Trois guérilleros membres du TIKKO ont été tués (en plus de cinq autres non-identifiés) il y a trois jours, le 28 novembre, dans le district d’Aliboğaz, dans les montagnes du Dersim, lors d’une opération militaire qui a mobilisé l’aviation. Deux militaires, dont un sous-officier, ont été blessés. Les militaires ont saisis un AK-47, un HK et un Dragunov. La dépouille d’Ersin Ereli, nom de guerre « Hakan », l’un des trois combattants tués identifiés jusqu’à présent, a été remise à sa famille qui a organisé de grandes funérailles à Darena.

Combattants du TIKKO (archive)

Combattants du TIKKO (archive)

Le Département d’État des États-Unis a mis sur sa liste des « terroristes » désignés, trois personnes qu’il considère comme les dirigeants actuels du PCP-SL. Il s’agit de Victor Quispe Palomino, son frère Jorge Quispe Palomino et de Tarcela Loya Vilchez. Le département d’Etat a offert une récompense de cinq millions de dollars pour des informations qui faciliteront la capture de Victor Quispe Palomino. La tête de Victor Quispe Palomino, le « camarade josé », avait déjà été mise à prix par les autorités péruviennes.

José et Victor Quispe Palomino

José et Victor Quispe Palomino

Un membre de la CRPF mardi a été tué et un paramilitaire jawan blessé dans l’explosion d’un IED dans une région forestière du district de Sukma, dans l’état de Chhattisgarh. L’incident est survenu lors d’une patrouille anti-guérilla du 74e bataillon du CRPF. La veille, deux autre paramilitaires du même bataillon du CRPF avaient été blessés lors de l’explosion d’un IED dans la région de Chintalnar.

Mercredi, au moins six présumés maoïstes ont été tués par une force conjointe de la CRPF et de la police de l’état du Jharkhand dans le district de Latehar. Les événements se sont produits vers 5 heures du matin. La région, encaissée et arborée, qui est à cheval sur la frontière avec l’état de Chhattisgarh est une zone où la guérilla maoïste est particulièrement active.

Déploiement anti-guérilla de la CRPF

Déploiement anti-guérilla de la CRPF

Mercredi vers 17 heures, un détachement mixte anti-guérilla du District Reserve Group (DRG) et de la Special Task Force (STF) effectuait une opération dans la jungle d’Aranpur, dans l’état du Chhattisgarh. Ils ont abattu trois hommes et trois femmes présentés comme des occupants d’un camp de la guérilla maoïste.

Un détachement du District Reserve Group

Un détachement du District Reserve Group

Un commandant de la milice maoïste a été abattu aujourd’hui lundi par les forces de sécurité dans le district de Sukma de l’état du Chhattisgarh. Le maoïste tué a été identifié comme Vanjam Nanda, un commandant de milice très actif contre qui au moins 12 mandats d’arrêt avaient été émis par divers tribunaux. Il a été tué lors d’une opération anti-guérilla du District Reserve Group (DRG) de la police de l’état dans une forêt située entre entre Arlampalli et Medwahi.

Opération anti-maoïste (image d’archive)

Opération anti-maoïste (image d'archive)

Un tribunal argentin a annulé l’ordre de mise en liberté provisoire de Rolando Echarri Pareja, dirigeant du MOVADEF (Mouvement pour l’Amnistie et les Droits fondamentaux), sous le coup d’une demande d’extradition formulée par les autorités péruviennes qui l’accusent d’être un dirigeant du PCP-SL. Rolando Echarri Pareja avait demandé l’asile politique à l’Argentine en 2009. Il avait été arrêté et emprisonné en décembre 2012 (voir notre article) suite à la demande d’extradition péruvienne, mais en mai dernier, un tribunal avait ordonné sa libération, estimant que légalement, il fallait attendre l’avis de la Commission nationale qui accorde ou refuse l’asile politique. Les autorités ont été en appel et ont gagné cet appel, l’arrestation immédiate de Rolando Echarri Pareja a été décrétée.

Rolando Echarri Pareja

Rolando Echarri Pareja

À la suite d’une opération policière sur la frontière de l’Andhra Pradesh et de l’Odisha le 24 octobre, où 24 maoïstes ont été abattus par les forces de l’ordre (voir notre article), le sort du dirigeant clandestin maoïste Ramakrishna alias RK faisaient l’objet de question. Certains évoquait la possibilité qu’il ait été capturé et maintenu au secret par les forces de sécurité (voir notre article). L’épouse de Ramakrishna a fait savoir hier que son mari était « quelque part en sécurité ».

Par ailleurs, les maoïstes ont appelés ce jeudi à un bandh de protestation contre le massacre du 24 octobre, dans la région de Malkangiri, dans l’Odisha. Le bandh a surtout affecté les transports, les marchés et les commerces. Aucun incident n’est signalé pour l’instant.

Ramakrishna alias RK

Ramakrishna alias RK

Le sort du leader maoïste Ramakrishna alias RK est au centre des interrogations après l’opération policière du 24 octobre à Malkangiri, où 28 maoïstes ont été abattus (voir notre article). « Le dirigeant Ramakrishna est porté disparu et il pourrait être en garde à vue », a déclaré Kailash, secrétaire du Comité de la Division de l’Est du Parti Communiste d’Inde (maoïste), dans une cassette audio diffusée aux médias de l’Odisha.

RK, membre du comité central du Parti, a été aperçu pour la dernière fois à Jantri dans la zone voisine du district de Malkangiri. Il y avait animé le 1er octobre une réunion publique et appelé au boycott des élections. Le fils de RK, agé de de 25 ans, Munna alias Sivaji, a été tué dans l’opération, ainsi que des membres du groupe de protection de RK, ce qui indique la présence de RK. La police a bloqué toutes les routes.

Les corps des maoïstes tués lors de l’opértation de Malkangiri.

Les corps des maoïstes tués lors de l'opértation de Malkangiri.

Vingt-huit membres de la guérilla maoïste – et parmi eux quelques-uns des plus importants membres du Andhra Odisha Border Special Zonal Committee ont été tués lundi dans l’attaque de leur camp de Bhejingi par les forces spéciales de la police de deux états. C’est à Malkangiri, au coeur d’une des zones de guérilla, dans une région boisée et montagneuse où se trouvent 150 villages isolés par deux réservoirs, à la jonction de trois états (Andhra Pradesh, Odisha et Chhattisgarh), que l’opération policière a eu lieu. L’opération a mobilisé les forces spéciales de la police de l’Odisha (SOG et DVF) et de l’Andhra Pradesh. Le bilan initial était de 24 maoïste tués, un policier tué et un autre blessé, mais les corps de quatre autres maoïstes ont été retrouvé le jour suivant.

Opération anti-maoïste (image d’archive)

Opération anti-maoïste (image d'archive)

Ruperto Tiquillahuanca Huaman (48 ans), connu comme le « camarade Uriel », a été arrêté dans un village d’El Imperial du district d’Olmos. C’était un membre d’un peloton de la Force principale Huarmaca, de la grande unité N°2 relevant de l’ancien Comité régional du PCP-SL dans la région de Lambayeque. A ce titre, il est accusé de plusieurs actions de la guérilla maoïste entre 1990-1996 dans les districts de Lambayeque et d’Olmos et dans la province de Huarmaca-Huancabamba-Piura.

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