Contrairement à la NSA, le FBI a un train de retard en matière de sécurité informatique. Afin de protéger les diverses infrastructures gouvernementales américaines et de mettre au point des systèmes de surveillance plus efficaces, le Bureau doit engager une grande quantité de hackers. Selon le directeur du FBI -James Comey- lui-même, c’est un chemin semé d’embûches: la culture hacker est actuellement plutôt anti-policière, et les hackers trouvent facilement des emplois bien plus lucratifs et bien moins légaux qu’au sein de la police fédérale américaine.
Lors d’une conférence devant une école de criminologie new-yorkaise, le patron du FBI a suggéré que son agence n’avait d’autres choix que de laisser les hackers fumer de l’herbe sur leur lieu de travail, ayant lui-même du refuser des recrues qui se présentaient sous influence à leur entretien d’embauche. Malgré ces déclarations, il y a peu de chances que les règles du FBI ne s’assouplissent, James Folley a essuyé de nombreuses critiques après avoir évoqué ce sujet.
James Comey