À Pampelune, la chanson No hay tregua du groupe basque Barricada, chantée par les supporters du club de football Osasuna pour galvaniser l’équipe à la reprise après la mi-temps, a été interdite sur demande de la police. Le dirigeant José Andrés Burguete a expliqué que certaines paroles, utilisées par des supporters pour lancer des slogans jugés susceptibles d’entraîner des sanctions contre le club navarrais, ont motivé cette décision. Depuis la saison dernière, No hay tregua a été remplacée par En blanco y negro, jugée acceptable par la police, mais elle continue d’être entonnée a cappella par les fans d’Indar Gorri en tribune sud, où elle accompagne les équipes et anime les chants de solidarité et de combat contre l’adversaire.

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En janvier 2019, six jeunes (quatre majeurs et deux mineurs) ont été arrêtés à Saragosse lors d’une manifestation antifasciste contre un meeting de Vox. Ils ont été accusés de trouble à l’ordre public et d’atteinte à l’autorité. La justice leur a infligé des peines sévères : quatre ans et neuf mois de prison chacun, des amendes et des frais de justice pour un total de 200 000€, et de la probation pour les mineurs. Grâce à l’importante mobilisation, le gouvernement espagnol a amnistié deux d’entre eux le 23 septembre 2025 : Francisco Javier Aijón (« Javitxu ») et Adrián Latorre qui avaient déjà passé respectivement 491 et 526 jours en prison. Les deux autres prisonniers politiques antifascistes, Imad et Daniel, restent incarcérés sans qu’aucune explication ne justifie pourquoi la même mesure ne leur a pas été appliquée. Samedi 1er novembre, environ 1 000 personnes ont défilé pour leur libération dans le centre de Saragosse, répondant à l’appel de la plateforme « Liberté 6 de Saragosse », alors qu’une nouvelle manifestation est organisée le 20 novembre prochain par la Coordination antifasciste de la capitale aragonaise à l’occasion des 50 ans après la mort de Franco.

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Rappeur, militant communiste et antifasciste, il est emprisonné depuis le 16 février 2021 et a été condamné à plusieurs années de prison pour « apologie du terrorisme » pour ses morceaux et prises de position contre la monarchie ou en soutien aux prisonniers des GRAPO (voir ici). Récemment, il a été transféré à la prison de Lledoners. Voici la nouvelle adresse pour lui écrire :

Pablo Rivadulla Duró · Centre Penitenciari de Lledoners · C-55, km. 37 · 08250 Sant Joan de Vilatorrada (BARCELONA)

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Dans une lettre écrite le 30 juillet 2025 et récemment parvenue à ses soutiens, le prisonnier antifasciste Marcos Martín Ponce alerte sur la poursuite de la politique de négligence médicale dont est victime María José Baños, combattante des GRAPO emprisonnée depuis des décennies (voir notre article).

Cette fois, j’écris sur l’absence totale de soins médicaux que nécessitent les maladies de Marijo. Voyons voir, à ce stade, je ne pense pas que cela surprenne qui que ce soit que la bourgeoisie espagnole soit déterminée à écraser les communistes les plus conséquents. […] C’est un avertissement à tous : « Si vous osez lutter contre le fascisme, nous vous écraserons. » Tel est le message adressé à la classe ouvrière alors que les tambours de la guerre résonnent dans le monde entier et que l’État espagnol collabore activement sur tous les fronts impérialistes. Jamais auparavant on n’a vu autant de lois « antiterroristes » appliquées pour contenir la conscience antifasciste des travailleurs. C’est dans ce contexte que nous situons l’offensive fasciste de l’État contre les prisonniers politiques malades. La véritable maladie de ces prisonniers politiques, c’est la prison ; ce sont des décennies de maltraitance physique, psychologique, sanitaire et alimentaire. Telles sont les causes de leurs maladies, et la négligence n’en est que la continuation. (lire la suite)

María José Baños est une prisonnière antifasciste des GRAPO (Groupes de résistance antifasciste du premier octobre) qui est victime d’une politique de négligence médicale après plusieurs décennies de détention (voir notre article). Lors de l’avant-dernière étape de la Vuelta, le Mouvement Anti-Répression de Madrid a organisé une action de soutien à la prisonnière politique en peignant un graffiti sur la chaussée sur laquelle passaient les cyclistes.

Lundi 25 août, des pierres ont été jetées sur la devanture de la filiale d’assurance allemande Allianz à Altsasu-Alsasua, en signe de solidarité avec la révolutionnaire allemande Daniela Klette (voir notre article). Cette action a été revendiquée par un texte publié sur Indymedia : « Les mots sont importants, certes. Mais lorsqu’ils restent de simples mots, ils ne servent à rien, ce ne sont que des mots creux. Ces mots perdent leur sens. Lorsque nous disons être solidaires et réclamer la libération des prisonniers, ou lorsque nous exigeons la liberté du peuple palestinien, nous devons être cohérents » (voir ici).

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Ce 7 septembre, Victoria Gómez Mendez fêtera ses 71 ans derrière les barreaux. Militante du Parti Communiste d’Espagne (Reconstitué) – PCE(r) depuis 1975, elle rejoint en 1995 le Groupe de résistance antifasciste du premier octobre (GRAPO). Durant les années 80, 90 et 2000, elle est arrêtée et emprisonnée à plusieurs reprises par l’État espagnol et la France. Elle a été condamnée à plusieurs dizaines d’années de prison pour des actions revendiquées par les GRAPO. Afin de briser son isolement, ses soutiens appellent à lui écrire pour son anniversaire à cette adresse :

Victoria Gómez Mendez · Centro Penitenciario a Lama · 36830 A Lama · Pontevedra · España

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