200 personnes ont manifesté ce samedi 17 juin à Paris pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste et antisioniste libanais emprisonné en France depuis 1984. Une vingtaine de personnes sont venues de Bruxelles via notre co-voiturage. Des délégations du Secours Rouge de Milan (Collettivo Contro la Repressione per un Soccorso Rosso Internazionale), de la Plateforme Voix des Prisonniers (Tutsakların Sesi Platformu) et du Secours Rouge Arabe (Al Inkad Al Ahmar Al arabi) étaient présentes. La manifestation a relié la Place Colonel Fabien à République. La police s’est brièvement excitée à l’arrivée lorsque des manifestants ont d’accroché un drapeau palestinien sur la statue de la république.

MàJ: D’autres rassemblements ont eu lieu: à Marseille, Tunis, Milan Nîmes et Beziers ainsi qu’à Bruxelles où une petite dizaine de manifestants se sont rassemblés devant l’ambassade de France.

MàJ2: Lire la déclaration de Georges Abdallah.

Grosse délégation de Bruxelles à la manifestation pour Georges Abdallah


La tête de la manifestation

La tête de la manifestation

Comme l’année dernière, un co-voiturage sera organisé par le Secours Rouge à Bruxelles pour se rendre à la manifestation pour la libération de Georges Abdallah à Paris ce samedi 17 juin. N’hésitez pas à nous contacter au plus vite via e-mail ou via Facebook en précisant si vous avez un permis de conduire ou un véhicule. Nous demandons également aux personnes qui ne peuvent pas venir mais qui peuvent prêter leur voiture de nous contacter. Rendez-vous place van Meenen, à Saint-Gilles, à 9H30.

Covoiturage depuis Bruxelles

Covoiturage depuis Bruxelles

Les forces israéliennes ont attaqué le camp de réfugiés d’al-Duheisha dans le district occupé du sud de la Cisjordanie, à Bethléem. Elles ont fouillé plusieurs maisons et ont arrêté deux anciens prisonniers Muataz Sharayaa et Yunis al-Zghari, tous deux âgés de 25 ans. Des affrontements ont alors éclaté dans le camp, les manifestants lançant des pierres et les forces israéliennes tirant sur les manifestants avec des munitions .22, blessant quatre d’entre eux.

Dans le village voisin de Husan au sud-ouest de Bethléem, les forces israéliennes ont arrêté Muhammad Nabil al-Shaer. Trois autres Palestiniens ont été arrêtés dans la région de Ramallah, dans le village de Jaba (district central de Jérusalem) et dans la ville de Qalqiliya. L’armée israélienne a également attaqué Misliya au sud de la ville de Jenin, où elle a usé massivement de gaz lacrymogènes et de bombes sonores pour pouvoir capturer Qasim Muhammad Abu al-Naim, âgé de 18 ans. Dans la localité d’Issawiya (Jérusalem-Est) la police israélienne ont attaqué plusieurs maisons et arrêté quatre Palestiniens.

Les raids israéliens dans les villes palestiniennes, les villages et les camps de réfugiés sont quotidiens dans la Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est. 6.200 Palestiniens ont été détenus par Israël depuis le début du mois de mai…

Le raid israélien à al-Duheisha

Le raid israélien à al-Duheisha

Des soldats israéliens ont ouvert le feu vendredi après que des affrontements ont éclaté avec des centaines de Palestiniens qui marchaient sur la barrière de séparation israélienne dans le nord de la bande de Gaza. Les militaires israéliens ont d’abord lancé du gaz lacrymogène et tiré des coups de semonce sur les manifestants palestiniens qui lançaient des pierres et brûlaient des pneus, puis ils ont tiré à balle de guerre. Un homme de 35 ans a été tué et six autres Palestiniens ont été blessés dans ces affrontements. Deux autres Palestiniens ont été blessés par balles dans un autre incident, à l’est du camp de réfugiés de Bureij, dans la bande de Gaza.

A la frontière de la bande de Gaza, le 9 juin

A la frontière de la bande de Gaza, le 9 juin

Dans la partie sud de la région côtière de Gaza, les soldats israéliens ont tiré à balles de guerre sur deux jeunes manifestants lors d’affrontements près de la clôture de la frontière. Ils ont été transférés à l’hôpital Nasser, à Khan Younis. Les soldats ont tiré sur un troisième Palestinien, lui plaçant une balle dans la jambe droite. En outre, les soldats stationnés dans la base militaire Nahal Oz ont tiré de nombreuses grenades lacrymogènes à travers la clôture de la frontière, saturant l’est du quartier Sheja’eyya, dans la partie orientale de la ville de Gaza. De nombreux manifestants, mais aussi du personnel médical du Croissant rouge palestinien, et des habitants du quartier, ont gravement souffert de l’inhalation des gaz.

Un des trois manifestants blessés par balle vendredi

Un des trois manifestants blessés par balle vendredi

Les centaines de prisonniers de sécurité palestiniens détenus en Israël ont accepté de mettre un terme à leur grève de la faim, commencée le 17 avril. L’annonce a été faite ce matin à l’aube. Vendredi soir, un accord a été conclu entre l’administration pénitentiaire – en réalité, le gouvernement israélien – et les représentants des prisonniers, avec la médiation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). La détérioration de la santé des prisonniers, au bout de quarante jours de jeûne, a augmenté la pression pour la recherche d’une solution. L’administration pénitentiaire a transféré les 13 membres du comité des grévistes, dont Marouane Barghouti, vers la prison d’Ashkelon, pour vraiment négocier.

L’accord demeure encore flou. Ce qui est certain, c’est que les prisonniers auront le droit, à nouveau, à deux visites mensuelles, comme ce fut le cas dans le passé. Mais les grévistes réclamaient plus largement un assouplissement des droits de visite: leur durée allongée, leur élargissement à la famille éloignée, etc. En outre, on ne sait, pour l’heure, ce qui a été décidé concernant les autres revendications : par exemple, l’instauration de cabines téléphoniques ; l’accès à la presse ou à des livres ; la possibilité de s’inscrire dans des universités israéliennes ; une meilleure prise en charge médicale des détenus gravement malades ; et puis, la fin des détentions administratives, sans inculpation ni procès, pendant des mois.

Des Palestiniennes brandissent des photos de leurs proches emprisonnés en Israël, devant les bureaux de la Croix rouge de Jérusalem Est, avant-hier 25 mai

Des Palestiniennes brandissent des photos de leurs proches emprisonnés en Israël, devant les bureaux de la Croix rouge de Jérusalem Est, avant-hier 25 mai

Au moins neuf Palestiniens ont été blessés lundi lors d’une manifestation devant le check point de Kalandia qui relie Jérusalem et le nord de la Cisjordanie. Trois Palestiniens auraient été blessés par balles de guerre en direct tandis que six autres après avoir été touchés par des balles acier-caoutchouc. Des dizaines de Palestiniens ont également souffert d’une inhalation de gaz et 18 ont dû bénéficier d’un traitement médical. La manifestation en faveur des prisonniers grévistes de la faim a eu lieu alors que le président américain Donald Trump est arrivé en Israël.

Le checkpoint de Kalandia

Le checkpoint de Kalandia

Un enfant palestinien âgé de sept ans a été grièvement blessé à la tête, dimanche, par une grenade assourdissante lancée par l’armée israélienne lors d’affrontements dans le sud de la Cisjordanie occupée. L’enfant a été touché à la tête par une grenade assourdissante, dans le village d’al-Khidhr, à l’ouest de la ville de Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie occupée, alors que des affrontements se déroulaient entre des jeunes Palestiniens et une unité de l’armée israélienne dans la rue principale du village. Les forces d’occupation ont fait usage de balles en caoutchouc, de grenades lacrymogènes et assourdissantes.

A Jericho, 22 manifestants palestiniens ont été blessés par les forces d’occupation: 8 par des tirs de balles en acier-caoutchouc, 11 pour avoir inhalé de trop hautes doses de gaz lacrymogènes. Les militaires israéliens ont tirés sur les ambulances qui évacuaient les blessés. Les affrontements ont commencé lorsque les forces de sécurité sont venu arrêter deux Palestiniens.

22 manfiestants blessés ce dimanche à Jericho

22 manfiestants blessés ce dimanche à Jericho

Des milliers de personnes ont manifesté en différents points de Cisjordanie, occupée depuis 1967 par l’armée israélienne, et près de la barrière de sécurité qui enferme hermétiquement la bande de Gaza en soutien aux centaines de prisonniers en grève de la faim dans les prisons israéliennes depuis le 17 avril pour obtenir de meilleures conditions de détention. Des dizaines de manifestants ont été blessés par des tirs de gaz lacrymogène, de projectiles en caoutchouc et de balles réelles.

Des centaines de Gazaouis brandissant des drapeaux palestiniens ont marché aujourd’hui vendredi en direction de la barrière et commencé à jeter des pierres et à brûler des pneus. Le ministère de la Santé a fait état de huit blessés par balles et d’une trentaine de personnes intoxiquées par le gaz lacrymogène. Environ 1.500 personnes ont manifesté à Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, et des affrontements ont été rapportés dans plusieurs autres villes et villages du territoire.

Un blessé aux manifestations de ce vendredi

Un blessé aux manifestations de ce vendredi

Des centaines de prisonniers palestiniens entrent mercredi dans leur deuxième mois de grève de la faim, passant un cap déterminant. Ce mouvement a été lancé le 17 avril par Marwan Barghouthi, condamné à la perpétuité pour des attentats meurtriers, afin d’obtenir de meilleures conditions de détention. Après trois ou quatre semaines, les grévistes ont perdu environ 10% de leur poids, ce qui signifie qu’ils doivent théoriquement subir des examens réguliers. Au bout d’un mois, les risques augmentent considérablement, la perte de poids pouvant atteindre 20% et nécessiter l’hospitalisation.

Pour faire face à de tels cas de figure, Israël a adopté une loi lui permettant de recourir à l’alimentation de force. Ce recours se heurte cependant au refus de l’Ordre des médecins. Le risque devient élevé au bout de 50 jours. Les grévistes souffrent d’étourdissements intenses, ne contrôlent plus les mouvements de leurs yeux, le rythme cardiaque se ralentit. Les grévistes ont alors perdu en général 30% de leur poids, les muscles ne supportent plus le squelette, rendant impossible la station debout. A partir de ce stade, on peut s’attendre à de graves complications comme la défaillance des organes, et à la mort.

Des photos des grévistes de la faim à Naplouse, Cisjordanie, le 9 mai 2017

Des photos des grévistes de la faim à Naplouse, Cisjordanie, le 9 mai 2017