La province de Şırnak, frontalière de la Syrie et de l’Irak, très majoritairement kurde, et dont les élus sont pratiquement tous affiliés au DBP (le pendant kurde du HDP) a été visée -dans le ville de Silopi- par une attaque très dure de la police turque qui était venue armée jusqu’aux dents pour arrêter des militants du YDG-H (voir notre précédent article). L’Assemblée populaire de Şırnak à annoncé qu’elle ne ferait plus confiance aux institutions turques et qu’elle s’auto-organisera autant que possible. Les médias turcs ont rapidement relayé cette annonce comme si c’était une déclaration d’indépendance ou d’autonomie, ce que les représentants de l’Assemblée ont démenti. « Nous n’avons pas déclaré l’autonomie ou l’indépendance, mais nous ne reconnaissons plus l’État fasciste, colonialiste et négationniste […] nous allons nous gouverner nous-mêmes » a déclaré la co-présidente du DBP de Şırnak.
Voir notre dossier ‘Notes sur le Kurdistan’.
![Un blindé de la police turque à Silopi. Un blindé de la police turque à Silopi.](https://secoursrouge.org/wp-content/uploads/sites/24/2015/08/jpg_silopi-de-guvenlik-gucleri-ile-pkk-lilar-arasinda-catisma-cikti-olu-ve-yaralilar-var-5921707.jpg)
Un blindé de la police turque à Silopi.