EDIT : C’est bien entendu de la direction de l’école dont nous parlons quand nous désignons la ‘collaboration de l’école’ et non pas des gens qui y travaillent.

A la fin du mois de septembre, des participants à la bibliothèque anarchiste ‘La Discordia’ à Paris sont rentré dans l’école Montessori car ils se doutaient qu’un dispositif y était placé pour espionner la bibliothèque. Après avoir du exiger un rendez-vous avec la directrice de l’établissement qui finit par reconnaître la présence de l’engin. Après la sortie des classes, ils parviennent à négocier l’accès au cagibi où se trouvait le dispositif, avant de devoir s’en emparer par la force, se rendant compte que ‘tout le monde’ dans le personnel est au courant de son existence et qu’il était placé là depuis -au moins- la seconde semaine du mois de juillet.

Une fois le boitier récupéré, il est démonté et photographié pour pouvoir récolter plus d’informations à son sujet et partager cette découverte. Les photos peuvent être récupérées dans deux fichiers zip disponibles ici et ici. Le boitier renfermait un grand nombre de matériaux sophistiqués : une caméra dont le zoom était contrôlable à distance, des antennes, du matériel réseau destiné à pouvoir regarder et interagir avec le matériel à distance et en direct.

Les participants de la Bibliothèque Discordia rappelle qu’il est important de partager ce genre d’informations lorsqu’elles se révèlent plutôt que de les cacher.

La caméra contenue dans le boitier.

La caméra contenue dans le boitier.

Alain Bauer, criminologue et conseiller en sécurité de Sarkozy et Valls (dont il est parrain du fils…), a été entarté ce 3 octobre en sortant d’un colloque où il s’exprimait sur sa spécialité, l’anti-terrorisme. Le double entartage a été revendiqué sur Indymedia Nantes par le ‘Commando Amour & Chantilly’, qui lui reprochait entre-autres d’être l’un des initiateurs de la répression ce qu’il a lui-même contribué à nommer la ‘mouvance anarcho-autonome’, lors du mouvement répressif contre les inculpés de Tarnac.

Alain Bauer entarté à Nantes.

Alain Bauer entarté à Nantes.

Air France va porter plainte pour « violences aggravées » suite aux incidents qui ont éclaté lundi, après l’annonce d’un nouveau plan de restructuration de la compagnie française. Deux vigiles ont blessés tandis qu’ils s’employaient à tirer les cinq membres de la direction d’Air France, dont le directeur des ressources humaines, et le responsable de l’activité long courrier, et trois autres membres de la direction, rudement pris à partie par des manifestants venus envahir une réunion avec les syndicats. Près de 3.000 suppressions de postes ont été annoncé à Air France…

Le courant anarcho-stalinien a naturellement commenté l’évènement

Le courant anarcho-stalinien a naturellement commenté l'évènement

Hier, l’assemblée nationale française a examiné une proposition de loi sur la surveillance des communications électroniques internationales déposée par deux députés socialistes. Cette nouvelle loi permettrait une extension des des interceptions autorisées, celles-ci portant sur des systèmes de communication entiers, tels que les câbles internet sous-maris qui passent par les côtes françaises par exemple. En outre, l’exploitation des informations peut concerne des personnes ou des groupes de personnes, des organisations, mais aussi des zones géographiques. La détection des comportements suspects be se limite plus à la prévention du terrorisme, mais s’étend aux intérêts fondamentaux de la nation, c’est à dire aux intérêts économiques, scientifiques et industriels de la France. De son côté, la CNCTR (Commission nationale des techniques de renseignements) n’interviendra qu’à posteriori et à la mesure de ses moyens. Les autorités françaises ouvrent donc la vanne à l’espionnage des communications émises ou reçues depuis l’étranger. De nombreuses organisations de défense de la vie privée se sont insurgées de cette nouvelle proposition de loi, allant jusqu’à comparer le service des renseignements français à la NSA.

Siège de la DGSE

Siège de la DGSE

La Ville de Paris va se doter de 165 caméras de vidéosurveillance supplémentaires, qui s’ajouteront aux 1.144 existantes, selon une délibération adoptée ce soir au Conseil de Paris. Ces caméras seront déployées dans des « espaces publics prioritaires » et dans les quartiers de la capitale qui viennent d’être réaménagés: Les Halles (Ier), Paris Rive Gauche (XIIIe), Beaugrenelle (XVe), Clichy-Batignolles (XVIIe), esplanade Nathalie-Sarraute (XVIIIe) et dans le secteur Macdonald (XIXe).

Ces caméras s’ajoutent à celles de la SNCF, de la RATP, des musées, enceintes sportives, etc., si bien que plus de 13.000 caméras peuvent faire l’objet d’un visionnage par la préfecture de police. L’installation des caméras représentera un budget de 5,32 millions d’euros pour la Ville (et plus de six millions pour l’Etat).

Vidéosurveillance à Paris

Vidéosurveillance à Paris

Les libertés syndicales sont en recul, les discriminations syndicales en hausse, la répression s’accroît. C’est pour dénoncer cette tendance et marquer la journée nationale pour le Respect des libertés syndicales que les syndicats français, et particulièrement la CGT, ont organisé plusieurs manifestations hier mercredi. C’est ainsi que par exemple la CGT, la FSU, Solidaires, appuyés par le syndicat étudiant Unef, la Confédération paysanne et l’association de chômeurs AC Gironde, avaient appelé à un rassemblement aux abords de la préfecture, à Bordeaux. Plusieurs cas d’école ont été mis en avant à cette occasion, comme celui de Corinne Versigny, secrétaire générales de l’union départementale CGT, poursuivie es-qualité pour un tract évoquant le conflit aux Fonderies Le Bélier.

La manifestation à Bordeaux

La manifestation à Bordeaux

Comme chaque année, les soutiens de Georges Ibrahim Abdallah manifesteront le 24 octobre, date à laquelle il a été arrêté il y a 32 ans. La manifestation reliera la gare de Lannemezan jusqu’à la prison où Georges est emprisonné.

Voir l’appel à manifester sur le site de Coup pour Coup 31.
Voir notre dossier ‘Qui est Georges Abdallah ?’.

Libérez Georges Abdallah !

Libérez Georges Abdallah !

La police espagnole a arrêté ce mardi, en collaboration avec la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) française, deux dirigeants de l’organisation séparatiste basque, David Pla et Iratxe Sorzabal, dans un gîte rural de Saint-Etienne-de-Baïgorry. Elle a permis l’arrestation de deux autres etarras présumés également présents sur les lieux. L’un est le propriétaire du gîte, Pantxo Florès, et l’autre un militant nationaliste basque, fils de réfugié espagnol, Ramuntxo Sagarzazu. Des faux papiers et des armes, auraient été découverts sur place.

Les quatre personnes arrêtées vont être placées en garde à vue, qui peut durer jusqu’à 96 heures en matière de terrorisme, avant un probable transfert vers le parquet de Paris. David Pla et Iratxe Sorzabal seraient tous deux membres du « comité exécutif » d’ETA. Ils ont été présentés par le ministre de l’intérieur espagnol comme « les dirigeants politiques les plus importants d’ETA et les plus recherchés ». Iratxe Sorzabal Diaz (43 ans) est l’ancienne porte-parole de 1997 à 1999 de Gestoras, un mouvement de soutien aux prisonniers basques. Elle a déjà été condamnée à plusieurs reprises à de la prison en France ces dernières années pour son appartenance à ETA. Elle était recherchée depuis au moins dix ans par les justices française et espagnole. David Pla, 40 ans, vivait, quant à lui, dans la clandestinité depuis 2011.

L’opération policière à Saint-Etienne-de-Baïgorry

L'opération policière à Saint-Etienne-de-Baïgorry

A l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle,, on peut passer la frontière sans croiser un douanier. Il suffit de scanner son passeport biométrique et de poser son doigt sur le capteur d’empreintes digitales. C’est le système Parafe, inauguré en 2009, qui permet un contrôle automatisé à la frontière. Son coût ? 12,5 millions d’euros. Auxquels il faudrait ajouter les 170 millions pour l’instauration du passeport biométrique qui n’est utilisé que pour le dispositif Parafe.

Pourtant, deux journalistes sont passés sans encombre, les portiques de contrôle automatisé et biométrique après avoir échangé leurs passeports et utilisé de fausses empreintes digitales fabriquées avec de la colle à bois… Il leur a fallu quelques tentatives infructueuses, mais ils ont réussi à passer le contrôle avec le passeport d’un autre, sans jamais déclencher d’alerte ni rencontrer le moindre policier.

Le système Parafe

Le système Parafe