L’ACLU (Union Américaine des Libertés Civiles) a récemment obtenu des éléments prouvant que les « simples » services de police américains recouraient désormais à Facebook, Twitter et Instagram pour identifier, surveiller et localiser les manifestants. Les trois sociétés n’autorisent pas elles-même cette surveillance, la police passe par l’intermédiaire de Geofeedia, une société qui fournit de nombreuses données à qui les demande, principalement des services de maintien de l’ordre. Les trois sociétés ont depuis coupé l’accès de Geofeedia à leurs services, mais il faudra probablement très peu de temps pour qu’un autre trajet soit trouvé. L’ACLU plaide pour que les boites du web cadenassent mieux leurs logiciels face à ce genre de société.
L’occasion de rappeler une fois de plus que ce n’est pas rendre service que de prendre ses co-manifestants en photo.
Geofeedia