Les forces israéliennes ont brutalement réprimé avant-hier mercredi une manifestation dans le secteur de Sahl al-Biqeaa, dans la région de Tubas, en Cisjordanie occupée. La manifestation regroupait des paysans et des résidents de Tubas, qui brandissaient des drapeaux palestiniens et ont scandé des slogans contre la politique israélienne d’occupation. Les forces de sécurité sionistes ont fait un usage tellement massif de gaz lacrymogènes que 15 Palestiniens ont eu besoin de soins médicaux et que cinq d’entre eux ont dû être hospitalisé, y compris le gouverneur de Tubas.

La ville de Tubas, au nord-Est de la Cisjordanie

La ville de Tubas, au nord-Est de la Cisjordanie

Des affrontements ont éclaté tôt samedi matin dans le camp de réfugiés d’Aida, situé dans la ville de Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie occupée, à la suite d’un raid israélien. Les forces israéliennes ont attaqué plusieurs maisons dans le camp, officiellement pour arrêter des jeunes impliqués dans des affrontements qui se produisent régulièrement dans la région. Les forces israéliennes se sont affrontées avec des Palestiniens du camp, tirant des balles en acier revêtues de caoutchouc.

Les affrontements au camp d’Aida

Les affrontements au camp d'Aida

A l’initiative du réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens Samidoun, une semaine internationale de solidarité avec Georges Abdallah est organisée du 14 au 24 octobre prochain. Des événements sont déjà en cours d’organisation en Palestine, au Liban, en Jordanie, aux Etats-Unis, en Irlande, en France, en Allemagne, en Espagne et bien sur en Belgique où notre Secours Rouge organise un rassemblement le vendredi 20 octobre prochain.

Semaine internationale de solidarité pour Georges Abdallah du 14 au 24 octobre 2017.

Manifestation pour Georges Abdallah ce 20 octobre

Semaine internationale de solidarité pour Georges Abdallah du 14 au 24 octobre 2017.

Cette année, nous manifesterons à Bruxelles le 20 octobre de 17h30 à 18h30. Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste et antisioniste d’origine libanaise entamera sa 33e année de détention dans les prisons françaises. La manifestation sera suivie d’un apéro antirep’ au Local Sacco-Vanzetti.

Une manifestation aura lieu le lendemain à Lannemezan (France), devant la prison où il est incarcéré.

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Manifestation pour Georges Abdallah ce 20 octobre

Affiche pour la manifestation du 20 octobre

Les forces israéliennes ont effectué un raid dans la ville d’Abu Dis, dans le district occupé de Jérusalem dimanche matin, et ont noyé le secteur de gaz lacrymogènes sur les étudiants de l’Université Al Quds. Plusieurs étudiants, ainsi que des écoliers qui étaient également sur le campus, souffrent d’inhalation de ces gaz.

L’Université Al-Quds, ainsi que d’autres universités palestiniennes, ont été soumises à de nombreux raids militaires israéliens dans le passé. Six étudiants de l’Université d’Al Quds ont été abattus et blessés avec des balles en acier revêtues de caoutchouc pendant les manifestations d’avril. L’année dernière, l’armée a détruit les biens de l’école, blessé des étudiants pendant les affrontements, confisqué le matériel et les documents de l’école, et a même organisé un raid au cours d’une foire de livres pour les étudiants à faible revenus, confisquant tous les livres.

Le raid israélien de dimanche

Le raid israélien de dimanche

Le 3 septembre dernier, Georges Abdallah apparaissait sur une photo diffusée par Coup Pour Coup 31 arborant un t-shirt exigeant la libération d’Ahmad Sa’adat, secrétaire général du FPLP emprisonné à perpétuité en Israël. Le 5 septembre c’est Ahmad Sa’adat qui a répondu à cette photo en faisant diffuser une lettre ouverte en soutien au communiste libanais emprisonné en France. Voici un extrait (à lire en entier ici) :
« Ensemble, notre force se multiplie des douzaines de fois, renouvelée dans notre espoir et notre confiance en l’inéluctabilité de la victoire, la victoire de l’aube sur la nuit, la vérité sur les mensonges et l’hypocrisie. Tu es le témoin vivant de la fausseté des allégations relatives au «monde libre», à la «démocratie», à la «séparation des pouvoirs» et à «l’indépendance de la magistrature» dont la classe dirigeante se vante dans les forums médiatiques et les salles de conférences. Nous sommes enchaînés par les injustices courantes fabriquées aux États-Unis d’Amérique, qui sont les mêmes en Palestine, et je ne doute pas qu’il existe de nombreux exemples dans tous les bastions de l’impérialisme. »

Georges Abdallah solidaire d’Ahmad Sa’adat !

Georges Abdallah solidaire d'Ahmad Sa'adat !

Les forces d’occupation israéliennes continuent de refuser de remettre le corps du prisonnier palestinien Assad Raed Salhi, mort à 21 ans ce 3 septembre en détention. Salhi est décédé des suites des blessures qui lui avaient été infligées lors de son arrestation il y a un mois, lors d’une violente perquisition menée par les forces d’occupation avant l’aube au camp de réfugiés de Dheisheh. Salhi était un militant actif du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP), il a pris 5 balles dans l’abdomen et a été laissé à l’agonie durant 1h30 avant d’être emmené. Il n’était pas armé. Il a ensuite été détenu à l’hôpital Hadassah avec une lourde garde armée et avec interdiction de visites familiales alors même qu’il était dans le coma et nécessitait une assistance respiratoire pour survivre. A ce moment, sa détention a été prolongée plusieurs fois par le tribunal militaire d’Ofer en même temps que celle d’Abdel-Aziz Arafa, un autre jeune homme arrêté et blessé par balle (au pied et à la jambe) lors de la même descente, ce dernier a comparu au tribunal dans un lit d’hôpital.

A l’annonce de la mort de Salhi, de grandes manifestations spontanées ont éclaté dans le camp de Dheisheh afin d’honorer le prisonnier et de soutenir sa famille. Un grand chapiteau de deuil a été planté à l’extérieur de la maison familiale par de jeunes camarades de Salhi. Plutôt que de rendre le corps à la famille, les autorités israéliennes l’ont transféré à l’hôpital de Rishon Lezion. L’état israélien retient régulièrement les corps des martyrs et impose des conditions particulières afin d’empêcher les manifestations et le deuil lors des funérailles.

Assad Raed Salhi

Assad Raed Salhi

Les forces d’occupation israéliennes se sont affrontées à des manifestants palestiniens alors qu’elles escortaient, mardi matin dans la ville de Naplouse, plusieurs autobus de colons israéliens qui ont envahi le site dit du tombeau de Joseph. Deux Palestiniens ont été blessés et l’un d’eux a été arrêté dans les affrontements qui ont duré plusieurs heures et au cours desquels les militaires on tirés des balles en acier revêtues de caoutchouc et des grenades lacrymogènes.

Les affrontements dans la nuit de mardi à mercredi, à Naplouse

Les affrontements dans la nuit de mardi à mercredi, à Naplouse

L’ancien prisonnier franco-palestinien et militant pour les droits des prisonniers palestiniens Salah Hamouri a de nouveau été capturé par les forces d’occupation israéliennes lors d’un raid à son domicile à Jérusalem-Est dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 août 2017. Le 29 août dernier, Salah Hamouri a été placé en détention administrative, sans charge ni procès, pour une durée initiale de 6 mois (renouvelable à l’infini).

Liberté pour Salah Hamouri !

Liberté pour Salah Hamouri !

Jeudi soir, l’armée israélienne a lancé une opération, visant à des perquisitions et des arrestations, à Beit Rima, dans le nord de Ramallah, . Comme souvent lorsque ces raids agressifs sont menés, des affrontements ont éclaté entre les jeunes palestiniens qui jettent des pierres et se rencontrent en réponse à un feu direct, des balles en acier revêtues de caoutchouc et des gaz lacrymogènes, entraînant souvent des blessures graves, parfois mortelles. Cette fois-ci, ce sont cinq jeunes manifestants qui ont été blessés. Les blessés sont arrivés à l’hôpital gouvernemental de Salfit, tous avec des blessures par balle dans leurs membres inférieurs. Le tir mutilant dans les jambes avec des balles de petits calibres ou des balles acier-caoutchouc semble être devenue une pratique systématique des forces d’occupations.

Le raid israélien à Beit Rima

Le raid israélien à Beit Rima