Un soldat de la CRPF a été blessé ce vendredi dans une fusillade avec des guérilleros maoïstes s’étant déroulée dans le district de Palamau (Jharkhand). La police avait découvert, plus tôt dans la journée, huit mines dans une forêt du district au cours d’une opération de ratissage. D’après les autorités, ces mines auraient été plantées à cet endroit pour atteindre des véhicules policiers. La fusillade a eu lieu peu après cette découverte alors que les policiers poursuivaient leur recherche. Toujours hier, deux guérilleros ont été arrêtés à Charla dans le district de Khammam (Andhra Pradesh). La police a également saisi deux armes et du matériel explosif en leur possession.

Un chef tribal du Nord Cotabato a été abattu par la guérilla maoïste le 27 juillet. Datu Libontos Ansabu, alias « Commandant Ibon, » dirigeait une milice local qui appuyait l’armée dans la contre-guérilla, et qui s’est rendue coupable de nombreuses exactions – dont 19 meurtres – contre les paysans de la région, notamment le massacre de la famille Alcontin à sitio Kilukag, Barangay Amabel en 2010. La milice du « Commandant Ibon » avait aussi racketté les paysans, leur enlevant du bétail.

Les guérilleros du PCP-SL ont mitraillé la base anti-guérilla de Bajo Somabeni (département de Junín), blessant un sergent de l’armée de plusieurs balles. Par ailleurs, des drapeaux du PCP-SL ont été accrochés la nuit suivant le discours présidentiel promettant de nouveaux moyens contre la guérilla maoïste, le long de plusieurs routes de divers districts de la vallée de Monzón (Tingo María), jusque sous le nez des unités de contre-guérilla basées à Cachicoto.

Depuis samedi, les maoïstes observent une semaine commémorative en souvenir de leurs leaders martyrs tués par les forces de sécurité depuis le début de leur lutte dans les années soixante. A cette occasion, les autorités ont renforcé la présence policière dans toutes les zones où la guérilla a établi ses bases. Dimanche, un SPO (officier de police spécial) a été tué dans le district de Malkangiri (Orissa) et un de ses collègues blessé par trois guérilleros qui ont ouvert le feu à leur encontre à Padia, à 50 kilomètres de Malkangiri, la capitale du district.

Un membre du comité technique central du CPI(maoïste) a été arrêté jeudi par la Special Task Force de la police de Calcutta. D’après la police, ce comité est chargé du développement et de la fabrication d’armes pour les guérilleros. Toujours selon les autorités Mohan Viswakarma, 60 ans, est originaire du district de Gaya (Bihar) mais vit à Calcutta depuis quelques temps. Il a été arrêté en possession d’une énorme quantité de matériaux destinés à la fabrication de grenades.

Une fusillade entre les forces de sécurité et des guérilleros s’est déroulée jeudi vers 10h30 dans les forêts du district de West Singhbhum (Jharkhand). La police a déclaré qu’une de ses sources avait repéré une large brigade de guérilleros dans la zone et qu’une équipe avait été envoyée sur place pour y mener une opération de ratissage. La rencontre entre les deux camps s’est soldée par une fusillade de plus d’une heure. Les forces paramilitaires ont déclaré qu’il y avait probablement des blessés parmi les guérilleros car elles ont retrouvé des traces de sang sur les lieux. Par ailleurs, elles ont également saisi plus de cent cartouches et un IED.

Jeudi soir, la police a arrêté deux présumés maoïstes dans le district de Koraput (Orissa). Des membres de la District Voluntary Force (DVF) et de la Border Security Force (BSF) ont procédé aux arrestations après avoir reçu l’information de la présence des deux hommes dans la sub-division de Bandhugaon. Ils sont accusés d’avoir pris part à plusieurs actions menées par la guérilla dans la région.

Ce mardi, les autorités de Bhadrachalam dans le district de Khammam (Andhra Pradesh) ont annoncé avoir enregistré la reddition de 148 membres d’organisations de front maoïstes, parmi lesquels trois femmes. Certains d’entre eux sont suspectés par la police locale d’avoir été impliqué dans diverses actions telles que l’incendie d’infrastructure, la destruction d’équipements routiers, etc, actions qui auraient été effectuées dans la région sur ordre du CPI(maoïste).

Une colonne de 80 guérilleros maoïstes a fait exploser huit charges de 50 kg dans le chantier d’un futur complexe policier prévoyant des casernes et armureries près de la ville de Giridih. Une fusillade a eu lieu avec les forces de police stationnées à seulement 500 mètres du chantier. Deux civils ont été tués.

Inde: La guérilla détruit des futurs bâtiments de police

Tôt ce matin, sur base de renseignements précis, une patrouille de la CRPF a été envoyée dans la jungle du district de Khuti (Jharkhand). Les soldats sont rapidement tombés dans une embuscade maoïste, déclenchant une longue fusillade. Deux soldats ont été tués au cours de l’affrontement. Selon un premier rapport, tous deux auraient été tués par des tirs en provenance de leur propre camp, mais rapidement, des fonctionnaires de la CRPF ainsi que le directeur général de la police du Jharkhand ont nié tous feux croisés, affirmant que les deux hommes étaient morts sous les balles maoïstes. Cinq autres soldats ont aussi été blessés lors de cette fusillade. Une enquête a été ouverte par les autorités.

Une fusillade a opposé lundi un détachement du 57e Bataillon d’Infanterie patrouillant dans la zone Sitio Salingsing, Barangay Amabel et Sitio Nabantaan, Barangay Bagumbayan, et une colonne d’une trentaine de guérillero. L’armée prétend avoir tué deux guérilleros et reconnait un blessé dans ses rangs. Les guérilleros ont affronté les militaires jusqu’à ce que ceux-ci reçoivent des renforts. Les guérilleros se sont retirés dans la montagnes en emportant ceux des leurs qui auraient été touchés.

Les autorités indiennes ont annoncé ce vendredi avoir abattu Ajay Ganju, alias Parasji, un commandant régional du CPI(maoïste) du district de Chatra (Jharkhand). Le porte-parole de la police locale a déclaré que la police de l’état et la CRPF avaient déclenché plusieurs opérations intensives de ratissage dans la forêt de Kunda et que c’est au cours de l’une de ces opération que Parasji a été abattu. Les forces de sécurité auraient également saisi deux grenades et un pistolet sur le corps du dirigeant, dont la tête était mise à prix par le gouvernement indien ainsi que par celui du Jharkhand. Il était accusé d’être impliqué dans plus de quarante affaires, notamment de meurtres.