Dans la nuit du 27 novembre, les forces de sécurité israéliennes ont effectué une série de raids contre des militants palestiniens. Une vingtaine de personnes ont été arrêtées à Al-Khalil et à Jenine. Parmi eux, Abdel-Alim Da’na un dirigeant du FPLP et professeur à l’Université Polytechnique de Palestine. Abdel Alim a déjà passé 17 années dans les prisons d’occupation depuis 1972. Son fils, Bashar, est détenu depuis le mois d’avril sans procès ni inculpation.

Abdel-Alim Da’na

Abdel-Alim Da'na

Rasmea Odeh a été emprisonnée à Chicago ce 10 novembre pour ‘Fraude à l’Immigration’, elle est accusée d’avoir tenté de dissimuler sa précédente détention en Israël. Rasmea Odeh est une Palestinienne née en 1947, elle avait été arrêtée en 1969 et condamnée à la prison à vie en Israël pour avoir avoué sous la torture deux attentats à la bombe à Jérusalem. Elle fût relâchée en 1980 suite à un échange de prisonniers entre Israël et le FPLP. Elle a ensuite migré vers la Jordanie, puis vers les Etats-Unis en 1995 où elle a reçut la nationalité américaine. Selon les autorités américaines, Rasmea aurait nié avoir été condamnée dans le passé (ce qui constitue un refus de droit d’asile). Rasmea risque donc 10 ans de prisons, la déchéance de sa nationalité américaine et surtout l’expulsion vers un territoire administré par l’état israëlien où elle devrait purger sa peine. A Chicago, Rasmea est co-présidente du Réseau d’Action Arabo-Américain. Plusieurs manifestations ont eu lieu, aux Etats-Unis, notamment à New-York City, Salt Lake City et à Chicago.

USA : Une Palestinienne en prison pour avoir fait de la prison

Ahmad Sa’adat, Secrétaire général du FPLP s’est vu privé des visites familiales pendant une période de trois mois; aucune raison n’a été donnée pour cette décision. « C’est une tentative désespérée et futile pour briser la volonté et résoudre les dirigeants palestiniens et les symboles du mouvement national des prisonniers palestiniens, tentative qui fait partie de la campagne systématique de persécution menée par l’administration pénitentiaire contre les détenus dans les prisons de l’occupation, » a déclaré le FPLP.

Les attaques contre les prisonniers se multiplient. Elles comportent le refus de visites familiales, l’interdiction d’accès à la cantine, la confiscation des téléviseurs, l’interdiction des chaînes par satellite de langue arabe, les transferts fréquents d’une prison à l’autre et actuellement, la violente invasion des sections et des chambres des prisonniers, détruisant les biens et fouillant les cellules. Le FPLP a appelé à une réponse générale à cette campagne d’attaques contre les prisonniers et à davantage d’actions pour réclamer la liberté de Sa’adat et de ses camarades.

Palestine: Ahmad Sa’adat interdit de visite

Durant les dernières 24 heures, 12 dirigeants du FPLP ont été arrêtés dans différentes villes de Cisjordanie par les forces d’occupations israéliennes, une semaine après qu’une autre leader du FPLP ait été menacée de déportation de Ramallah à Jericho. Le 27 août marquera le 13eme anniversaire de la mort d’Abu Ali Mustafa, ancien secrétaire général du FPLP abattu par l’armée en 2001, dont la branche armée du FPLP porte le nom. À cette occasion, le FPLP appelle à un jour de la colère demain dans toute la Palestine. Après 50 jours de guerre à Gaza, 2’150 Palestiniens ont péris et plus de 11’000 ont été blessés. Dans le même temps en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, des émeutes éclataient toutes les nuits entre Palestiniens et forces de sécurité israéliennes. L’armée israélienne a annoncé ce matin avoir arrêté 9 Palestiniens cette nuit en Cisjordanie.

Un combattant du FPLP

Un combattant du FPLP

Anwar Al-Za’anin a été tué ce soir par l’armée israélienne. Il se trouvait dans une voiture avec deux autres membres du FPLP qui ont été tous deux grièvement blessés, ils se rendaient dans la ville de Beit Hanoun (Nord de la Bande de Gaza) pour amener de l’eau.

Palestine : Un membre du FPLP tué par l’armée israélienne

Les brigades Abu Ali Mustafa, branche militaire du Front Populaire de Libération de la Palestine ont revendiqué cet après-midi l’attaque d’une base de l’armée israélienne dans la Bande de Gaza à Khan Yunis, à l’aide d’armes diverses dont quatre roquettes de 107mm (type katiouchas) ».

Palestine : Attaque contre une base israelienne

Ahmad Sa’adat est le secrétaire général du FPLP. Il est détenu dans les prisons israéliennes depuis le 15 mars 2006. Avant cette date , il a été détenu dans les prisons de l’Autorité palestinienne, sous garde internationale (américaine et britannique) depuis janvier 2002. Des manifestations auront lieu dans toute la Palestine et du monde entier à l’occasion de ces jours et en solidarité avec Ahmad Sa’adat et les 5.200 prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.

free Ahmad Sa’adat

Le lien vers le site de la campagne

free Ahmad Sa'adat

Dimanche 20 janvier, les autorités israéliennes ont relâché Jihad al-Obeidi, un prisonnier qui fait partie de ceux qui ont été condamnés à de très longues peines d’emprisonnement. Pendant ces 25 années passées dans les prisons israéliennes, al-Obeidi, originaire de Jérusalem, a rencontré de nombreux co-détenus. Dans la Bande Gaza, des anciens prisonniers se sont rassemblés dimanche pour fêter sa libération. Plusieurs d’entre eux ont été placés un certain temps avec al-Obeidi avant d’être déportés vers Gaza dans le cadre d’accords avec Israël.

Palestine: Un cadre du FPLP libéré après 25 ans de prison

Parmi les nombreuses prises de position pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, celle du FPLP (cliquer ici). Les manifestations se poursuivent au Liban.

La nuit de lundi à mardi, la façade du siège de l’Alliance Française Bruxelles-Europe, 46 avenue des Arts à 1000 Bruxelles a été taguée en solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah.

Bombage pour Georges Ibrahim Abdallah

Mobilisation internationale pour Georges Ibrahim Abdallah
Bombage pour Georges Ibrahim Abdallah

Le 24 janvier dernier, le prisonnier libanais avait introduit sa huitième demande de libération conditionnelle après 28 années de détention en France. Suite à cette demande, Georges Ibrahim Abdallah avait été envoyé au CNE (Centre National d’Evaluation) durant six semaines afin que soit évaluée sa dangerosité. Après consultation du rapport du centre en août, la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté avait rendu un avis défavorable à sa libération. Cet avis consultatif, exigé par un arrêté du 3 novembre 2008 de la loi sur la rétention de sûreté, va être étudié par le tribunal d’application des peines. Celui-ci tiendra audience à Lannemezan le 23 octobre à 14h30 en présence de Georges Ibrahim Abdallah et de son avocat. Un rassemblement se tiendra au même moment devant la prison pour soutenir la demande du prisonnier.