Au moins 80 Palestiniens ont été blessés vendredi lorsque les forces israéliennes ont tiré des balles en caoutchouc et des grenades lacrymogènes pour disperser des rassemblements dans différentes zones de la Cisjordanie occupée. Parmi les blessés figurent cinq journalistes. 24 Palestiniens ont été blessés dans le village de Beita, à Naplouse. Dans la ville de Beit Dajan, à Naplouse, 45 personnes ont été blessées dont huit avec des balles en caoutchouc, dont deux ambulanciers et un journaliste, et 37 cas de suffocation au gaz, dont deux journalistes. À Kafr Qaddoum, à l’est de Qalqilya, 11 Palestiniens ont été blessés par des balles en caoutchouc lors d’une confrontation avec l’armée d’occupation. Chaque semaine, les Palestiniens organisent des manifestations contre les colonies juives illégales dans différentes parties de la Cisjordanie, notamment dans les villages de Beita, Beit Dajan et Kafr Qaddoum.

Le Conseil d’Etat algérien a interdit le Parti Socialiste des Travailleurs (PST) et fermé ses locaux. Cette décision fait partie d’une offensive générale menée en ce moment contre les forces de gauche, les groupes d’opposition et les organisations syndicales et le mouvement du Hirak, par le gouvernement d’Abdelmadjid Tebboune. On arrête presque tous les jours des militants, des étudiants, des journalistes et des universitaires, comme Fethi Ghares, porte-parole du « Mouvement Démocratique et Social » (MDS), et Kaddour Chouicha, dirigeant du syndicat « Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie » (CGATA). En 2021, les prisons algériennes ont dû accueillir 300 nouveaux prisonniers politiques. Des milliers de personnes ont fait les frais de procédures judiciaires et de mesures de détention préventive, et des procédures de dissolution ont été ouvertes contre plusieurs groupes de gauche, dont le PST, l’« Union pour le Changement et le Progrès » (UCP) et le « Rassemblement Actions Jeunesse » (RAJ). Le PST avait déjà été menacé de dissolution, suite à une plainte déposée le 26 avril 2021 par le Ministre de l’Intérieur. Le PST appelait alors au boycott des élections du 12 juin.

 

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Les forces d’occupation israéliennes ont blessé plusieurs Palestiniens en Cisjordanie occupée mercredi. Deux jeunes Palestiniens ont ainsi été blessé par balle lors d’une manifestation dans le camp de réfugiés d’Ein El-Sultan, dans la ville de Jéricho, qui ont été transportés à l’hôpital. La manifestation a été organisée pour protester contre la présence des forces d’occupation israéliennes pour assurer la protection des colons. Les forces d’occupation ont tiré des balles réelles, des grenades lacrymogènes et des grenades paralysantes sur les manifestants palestiniens, qui ont répondu en brûlant des pneus. Plusieurs manifestants ont été soignés sur place pour avoir été asphyxiés par les gaz lacrymogènes.

Mohammad Al Dakhil, Adham Mabrook et Ashraf Mubaslat appartenaient à la Brigade des martyrs d’Al Aqsa, la branche armée du Fatah. Leur cellule aurait mené au moins cinq attaques de harcèlement (des tirs à l’arme automatique) contre des positions de l’armée d’occupation israélienne en Cisjordanie au cours des derniers mois. Ils circulaient dans leur voiture lorsqu’ils sont tombés dans une embuscade des forces spéciales israélienne. Quelques heures plus tard, des milliers de personnes se sont rassemblées dans le centre de Naplouse alors que les corps des trois hommes, enveloppés dans des drapeaux palestiniens, étaient portés en l’air pour être enterrés. De nombreuses personnes en deuil ont tiré des coups de feu en l’air en signe d’hommage.

Neuf Palestiniens ont été blessés lundi lors de violents affrontements avec les forces d’occupation israéliennes dans la ville de Kafr Aqab, au nord-est de Jérusalem. Les forces d’occupation israéliennes ont pris d’assaut la ville dans l’après-midi et ont commencé à tirer des balles en caoutchouc et des grenades lacrymogènes sur les jeunes hommes, qui ont répondu en lançant des pierres. Les forces israéliennes ont également fait des descentes dans des magasins et des maisons et ont bloqué des routes pendant leur campagne dans la ville. Les ambulanciers ont assisté neuf blessés au cours des événements, trois par balle et cinq autres d’avoir inhalé trop de gaz lacrymogènes. Un autre a souffert d’une fracture lorsque les forces israéliennes l’ont poursuivi.

De nombreux manifestants Palestiniens ont été blessés hier vendredi par balles réelles et métalliques enrobées de caoutchouc, en plus de dizaines de cas de suffocation lors d’affrontements avec les forces d’occupation en Cisjordanie. À Jabal Sabih, dans la ville de Beita, au sud de Naplouse, deux manifestants ont été blessés à balles réelles, sept à balles en métal enrobées de caoutchouc et des dizaines de personnes ont été asphyxiées par des gaz lacrymogènes. La ville de Beita est le théâtre d’affrontements quotidiens depuis plusieurs mois, dans le cadre de manifestations de protestation contre l’avant-poste de la colonie « Givat Avitar » au sommet du mont Sabih.

À Kafr Qaddoum, 3 civils ont été blessés par des balles en métal recouvertes de caoutchouc et des dizaines ont été asphyxiés lors de la répression par les forces d’occupation de la marche hebdomadaire anti-implantation réclamant l’ouverture de la rue fermée de la ville. C’est dans ce contexte que les forces d’occupation ont pris d’assaut le village à l’aube et ont arrêté les deux jeunes, Qusay Adnan Juma’a (27 ans) et Musa Abdel Latif Qaddoumi (21 ans). La famille du jeune Qaddoumi a rapporté que les soldats ont emmené leur fils pieds nus et ne lui ont pas permis de porter des vêtements d’hiver pour se protéger du froid intense et de la très basse température ambiante.

 

Un manifestant a été tué dimanche alors que des milliers de Soudanais convergeaient une nouvelle fois vers le palais présidentiel de Khartoum pour dénoncer le putsch du général Abdel Fattah al-Burhane. Comme à la veille de toute mobilisation contre le pouvoir militaire, les autorités ont procédés à des rafles (on compte 45 militants arrêtés préventivement). Malgré cela, malgré les soldats en armes bloquant routes et ponts et les blocs de ciment installés devant le QG de l’armée et le palais présidentiel, les manifestants ont avancé en scandant « Oeil pour oeil » et « les militaires à la caserne ». Des manifestations ont eu lieu à Gedaref, Kessala et Wad Madani (est), au Darfour (ouest), à Kosti (sud) ou Dongola et Atbara (nord). Un jeune homme de 27 ans a été tué par le tir d’un projectile à la poitrine. Depuis le putsch, 79 manifestants ont été tués.

Une manifestation a eu lieu lundi, dans la ville de Saïda, à l’occasion de la venue de l’ambassadrice de France Anne Grillo, pour revendiquer la libération de Georges Abdallah. Les militants se sont rassemblés à l’entrée de la salle de cinéma de la ville où se déroulait un programme en présence de l’ambassadrice. Après l’arrivée d’un nombre croissant de manifestants devant la salle, des forces de sécurité supplémentaires ont été déployées sur les lieux et des affrontements ont même éclaté. Des manifestants ont été légèrement blessés et l’ambassadrice Grillo a dû attendre à l’intérieur du bâtiment pendant environ une heure. Le députe nassériste Oussama Saad a par ailleurs reçu l’ambassadrice dans son bureau à Saïda pour renouveler sa demande de libération de Georges Abdallah. Cette mobilisation fait écho à l’attente de la décision du Tribunal Administratif de Paris qui doit rendre sa décision le 10 février prochain à propos de l’arrêté d’expulsion de Georges Abdallah, condition à sa libération et son retour au Liban.

 

Des dizaines de manifestants palestiniens ont été blessés lors d’affrontements avec des soldats israéliens près de trois villes de Cisjordanie. De violents affrontements ont éclaté dans des villages situés au sud et à l’est de la ville de Naplouse, au nord de la Cisjordanie. Les soldats israéliens y ont blessé 13 manifestants avec des balles en métal recouvertes de caoutchouc. Des affrontements ont également éclaté dans la ville d’Hébron, au sud de la Cisjordanie, et dans la ville de Qalqilya, au nord de la Cisjordanie: les soldats israéliens ont tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour disperser les manifestants. Ceux-ci protestaient contre la confiscation par Israël de terres palestiniennes et l’expansion des colonies sionistes en Cisjordanie.

Les bulldozers israéliens ont démoli une maison palestinienne à Jérusalem-Est mardi 25 janvier. Les 16 membres de la famille Karameh en ont été expulsés. Les autorités israéliennes ont invoqué l’absence de permis de construire pour raser la maison de 200 mètres carrés, mais ces mêmes autorités refusent de traiter les dossiers déposés par les Palestiniens. Cette nouvelle démolition a suscité des manifestations de protestation qui se sont soldées par 9 Palestiniens blessés et 22 arrêtés.