La direction d’Air France va déposer plainte ce mercredi à la suite de l’ouverture d’un compte sur Facebook recensant les pilotes non grévistes de la compagnie française. La plainte sera déposée auprès du Tribunal de grande instance de Bobigny pour « entrave à la liberté du travail, détournement de fichiers et abus de confiance », a indiqué le porte-parole de la compagnie, précisant avoir saisi Facebook et la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) dès mardi. Selon lui, Facebook a demandé mardi après-midi la clôture de ce « faux profil » baptisé « Anti-jaunes Patrick ».

Les pilotes d’Air France ont entamé lundi une grève pour s’opposer notamment au développement de la filiale à bas coûts Transavia. Depuis lundi, la grève est massivement suivie, par 75% des pilotes.

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Les députés français ont approuvé hier mardi l’interdiction administrative de sortie du territoire d’un ressortissant français « dès lors qu’il existe des raisons sérieuses de croire qu’il projette des déplacements à l’étranger ayant pour objet la participation à des activités terroristes, des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité ou sur un théâtre d’opérations de groupements terroristes et dans des conditions susceptibles de le conduire à porter atteinte à la sécurité publique lors de son retour sur le territoire français ».

D’une durée de six mois, renouvelable jusqu’à deux ans, cette interdiction conduira au retrait immédiat du passeport et de la carte d’identité de la personne concernée qui recevra un récépissé valant justification de son identité. Les personnes faisant l’objet de cette interdiction seront signalées dans le Système d’information Schengen utilisé par les pays de l’espace européen sans frontière. Les compagnies de transport auront interdiction de prendre ces personnes dès lors qu’elles auront été alertées par les autorités de leur présence dans leur système de réservation. La violation de cette interdiction, punie de trois ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende, constituera un motif pour arrêter à leur retour.

Le projet de loi, qui cible également l’apologie du terrorisme sur internet, devrait être voté en procédure d’urgence (une seule lecture) à l’issue des débats aujourd’hui mercredi.

Militant et délégué syndical dans le groupe SNI (Société Nationale Immobilière) dont il était salarié depuis 20 ans, Marc Boucoiran a fait l’objet d’un licenciement contre l’avis de l’inspection du travail en 2012. Le patron de la SNI a engagé cette procédure suite à un mouvement social contre le plan social ADOMA. Un mouvement de solidarité a permis d’obtenir le retrait de l’autorisation de licenciement en vue de sa réintégration, mais tout a été mis en œuvre pour empêcher le retour du syndicaliste dans l’entreprise.

La préfecture de police de Paris a annoncé hier jeudi son intention d’utiliser des drones pour « obtenir des informations sur des zones à risques » sans « exposer les policiers à un danger potentiel », notamment en cas d’émeutes ou de prise d’otages. Deux engins, dont un doté d’une caméra pour vision nocturne, seront testés le 19 septembre au stade Duvauchelle de Créteil (Val de Marne), lors d’un match de foot. Conformément à la réglementation, ils ne pourront pas voler au-dessus d’espaces privés ou suivre des groupes de personnes.

Concrètement, seront expérimentées d’une part des micro-drones de 1 à 2 kg, équipés d’une caméra et dotés d’une autonomie d’une demi-heure, et des mini-drones, filaires, d’environ 20 kg avec une hélice de 2,50 m , dotés de deux caméras dont une thermique pour la vision nocturne et d’une autonomie d’environ une heure. Ils seront capables de faire des vols stationnaires et s’élèveront jusqu’à environ 50 mètres d’altitude.

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Jugés et condamnés pour appartenance à ETA, Ekaitz, Asier et Zuhaitz, trois militants basques devraient être incarcérés dans un centre de détention définitif proche du pays basque et non à la maison d’arrêt de Marseille, éloignés de leurs familles, à des centaines de kilomètres de leur domicile. À la Maison d’Arrêt de Marseille les droits des prisonniers sont bafoués quotidiennement: l’alimentation, le traitement par les fonctionnaires, les dimensions de la cour qui empêchent la réalisation d’exercices physiques et mille autres ennuis. Ils ont décidé d’entrer dans une lutte en n’acceptant pas de regagner leurs cellules, ce qui leur vaut d’aller au cachot. L’épreuve de force dure depuis 6 semaines.

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Mardi 9 septembre, vers 10 heures, une cinquantaine de militants opposés au barrage de Sivens ont fait irruption à l’hôtel du département à Albi. Ils ont d’abord investi le hall puis le premier étage, pendant que le président du département rencontrait à Paris la ministre de l’écologie. Pendant près de deux heures, les opposants ont réclamé haut et fort un moratoire et l’arrêt des travaux de déboisement lancés la semaine dernière sur le site du Testet.

Une trentaine de policiers a mis plus d’une heure pour évacuer les manifestants. Au cours des affrontements, le responsable du SDRT, les ex-renseignements généraux a reçu un coup de tête d’un manifestant. Le policier a eu le nez cassé. L’agresseur présumé, un homme âgé de 55 ans a été placé en garde à vue.

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Un meeting est organisé le vendredi 19 septembre à la Bourse du travail de Saint-Denis pour dénoncer la criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine.

– Criminalisation de l’appel au boycott : le maintien en vigueur des circulaires dites Alliot Marie/Mercier qui incite les procureurs à poursuivre les militants qui appellent au boycott de produits israéliens.

– Interdiction de manifester : le gouvernement Valls a interdit deux manifestations à Paris les 19 et 26 juillet.

– Poursuites judiciaires envers des militantes et militants lors de ces manifestations

Dans le cadre de la campagne antifasciste internationale en mémoire de la mort de Pavlos Fyssas, poignardé il y a un an par un fasciste, le collectif Coup pour Coup 31 organisera une soirée en hommage à Pavlos et en soutien aux prisonniers révolutionnaires grecs au café ‘Le Communard’ (Place Arnaud Bernard), le 18 septembre à partir de 20h.

Soirée en hommage à Pavlos

Soirée en hommage à Pavlos

Des échauffourées entre opposants et forces de l’ordre ont fait lundi un blessé léger sur le chantier du barrage controversé de Sivens (Tarn), tandis que le Conseil général réaffirmait le bien-fondé du projet. Vers 16 heures, les gendarmes ont délogé à l’aide de gaz lacrymogènes des opposants, dont cinq s’étaient enterrés à mi-buste sur un chemin d’accès au chantier afin d’empêcher l’entrée d’engins de défrichement.

Parmi les opposants « enterrés », une jeune femme s’est évanouie lors de l’action des forces de l’ordre, elle a qu’une cheville foulée. Les engins de défrichement ont finalement pu pénétrer sur le site.