Le 30 décembre, Nikos Maziotis, combattant de l’organisation Lutte Révolutionnaire a été transféré dans une nouvelle prison de type-c à Domokos. En solidarité, les bureaux du Conseil Légal de l’Etat – Bureau Judiciaire de Veria ont été attaqués à la peinture et 4 distributeurs de billets ont été détruits.

Pour écrire à Nikos :
Nikos Maziotis
Geniko Katastima Kratisis Domokou,
Ε Pteryga, 35010 Domokos, Fthiotida,
Greece

Nikos Maziotis

Nikos Maziotis

Nikos Maziotis, membre de l’organisation Lutte Révolutionnaire, a été transféré hier mardi de la prison de Diavata au tout nouveau quartier de haute sécurité et d’isolement (prison de « type C »‘) à Domokos. Les nouvelles prisons de type C ont été spécifiquement construites pour les révolutionnaires en Grèce.

Nikos Maziotis

Nikos Maziotis

Le parlement grec a amendé mercredi une loi, permettant désormais aux détenus de poursuivre leurs études en dehors de leur lieu de détention mais avec un bracelet électronique. Nikos Romanos, qui avait entamé une grève de la faim le 10 novembre pour protester contre l’interruption de ses études en détention, a recommencé à s’alimenter.
Nikos Romanos, 21 ans, condamné l’an dernier à seize ans de prison pour braquage, était hospitalisé depuis le 28 novembre et son état de santé jugé sérieux, alors qu’il attend toujours son jugement pour participation à une « organisation terroriste ».

Le jeune anarchiste avait entamé un bras de fer avec le gouvernement grec et exigeait de pouvoir poursuivre ses études universitaires hors les murs de la prison avec un bracelet électronique, une disposition prévue par la loi grecque mais jamais mise en application. L’amendement a été voté par l’ensemble des principaux partis politiques représentés au parlement d’Athènes, une quasi-unanimité rare dans le contexte politique grec tendu et à la veille d’importantes échéances électorales.

Nikos Romanos (archives)

Mardi 9 en fin de soirée, des tags au pochoir ont été fait en solidarité avec le prisonnier anarchiste Nikos Romanos en grève de la faim sur l’école et le centre culturel grecs, rue Joseph Claes, à Saint-Gilles ; sur le centre des associations grecques (association des Crétois, des Péloponnésiens, etc.), rue des étudiants, à Saint-Gilles ; et sur le bâtiment appartenant à la représentation diplomatique grecque, chaussée de Vleurgat, à Ixelles.

Bruxelles: Tags de solidarité pour Nikos Romanos

200 personnes ont été arrêtées à Athènes la nuit dernière, toutes ont été relachées sauf 25 qui passeront au tribunal ce mardi. Ils sont accusé de divers délits et crimes : tentatives de meurtre sur policier, vol, destructions, possession de cocktails molotov. Les anarchistes athéniens seront de retour dans la rue cette après-midi dans un cortège pour Nikos Romanos lors d’une manifestation syndicale. Pour la situation de Nikos : il serait très affaiblit et aurait décidé de faire la grève de la soif. Il est difficile d’avoir plus d’informations puisque la direction de l’hopital coopère avec la police et refuse de donner des informations sur son état de santé. La crise en est à un tel point que le premier ministre rencontrera lundi les parents de Nikos Romanos.

Affiche pour Nikos Romanos

Affiche pour Nikos Romanos

Le 6 décembre 2008, Alexis Grigoropoulos, un jeune grec de 15 ans était assassiné par la police. A l’époque des émeutes avaient secoué la Grèce pendant des semaines donnant lieu aux plus violents affrontements depuis la chute de la dictature. Depuis, chaque 6 décembre est commémoré par de grandes manifestations qui donnent lieu à de violentes émeutes. Cette année le 6 décembre avait une connotation singulière puisque l’ami de Alexis Grigoropoulos, qui était présent lors de son meurtre est Nikos Romanos, prisonnier anarchiste en grève de la faim depuis un mois. Des scènes de guerre ont eu lieu toute cette nuit à travers toute la Grèce. C’est à Athènes et à Thessalonique que les affrontements ont été le plus violent. A Athènes, de nombreuses banques et grands magasins ont été attaqués, les manifestants ont vidé un magasin Zara de son contenu et l’ont brûlé dans la rue. Au moins une vingtaine de personnes ont été arrêtées dans la capitale. La police répliquant aux bombes à main artisanales et aux cocktails molotov par des tirs d’auto-pompe et des grenades lacrymogènes.

Mise à jour : 200 personnes ont été arrêtées à Athènes, tous ont été relachés sauf 25 qui passeront au tribunal ce mardi. Ils sont accusé de divers délits et crimes : tentatives de meurtre sur policier, vol, destructions, possession de cocktails molotov. Les anarchistes athéniens seront de retour dans la rue cette après-midi dans un cortège pour Nikos Romanos lors d’une manifestation syndicale. Pour la situation de Nikos : il serait très affaiblit et aurait décidé de faire la grève de la soif. Il est difficile d’avoir plus d’informations puisque la direction de l’hopital coopère avec la police et refuse de donner des informations sur son état de santé. La crise en est à un tel point que le premier ministre rencontrera lundi les parents de Nikos Romanos.

Affrontements du 6 décembre 2014 à Athènes

Affrontements du 6 décembre 2014 à Athènes

Le 4 décembre 2014, à huit heures du matin, le bâtiment de la direction de l’Institut Technologique d’Athènes a été occupé en solidarité avec l’anarchiste en grève de la faim Nikos Romanos, et avec les anarchistes Yannis Michailidis, Andreas-Dimitris Bourzoukos et Dimitris Politis, eux aussi en grève de la faim.
La veille, un véhicule de sécurité à Londres avait été incendié avec Nikos Romanos, Yannis Michailidis, Andreas-Dimitris Bourzoukos et Dimitris Politis.

Mardi 2 décembre trois véhicules appartenant à des membres du parlement européen ont été incendiés près de l’avenue général Lartigue, à Bruxelles. Cette action était un acte de solidarité avec l’anarchiste Romanos actuellement en grève de la faim.

Nikos Romanos

Vidéo des affrontements qui ont suivi, la nuit du 2 au 3 décembre, la manifestation de soutien à la grève de la faim de l’anarchiste emprisonné Nikos Romanos.

Nikos Romanos

10.000 personnes ont manifesté mardi soir à Athènes pour soutenir un jeune anarchiste, condamné pour braquage et hospitalisé dans un état grave après une grève de la faim pour obtenir la permission d’étudier hors de prison. Nikos Romanos, 21 ans, est hospitalisé depuis vendredi sous haute surveillance à Athènes après la dégradation de son état de santé, consécutive à la grève de la faim qu’il avait entamée le 10 novembre en prison. Les manifestants ont défilé dans le centre d’Athènes, fermé à la circulation en scandant des slogans dénonçant l’État et la privation des droits des détenus. Après la fin de la manifestation, un groupe de manifestants a mis le feu à des poubelles et à des voitures garées dans le quartier d’Exarchia. La police a tiré des gaz lacrymogènes.

Ces derniers jours, de nombreuses actions incendiaires ont eu lieu en soutien à Nikos Romanos: contre plusieurs distribueteurs de billets (dans les quartiers de Patisia, d’Exarchia, de Glyfada, de Marousi, de Chalandri, et de Kipseli, contre un véhicule d’une entreprise de sécurité privée, un autre de l’ambassade d’Argentine, et deux autres de la Préfecture d’Athènes.

Grèce: 10.000 manifestants pour Nikos Romanos