Dernière Avril, les autorités péruviennes ont arrêté des dizaines de dirigeants du mouvement pour l’amnistie et les droits fondamentaux (Movadef) à Lima et dans les provinces, y compris les dirigeants de l’organisation comme les avocats Alfredo Crespo et Manuel Fajardo, les défenseurs d’Abimael Guzman, le Président Gonzalo, fondateur du PCP-SL, qui purge une peine depuis 1992 l’emprisonnement à vie.

Un tribunal de Lima a ordonné lundi 14 juillet de nouvelles poursuites contre les dirigeants emprisonnés PCP-SL, au motif qu’ils seraient les dirigeants effectifs du Movadef. Ces dirigeants sont Abimael Guzmán, Elena Yparraguirre, Osman Morote, Maria Pantoja, Victoria Trujillo, Atilio Cahuana, Margie Clavo, Zulma Peña et Florentino Flores Hala. Le Movadef fait son apparition publique lors des élections générales de 2011, il a essayé de présenter plusieurs candidats mais son inscription a été rejetée.

Une tentative de contrôle de police à Dharapani, dans le district de Manang, a tourné en incident. Des policiers ont été caillassés. La police affirme avoir identifié six personnes impliquées dans l’incident. Deux d’entre elles ont été arrêtées; il s’agit de deux anciens guérilleros maoïstes qui avaient opté pour la démilitarisation lors du processus de paix. Les policiers ont saisi une kalachnikov et deux pistolets. Un policier a été blessé par balle dans l’incident: il s’est tiré dessus accidentellement alors qu’il dégainait son arme.

Un dirigeant maoïste activement recherché (sa tête était mise à prix par les autorités de l’Odissa), Sabyasachi Panda, alias Sunil, a été arrêté aujourd’hui à Berhampur, une ville du district de Ganjam. Des armes, des munitions et des documents ont été saisis par la police à cette occasion. Sabyasachi avait longtemps dirigé le comité du PCI(M) pour l’état de l’Odissa, mais avait animé un scission en août 2012 baptisée Parti Maoiste de l’Odisha (Odisha Maovadi Party), mais cette scission périclitait. En mars 2013, la police avait tué l’adjoint de Sabyasachi, Govinda Majhi alias Pradeep, lors d’un échange de tirs à Mohana dans le district de Gajapati.

Une colonne d’une centaine de guérilleros maoïste a attaqué mardi 15 la Société de plantations Kiantig à Barangay San Jose (Quezon). Quelques agents de sécurité ont opposé une résistance, deux d’entre eux ont été tués et les 14 autres désarmés par les combattants de la NPA. Ceux-ci ont incendiés les installations et les équipements et qui sont repartis avec six fusils M16, quatre fusils de chasse, trois carabine, un fusil Garand et 2.200 cartouches récupérés sur les vigiles. La guérilla avait établi des barrages de pneus enflammés pour bloquer la route nationale de Quezon et retarder l’arrivée des renforts de la police ou de l’armée.

Au petit matin du même jour, une autre colonne d’environ 100 guérilleros la résidence du chef régional de la ville de Prosperidad, à Agusan del Sur. Les combats auraient fait 19 morts: 14 maoistes, un militaire et quatre miliciens pro-gouvernementaux. Le porte-parole de la 4e Division d’Infanterie a fait une déclaration surprenant sur cette attaque de grande envergure: « La NPA a utilisé toutes ses forces pour mener ces attaques, C’est la preuve qu’elle s’affaiblit »

Toujours dans les environs de Prosperidad, un militaire a été tué dans une fusillade avec les maoïstes dans le village de Hamogaway, tandis qu’en Zamboanga del Norte, un guérillero maoïste a été tué, et un policier blessé, mardi, dans une autre fusillade. Celle-ci a éclaté en matinée, lorsque les policiers du Bataillon Provincial de Sécurité Publique (PPSB) ont accroché un groupe de guérilleros lors d’une patrouille à Barangay San Francisco. Les policiers ont récupéré un fusil AK47 sur les lieux, et des détachement du 32e bataillon d’infanterie ont été envoyé pour essayer de retrouvé le détachement de la NPA qui s’est évanoui dans la jungle.

Le dirigeant maoïste Anup Roy, qui avait été arrêté en janvier de cette année, devra être transféré de son lieu de détention à l’hôpital de M. Bangur. Membre de la direction du PCI(maoïste) de l’état du Bengale occidental, son état de santé s’est brutalement dégradé en raison de sa grève de la faim. Anup Roy est en grève de la faim pour obtenir le statut politique.

La loi de 1992 du Bengale occidental dit que toute personne arrêtée ou qui a condamné pour quelque raison politique que ce soit, et toute personne poursuivie en raison de son «animosité politique» doit être considéré comme un prisonnier politique. Cependant, en 2013, le gouvernement de l’État a modifié cette loi pour en exclure les maoïste, en ajoutant un paragraphe disant que toute personne « ayant la participé à une organisation classé comme organisation terroriste ne doit pas être classée comme prisonnier politique».

Des soldats du 84ème bataillon de l’infanterie appuyés par la Force d’action spéciale de la police effectuaient des patrouilles de sécurité dans les villages de Catigan et de Baracatan dans le district de Toril (Mindanao) lorsqu’ils se sont trouvés sous le feu d’une trentaine de combattants de la NPA. Les deux groupes ont alors échangé des tirs pendant une demi-heure. Cinq membres du commando de la police et un soldat ont été blessés par les maoïstes qui ont disparus dans la jungle. Une opération de poursuite a été lancée par l’armée.

Les paramilitaires de la CRPF et de la Force volontaire du district de Rayagada a arrêté un militant maoïste recherché au cours d’une opération de ratissage vendredi soir. Le maoïste arrêté a été identifié comme Bali Majhi, originaire du village de Kanjangmandi. Un IED a été récupéré à partir de lui aussi au moment de l’arrestation qui a eu lieu sur une route entre Hatguma et Sikarpai.

Six habitants du village de Naikankottai ont été arrêtés par la police de Dharmapuri pour leur participation présumée à une formation militaire donnée par un responsable maoïste très recherché, Kalidass. Les six hommes, âgés de 22 à 38 ans, ont été arrêtés en vertu de la loi sur la sécurité nationale (NSA), et enfermés à la prison centrale de Salem. La police a aussi saisi deux fusils artisanaux et des explosifs qui étaient selon elle destiné à une action contre un propriétaire terrien local.

Le principal dirigeant maoïste du Kerala, Sinoj alias Ramesan, a été tué dans des circonstances troubles. Selon la police, il a été tué le 16 juin dans une explosion accidentelle d’une fabrique clandestine d’explosifs à la frontière de Karnataka-Andhra, et a été enterré par ses camarades.

Sinoj était un personnage très respecté au sein du mouvement maoïste. Il avait été arrêté en juin 2009 à Wayanad, mais avait profité d’une libération sous caution pour rejoindre la clandestinité. Commandant dans la guérilla du PCI(m), Sinoj était un expert dans la science militaire. Il était présent dans le camp maoïste de Subramania dans le nord du Karnataka, lors du raid des forces anti-naxalite en septembre 2012. C’est à une manoeuvre habile de Sinoj que la guérilla a évité une défaite. Il était dernièrement membre du Comité du PCI(m) pour l’état du Kerala.