L’explosion d’un IED à Cucuta, la plus grande ville colombienne à la frontière du Venezuela a blessé huit policiers. L’attaque s’est produite sur l’une des principales places de la ville, le Parque Lineal, peu après six heures trente du matin. La ville et les environs ont été mises en état d’alerte par les forces de sécurité.

Le lieu de l’explosion

Le lieu de l'explosion

Le prisonnier politique, responsable des FARC, John Jairo Hernandez Moreno est mort le 5 février, l’hôpital San Jorge Pereira, suite à la maladie du foie dont il souffrait depuis 2013 et qui a été traitée avec négligence par les autorités pénitentiaires et hospitalières. John Jairo Hernandez Moreno n’a pas reçu les soins spécialisés que son cas nécessitait entre autres en raison de l’augmentation des procédures pour traitements médicaux. Il n’a jamais été envoyé à l’unité de soins intensifs pour le traitement de pathologies. John Jairo Hernandez Moreno faisait partie de la liste des 71 prisonniers politiques gravement malades dont un groupe de personnalités comme Adolfo Pérez Esquivel et Noam Chomsky demandaient la libération.

John Jairo Hernandez Moreno

John Jairo Hernandez Moreno

Un sous-officier de la 7e division de l’armée gouvernementale, le caporal Jair de Jesus Villar, a été capturé par l’ELN à proximité de la ville de Segovia, Antioquia, où les guérilleros avaient mis en place un barrage routier. Villar et un collègue son tombé sur le barrage alors qu’ils se rendaient en moto inspecter le site d’une attaque d’une centrale électrique par la guérilla. Le collègue a pu échapper au check-pont de la guérilla, mais pas le capôral qui est détenu pas le front « Jose Antonio Galan » de l’ELN. L’armée a envoyé des renforts dans la région à la recherche de leur collègue disparu et procéder à l’inspection des dommages à la centrale.

le caporal Jaír de Jesús Villar Ortiz

le caporal Jaír de Jesús Villar Ortiz

Seize guérilleros des FARC ont été libérés pour la première fois dans le cadre du processus de paix négocié avec le gouvernement colombien. « C’est un premier geste unilatéral du gouvernement après avoir évalué le respect du cessez-le-feu unilatéral par les FARC, la diminution de la violence qui en découle et les avancées du processus », a annoncé le bureau du Haut commissaire pour la paix dans un communiqué.

L’ONU a accepté lundi de superviser le règlement final du conflit vieux d’un demi-siècle entre le gouvernement colombien et les FARC. Aux termes d’une résolution du Conseil de sécurité adoptée à l’unanimité, une « mission politique » de l’ONU sera établie, à la demande des deux camps, avec des observateurs internationaux chargés de surveiller notamment le désarmement de la guérilla. La mission sera mise en place « pour une période de douze mois », avec une possibilité d’extension, afin de « surveiller et vérifier » un cessez-le-feu bilatéral définitif, la cessation des hostilités et le dépôt des armes par les deux camps.

Sept des seize prisonniers libérés

Sept des seize prisonniers libérés

Des militaires de la 8e division de l’armée gouvernementale ont capturé hier mardi quatre membres de l’ELN dans la zone rurale de Toledo (Norte de Santander). Les guérilleros appartiennent au Front « Efraín Pabón Pabón » de l’ELN. Ils étaient en possession d’un fusil d’assaut, d’un pistolet, de deux radios et étaient en uniforme de l’ELN (uniforme de campagne et foulard rouge et noir).

Les guérilleros après leur capture

Les guérilleros après leur capture

Les autorités colombiennes affirment avoir arrêté le commandant du Front « Manuel Vasquez Castano » de l’ELN, Marcos Casos Urcue dans une zone rurale dans le département de Cauca. Urcue Casos, connu sous le nom de guerre de « Victor » ne serait à la tête de ce front que depuis 20 jours, suite à l’opération de la police qui avait capturé huit membres importants de l’ELN (voir notre article). Il a été arrêté dans la municipalité de Bolívar (Cauca) et était sous un mandat d’arrêt pour crimes de complot, d’extorsion, d’enlèvement et de terrorisme. La police a déclaré avoir saisi des fusils, des grenades et des munitions lors de l’opération.

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

Dans le cadre de leur offensive contre les guérillas de l’ELN, les militaires de la 23e brigade mobile opérant dans le Norte de Santander ont repéré deux IED placés par la compagnie Capitán Francisco Bossio de l’ELN près d’une route dans la municipalité de Las Mercedes. Immédiatement, les artificiers de l’armée ont neutralisé les deux engins de (80 kilos d’explosifs) en les faisant sauter.

La police colombienne a arrêté à Medellin un responsable de l’ELN pour le nord d’Antioquia connu sous l’alias de « John ». Il était recherché pour enlèvement (celui de l’ingénieur Andres Montes León à Amalfi de juillet 2012 à décembre 2013, complot aggravé pour trafic de drogue et extorsions. « John » qui aurait fait partie du Front « capitaine Mauricio », se voit aussi accusé de complicité avec l’attaque d’une patrouille de police à Segovia qui a tué un officier et trois soldats en 2012; ainsi que la destruction d’un hélicoptère militaire en janvier 2014.

L’arrestation de

L'arrestation de

Deux militaires ont été tués vendredi après-midi lors d’affrontements avec des membres du front Hector de l’ELN dans la municipalité rurale de Teorema (Norte de Santander). Les militaires faisaient partie d’un détachement de la 23e Brigade mobile qui assurait la sécurité de l’oléoduc Caño Limón Coveñas. Cet affrontement survient alors que les perspectives de négociations qui se dessinaient entre l’ELN et le gouvernement se sont éloignées. Ce sont les premières attaques de l’ELN cette année. En 2015, cette guérilla avait tué 18 militaires et blessés 36 autres. Malgré les pourparlers de paix avec le gouvernement, les combattants des FARC ont de leur côté causé la mort de 69 militaires l’an dernier.

Militaires gardant l’oléoduc Caño Limón Coveñas

Militaires gardant l'oléoduc Caño Limón Coveñas

Un détachement du bataillon de combat n°132 de la brigade mobile 25 de l’armée colombienne a reçu la reddition de quatre guérilleros du Front « Dario Ramirez Castro » de l’ELN dans le village de La Coposa (municipalité de Taraza). Les militaires ont récupéré quatre fusils, cinq grenades, des munitions et des radios.

Membres de l’ELN

Membres de l'ELN