Un des deux hommes arrêtés après des attaques incendiaires à Tarbes et Pau revendiquées par un Groupe d’Action Directe International était jugé ce lundi en comparution immédiate à Tarbes, le parquet antiterroriste de Paris s’étant dessaisi. Après avoir fait une déclaration politique devant les magistrats du tribunal correctionnel, le prévenu a été reconnu coupable de tous les faits reprochés et a été condamné à deux ans de prison ferme. Le parquet avait requis 4 ans et il en risquait 10. Le condamné est un Français de 31 ans. Aucune charge n’a été retenue contre un Espagnol de 39 ans, placé lui aussi en garde à vue la semaine dernière à Pau par la Sous-direction antiterroriste et la direction interrégionale de la police judiciaire de Bordeaux.

Le prévenu a notamment déclaré au procès: «Je revendique ces attaques en soutien aux compagnons anarchistes emprisonnés et contre les conséquences des politiques libérales appliquées en Europe. L’ascenseur social ne fonctionne pas. Le capitalisme, ce système féodal dans lequel la vie entière d’un individu est déterminée à la naissance, il est là le vrai terrorisme, quand des familles sont jetées à la rue, quand des parents ne peuvent plus nourrir leurs enfants, quand la dignité humaine est piétinée. Regardez votre terrorisme dans les yeux avant de juger le mien.»

procès attaques incendiaires tarbes

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Le 12 juillet dernier la police est intervenue pour vider un immeuble vacant, rue Planterose occupée par des familles sans logis en détresse avec enfants bas âge. Ces personnes ont été expulsées le 16 Juillet suite à une forte médiatisation. Le 19 Juillet, 4 militants du DAL33 sont mis 12h en garde et vue. Leurs logements sont perquisitionnés et leurs effets personnels sont saisis. La garde a vue a été renouvelée le 19 Septembre.

Le Parquet de Bordeaux attaque 5 membres de l’association Droit Au Logement 33 sous prétexte d’une prétendue violation de domicile. Ils encourent 1 an de prison et 15000 euros d’amende. Une première réunion d’organisation du comité de soutien au DAL33 et aux 5 accusés se tiendra le 24 février 2014 à 20h au local 8 rue de la Course 33000 Bordeaux.

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À l’été 2010, le ministre de l’Intérieur porte plainte contre les sites web Indymedia Grenoble et Le Jura Libertaire, désignés comme « hostiles à la police » pour avoir relaté les exactions policières perpétrées dans le quartier populaire de la Villeneuve (banlieue de Grenoble). Après trois ans d’enquête, le procès du Jura Libertaire fixé au 14 novembre 2014. La CNT-Jura organise la solidarité avec Le Jura Libertaire. Première soirée de soutien lors du week-end national de commémoration des victimes de crimes policiers, vendredi 14 mars à Hauteville-Lompnes (Haut-Bugey).

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Quelques 300 personnes s’étaient rassemblées hier après-midi à proximité du portique écotaxe de Brec’h (Morbihan) pour réclamer la gratuité des routes en Bretagne, mais aussi et surtout toujours pour dénoncer l’écotaxe. Les CRS et la gendarmerie mobile avaient interrompu la circulation sur la 2X2 voies dès 10h et s’étaient positionnés devant le portique. Quand ils ont voulu s’en approcher, les manifestants ont essuyé des tirs de gaz lacrymogène. Ils ont répliqué par des jets d’oeufs et de fusées de détresse. Un CRS et trois manifestants ont été blessés. Les forces de l’ordre ont procédé à trois interpellations.

Manifestation au portique écotaxe de Brec'h

Manifestation au portique écotaxe de Brec’h

Des milliers de Kurdes ont défilé sans incident samedi à Strasbourg pour réclamer la libération du leader du PKK Abdullah Öcalan, emprisonné en Turquie, et des progrès dans l’enquête sur l’assassinat de trois militantes kurdes. Les Kurdes ont choisi de manifester une nouvelle fois dans la ville du Conseil de l’Europe et du Parlement européen, quinze ans jour pour jour après l’arrestation du chef du PKK. « Libérez Öcalan », « Indépendance du Kurdistan », scandait la foule des manifestants qui avançaient derrière des banderoles clamant les mêmes slogans.

Deux hommes ont été arrêtés et placés en garde à vue dans l’enquête sur des attaques incendiaires à Tarbes et Pau. Les deux hommes, un Français de 31 ans et un Espagnol de 39 ans, ont été interpellés à Tarbes (Hautes-Pyrénées) dans le cadre d’une enquête dirigée par le parquet antiterroriste de Paris. En matière antiterroriste, une garde à vue peut être prolongée jusqu’à 96 heures. Les investigations, menées en cosaisine par la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et la direction interrégionale de la police judiciaire de Bordeaux, avaient été lancées après deux attaques incendiaires à Tarbes en décembre.

La première, le jour de Noël, avait visé la prison de Tarbes. la seconde, deux jours plus tard, le 35e régiment d’artillerie parachutiste (RAP).
Ces attaques, qui n’avaient fait que peu de dégâts, avaient été revendiquées début février par Groupe d’Action Directe international (Gadi). Une troisième attaque incendiaire a visé dans la nuit de vendredi à samedi à Pau l’Église de la Science chrétienne.

EDIT : Le français de 31 ans est Damien Camelio, condamné à 2 ans de prison.

L'attaque incendiaire contre un bâtiment de l'armée à Tarbes

L’attaque incendiaire contre un bâtiment de l’armée à Tarbes

Après une manifestation dans l’après midi devant les locaux l’office de l’immigration (OFI), une dizaine de sans papiers se sont rendus place de la République en vu du rassemblement hebdomadaire de 18h (rassemblement qui a lieu depuis août 1996). Ils ont été encerclés par des CRS. La police demande à l’un d’eux de venir discuter avec eux. L’un d’entre eux se déplace vers les policiers qui alors l’arrêtent immédiatement. Les autres sans papiers présents protestant, un nouveau sans papier est arrêté.

Le CSP59 demande la libération immédiate des deux personnes interpelées et appelle à un rassemblement demain jeudi 13 février à partir de 18 heures devant le commissariat central de Lille (Lille Sud).

Samedi soir une réunion publique du Front National dans le cadre des élections municipales se tenait à la salle de la Cité à Rennes. Les différents groupes antifascistes, environ 500 personnes au départ, s’étaient donnés rendez-vous non loin de là. Pour éviter d’éventuels heurts 200 policiers avaient été déployés dans ce secteur. Les premiers accrochages avec les forces de l’ordre se sont déroulés vers 19 h 30 alors que les manifestants marchaient vers le local de campagne du Front National. Plusieurs vitrines d’agence immobilière ont été brisées ainsi que celle d’une banque. Un poste de police situé à également été pris pour cible et une voiture a été incendiée.

Vers 20 h environ 350 personnes, pour la plupart le visage dissimulé, se sont regroupées place Sainte-Anne. Là des bouteilles de verre, des pierres, des pavés, des bouts de bois ont été lancés en direction des CRS qui les bloquaient. Un canon à eau et des jets de gaz lacrymogène ont été utilisés pour repousser les manifestants. La manifestation s’est finalement dispersée vers 20 h 30. De son côté le FN a tenu son meeting devant quelques dizaines de personnes. Au moins trois manifestants ont été interpellés et cinq policiers ont été légèrement blessés.

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Cela fait maintenant plus d’une semaine que les étudiants réunionnais manifestent pour exiger un aménagement de leur calendrier scolaire. Après un relatif retour au calme, les manifestations ont repris hier suite à l’inaction des autorités académiques. A Saint-André, les forces anti-émeutes ont utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser le rassemblement spontané des étudiants. Ces derniers ont mis le feu à des véhicules et à des poubelles. Au final, sept jeunes ont été interpellés. A Bras Panon, deux jeunes ont également été interpellés à l’issue d’un rassemblement. Le recteur a annoncé hier soir son intention de rencontrer une délégation d’étudiants ce mardi.

Voiture incendiée au Port, à la Réunion

Voiture incendiée au Port, à la Réunion

La société israélienne SodaStream, un fabricant d’appareils de gazéification de boissons dont l’usine est située dans une colonie israélienne en Cisjordanie occupée est sponsor du festival d’Angoulême et y tenait un bar d’eau gazéifiée et aromatisée. Brandissant des pancartes « Bulles de Sodastream, Larmes de Palestine » une quinzaine de manifestants de Charente Palestine Solidarité sont intervenus, immédiatement délogés manu militari par une vingtaine de policiers et CRS.

vs sodastream angoulême

vs sodastream angoulême