Toute la journée de vendredi, la colère s’est emparée de plusieurs villes de Libye pour dénoncer la détérioration des conditions de vie et l’impasse politique provoquée par les gouvernements rivaux. Cette mobilisation intervient alors que la Libye est en proie depuis plusieurs jours à des coupures de courant. « Nous voulons avoir de la lumière » ont scandé des manifestants à Tripoli sous l’œil des forces de sécurité. À Tobrouk, ils ont saccagé le siège du parlement et ont brûlé une partie du bâtiment (photo). Il s’agit de la plus grande mobilisation depuis 2011, l’année du renversement de Kadhafi. Deux gouvernements se disputent le pouvoir depuis mars : l’un basé à Tripoli et dirigé par Abdelhamid Dbeibah depuis 2021 et un autre conduit par Fathi Bachagha et soutenu par le parlement de Tobrouk et le maréchal Khalifa Haftar. Des scrutins présidentiels et législatifs devaient se tenir en décembre 2021 mais ont été reportés sine die en raison de fortes divergences entre rivaux politiques.

 

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L’armée israélienne, le service de sécurité intérieure du Shin Bet et la police des frontières ont effectué de nouveaux raids en Cisjordanie dans la nuit de lundi à mardi. Les opérations ont notamment eu lieu dans les villages de Halhul, Doha, Silat al-Khartiya, Adik, Abu Dis et al-Yamun. Une opération a aussi eu lieu à Hébron, où les forces israéliennes ont été la cible de jets de pierres. Au cours d’opérations à Kfar Jaba, les forces israéliennes ont tiré sur des manifestants qui lançaient par des cocktails Molotov. Lors d’une autre opération qui a eu lieu mercredi matin, un mlanifestant Palestinien, Muhammad Maher Amree, a été tué lors d’une protestation contre l’arrestation de deux hommes recherchés à Jénine.

Au total, 13 Palestiniens recherchés ont été arrêtés et remis aux services du Shin Bet. Depuis fin mars, les forces israéliennes mènent des raids quotidiens dans la région, dans le cadre de la vaste opération « Briser la vague » décidée par le gouvernement à la suite d’une série d’attaques réalisées par des Palestiniens qui ont coûté la vie à 19 Israéliens en mars et avril derniers.

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Au moins 130 manifestants palestiniens ont été blessés vendredi lors d’affrontements avec des soldats israéliens dans plusieurs villages de Cisjordanie. Parmi les blessés, trois ont été touchés par des balles réelles et neuf par des balles en caoutchouc, tandis que les autres ont inhalé de doses massives de gaz lacrymogènes. De violents affrontements ont éclaté entre des manifestants anti-colonisation et des soldats israéliens dans les villages de Beita et Beit Dajan, respectivement au sud et à l’est de la ville de Naplouse, et dans le village de Kafr Qaddum, à l’est de la ville de Qaqilya. Les manifestants ont brûlé des pneus et jeté des pierres sur les soldats israéliens stationnés dans les périmètres des villages. Beita, Beit Dajan et Kafr Qaddum sont le théâtre de manifestations hebdomadaires de Palestiniens contre l’expansion des colonies israéliennes.

 

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Muawiya Alqam, 14 ans, et son cousin Ali Alqam, 11 ans, originaires du camp de réfugié de Shuafat, avaient été arrêtés le 10 novembre 2015 et accusés d’avoir tenté de poignarder un garde de l’occupation israélienne sur le tramway de Jérusalem. Le garde avait été légèrement blessé, Ali avait reçu trois balles des forces israéliennes et a dû subir une opération chirurgicale pour retirer une balle de son estomac. Au tribunal, Muawiya a déclaré qu’ils avaient voulu venger un de leur cousin abattu par les forces d’occupation. Alors qu’Ali a été détenu dans un prison pour mineur, Muawiya, qui avait été condamné à 6,5 ans de prison, a purgé sa peine, en prison jusqu’au dernier jour: il vient d’être libéré, à l’âge de 21 ans.

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Un Palestinien a été tué et six autres ont été blessés jeudi par l’armée israélienne dans la ville de Halhoul, en Cisjordanie. Les forces d’occupation effectuaient un raid dans la localités lorsque les habitants ont manifestés contre cette invasion dont le but était de fermer un bureau de change accusé d’aider au financement de la résistance. Les militaires ont tiré à balles réelles sur les Palestiniens qui leur jetaient des pierres. Mahmoud Abu Ayho, un manifestant âgé de 27 ans a été tué.

 

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L’Egypte a procédé à la libérations de quelques détenus, suivant les recommandations du Comité du pardon présidentiel qui a suggéré de réexaminer une liste de plus de 1.000 prisonniers politiques. La justice égyptienne a ainsi libéré Abdel Rahman Tarek, Kholoud Saeed et 9 autres détenus qui avaient été arrêtés arbitrairement depuis 2018. Ces libérations au compte-goutte et selon des critères qui restent à la discrétion de l’appareil sécuritaire, semblent liée au « dialogue national » promis par le président Abdel Fattah Al-Sissi. Elles semblent servir surtout à coopter certains opposants accommodants, pour mieux en exclure d’autres.

Le 9 mai, Tarek al Kholi, membre de la Commission des grâces présidentielles et député, avait déclaré que les «membres de groupes terroristes» ou les personnes impliquées dans des faits de violence ne pourraient pas bénéficier d’une grâce. Or, des milliers de personnes sont maintenues en détention provisoire de manière prolongée en Égypte après avoir fait l’objet d’accusations infondées d’«appartenance à un groupe terroriste». Youssef Mansour, par exemple, est un avocat spécialisé dans la défense des droits humains, détenu depuis le 24 mars sous cette accusation, uniquement en raison de propos critiques sur les réseaux sociaux. Des milliers d’autres personnes accusées de violences ont été emprisonnées à l’issue de procès de masse devant des tribunaux d’exception ou des tribunaux militaires.

 

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Les détentions administratives dans les prisons israéliennes ont atteint leur plus haut niveau depuis six ans, avec 640 prisonniers actuellement détenus dans le cadre de cette procédure. C’est e nombre le plus élevé depuis août 2016. Dans le cadre de la détention administrative, les suspects sont détenus sans charges et sans preuves.
Prisonniers palestiniens
Prisonniers palestiniens

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Trois jeunes Palestiniens ont été blessés par balles réelles, et des dizaines d’autres ont été asphyxiés lors des affrontements qui ont éclaté le 1er juin dans le camp de réfugiés d’al-Arroub, au nord d’Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée. De violents affrontements avaient éclaté pendant la nuit entre les soldats de l’armée israélienne et les jeunes du camp dans tout le camp, au cours desquels les forces ont tiré des balles de calibre 22, (connues sous le nom de munitions Toto), et des bombes lacrymogènes en direction des résidents du camp et de leurs maisons.

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Vendredi 27 mai, au cinquième jour du soulèvement d’Abadan, les habitants de plusieurs villes, dont Ahwaz, Khorramchahr (photo), Omidiyeh, Chiraz, Behbahan, Chahinchahr, Ispahan, Yazd, Bouchehr, Bandar Abbas, Mahshahr, Sar-Bandar et Baghmalek sont descendus dans la rue en solidarité avec les habitants d’Abadan, en scandant des slogans contre le régime clérical. A Abadan, des habitants se sont à nouveau rassemblés devant la municipalité. Les forces répressives sont intervenues en ouvrant le feu, blessant plusieurs manifestants.

 

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Trois personnes ont été arrêtées lors d’affrontements entre la police et des militants de gauche rassemblés avant une manifestation prévue à la colonie sioniste de Homesh. Homesh est devenu un symbole aussi bien pour les sionistes que pour les Palestiniens de Cisjordanie. Toutes les colonies sont illégales aux yeux de la loi internationale, mais celle-ci a ceci de particulier qu’elle est illégale aux yeux de la loi israélienne. C’est fort de cet argument que centaines de militants du groupe israélien « La Paix maintenant » avaient déclaré qu’ils iraient Homesh samedi avec des bulldozers et de détruire l’implantation.

La police et l’armée ont bloqué la route pour empêcher les manifestants de se mettre en route, et les conducteurs d’engins ont été arretés. Des incidents ont opposés manifestants et policiers. L’argument des forces de l’ordre était que la manifestation était illégale, mais ces meme forces ont non seulement toléré mais protégé au meme endroit une manifestion illégale de 20 000 activistes de la droite sioniste. Cet incident  de samedi est survenue un jour après que des centaines de colons sionistes ont attaqué le village palestinien de Burqa, voisin d’Homesh, ont jeté des pierres sur les maisons, ont fait usage d’armes à feu et ont mis le feu aux champs.

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