140 salariés de l’équipementier automobile Lisi Automotive Nomel à La Ferté-Frênel bloquent l’accès de l’usine depuis mardi matin. Ils bloquent les camions, mais ils n’empêchent pas les non-grévistes et les intérimaires de travailler. Douze grévistes, dont le délégué syndical (CGT), sont convoqués devant le tribunal de grande instance d’Argentan ce jeudi matin.

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Lundi 21 avril, fin d’après-midi, un énorme dispositif de police s’est déployé pour expulser les occupants de deux maisons squattées à Toulouse: une vingtaine de fourgons de CRS et de CSI. Suite à un ultimatum, considérant la présence d’enfants et de personnes âgées, les personnes présentes préfèrent partir d’elles-mêmes. Un commissaire exige qu’une personne qui l’accompagne pour audition 40 personnes sont sur place et commencent à partir quand des policier de la BAC se saisissent d’un occupant (sans doute désigné « responsable à auditionner »). Ses amis accourent, les policiers sortent matraques, flash-ball et grenade de dispersion, CRS et CSI chargent dans le tas.

Une personne qui avait pris plusieurs photos se fait arracher son appareil photo, puis les policiers shootent dedans afin de le réduire en morceaux. Trois personnes prennent des coups, se font tabasser au sol puis embarqués, crane ouvert, arcades défoncées. Une autre qui s’en allait à l’opposé des policier se fait tirer dessus au flash-ball. Tir tendu, depuis l’autre coté de la route, à pas plus de 5 mètres. A l’hôpital, on constate qu’une bonne partie des os autour de sa pommette droite, sous son œil, sont en bouillie. Quatre personnes embarquées sont placées en garde à vue pour violation de domicile. Trois d’entre elles sont sorties: une sans suites, une avec un rappel à la loi, et une avec une convocation pour un procès devant la chambre correctionnelle de Toulouse.

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Le ministre de l’intérieur français vient de présenter un plan de lutte « Contre la radicalisation violente et les filières terroristes », l’une des mesures phares est la création d’un site internet destiné aux parents pour que ceux-ci puissent dénoncer leur enfant qui « dériverait vers le terrorisme ». Autres mesures prévues : le repérage des visiteurs de sites illégaux, la création de « cyber-patrouilles » (il n’y a pas plus de précision que ce terme vague…), la création d’un cadre légal étendu à la cyber-infiltration sous pseudonyme, l’extension du droit à prélever à distance des données sur des cibles. Les Fournisseurs d’accès à Internet seront obligés de supprimer plus rapidement les contenus illégaux.

Un document de 2010 du Government Communications Headquarters (GCHQ britannique) révèle que la DGSE avait accès « libre et total » aux réseaux d’Orange et flux de données qui y transitent. En outre, les agents de la DGSE et d’Orange coopèrent à casser le chiffrement des flux de données correspondants. Ces activités ont lieu hors de tout cadre légal et judiciaire.

pour en savoir plus

Les deux personnes suspectées d’appartenir à la mutuelle des fraudeurs,
perquisitionnées, interpellées et relâchées après 27h de garde-à-vue, ont été auditionnées par la Brigade financière. Aujourd’hui, la presse
affirme que Transpole ne porte pas plainte, contrairement à ce qui a été
dûment signifié et entendu en audition : les enquêteurs se sont entretenus
par téléphone avec le chef du contrôle pour Transpole. Considérant le manque de fondement de leur plainte, et par là-même la nullité de leur conseil juridique, l’entreprise serait-elle en train de reculer ? En effet, l’incitation à la fraude (ce qui reste à prouver) n’est pas une incitation à commettre un crime ou un délit, tel que l’interdit la loi, mais une incitation à commettre une simple contravention, ce qui n’est pas puni du tout. Ils devront trouver autre chose pour criminaliser la Mutuelle des fraudeurs.

Il y a actuellement plus de 5.000 Palestiniens détenus par Israël, dont plusieurs centaines en « rétention administrative », c’est-à-dire sans jugement ni même mise en examen, pour des durées indéfinies. Parmi ces prisonniers, plus de 200 sont des enfants, condamnés à de lourdes peines de prison pour un jet de pierres alors qu’ils défendent leur propre village, et qui sont systématiquement soumis à torture et traitements dégradants.

Jeudi 17 avril a lieu la Journée des prisonniers palestiniens: à Paris, rassemblement de 17 à 19 heures place de la Fontaine Saint-Michel (métro Saint-Michel)

Quentin Torselli, 29 ans, Damien Tessier, 29 ans et Emmanuel Derrien, 24 ans, ont tous trois été grièvement blessés à l’oeil le 22 février par des projectiles tirés selon eux par des armes à balles souples (à courte portée de type Flash-ball ou à longue portée de type LBD40) utilisées par les forces de police. Tous trois porté plainte pour « violences volontaires avec armes » et réclament l’ouverture d’une information judiciaire. Une enquête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été ouverte suite à ces plaintes, auxquelles s’ajoutent deux autres déposées par deux journalistes indépendants touchés par des projectiles tirés par les forces de l’ordre.

En marge des manifestations réactionnaires contre le mariage pour tous, le 1er juin 2013, nt cette manifestation n’ayant été publié que la veille, ce n’est que sur place que les participants en furent informés. Les forces de l’ordre procèderont à un contrôle d’identité avec une fouille au corps des personnes présentes. Ces dernières recevront une convocation devant le tribunal. Le ministère public a requis une amende de 20 € par prévenu. Le tribunal a déclaré que la violation de l’arrêté n’était pas consituée et a relaxé les huit prévenus, sous les applaudissements de la salle.

En grève depuis le 3 avril, les salariés d’H&C SA ont surtout eu droit à un passage de l’huissier qui a relevé les identités de tous les présents pour mieux les assigner, ce mercredi après-midi, devant le tribunal de grande instance (TGI) de Lille. La procédure en référé d’heure en heure a été lancée par la direction de la holding H&C Réunis qui avance un « trouble manifestement illicite », une entrave à « la liberté du commerce et de l’industrie » et au « droit de propriété », un manque en chiffre d’affaires de l’ordre de 425 000 euros, etc. et réclame le déblocage du site.

Un représentant du personnel, accompagné de salariés, se rendra donc ce mercredi à 14 h, dans la salle « E » des référés. Et dans le même temps, sur le site de l’usine où la poursuite de la grève a été votée, le reste des grévistes devrait pour alors savoir si la reprise de Lucky textile est validée, ou pas, par le tribunal de commerce. Avec vingt-trois licenciements à la clé.