Quarante personnes ont été arrêtées dimanche à Hong Kong, selon la police, après des nouveaux heurts entre plusieurs centaines de manifestants prodémocratie et les forces de l’ordre. Plusieurs manifestants ont été blessés dans ces affrontements avec les policiers qui ont utilisé des bombes au poivre pour disperser des étudiants tentant d’encercler le siège du gouvernement.

Dans une atmosphère électrique, des protestataires portant des casques de chantier et se protégeant avec des parapluies contre les tirs de bombes au poivre, ont tenté de forcer le cordon policier déployé autour du siège du chef de l’exécutif de Hong Kong. Plusieurs milliers de personnes ont également afflué dans le parc Tamar près du Parlement. Les manifestants ont également tenté dimanche d’occuper la route Lung Wo, l’une des principales voies de communication reliant l’Est et l’Ouest de l’île de Hong Kong, défendue par la police qui considère cette occupation comme illégale.

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Une patrouille du 2e Bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale a livré un combat contre un détachement de la NPA dans une zone forestière de Guinobatan (Albay) ce dimanche matin. Les guérilleros ont pu échapper aux militaires mais ont du abandonner du matériel sur le terrain, notamment un IED.

Au total 80 personnes ont été interpellées mardi à Hong Kong lors d’une opération policière dans une rue bloquée par des manifestants depuis deux mois dans le quartier de Mongkok. Ils ont été arrêtés pour rassemblement illégal et violation d’une décision de justice exigeant le démantèlement des barricades dans les rues. Des échauffourées se sont produites au moment où la police tentait de disperser une centaine de manifestants qui refusaient de quitter les lieux alors que des ouvriers démantelaient des barricades à Mongkok, dans la partie continentale de Hong Kong.

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La base temporaire de la compagnie de reconnaissance de la 93e Division de l’armée gouvernementale a été attaquée samedi à Sitio Guiwanon, Barangay Danao, dans la province de Masbate. Les guérilleros maoïstes ont longuement mitraillé et grenadé la base. Trois civils auraient été légèrement blessés.

Des heurts ont opposé des policiers à des manifestants mercredi à Hong Kong alors qu’un petit groupe de protestataires masqués tentait de faire irruption dans le Conseil législatif de l’ancienne colonie britannique. Une centaine de policiers ont fait usage de leurs bâtons et de gaz au poivre contre les manifestants aux premières heures mercredi. Quatre personnes ont été interpellées.

Ces heurts sont survenus quelques heures après le démantèlement de barricades par les autorités, suite à une première décision de justice visant à réduire l’étendue des sites occupés depuis le 28 septembre par les manifestants. Ces derniers réclament l’instauration d’un véritable suffrage universel dans le territoire sous tutelle chinoise. Les échauffourées ont éclaté lorsque une dizaine de personnes masquées ont forcé une porte d’entrée du Conseil législatif à l’aide de barricades. Au moins l’une d’entre elles a réussi à pénétrer dans le bâtiment avant d’en être expulsée. Une séance parlementaire prévue mercredi a été annulée, de même que les visites du public, a dit le gouvernement local.

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Un soldat et un policier ont été tués et sept policiers autres ont été blessés vendredi dans une attaque d’une cinquantaine combattants de la NPA contre un poste de police de Paluan dans le Mindoro occidental. Les guérilleros ont aussi fait deux prisonniers: le maire de la ville de Paluan et son directeur administratif. Les deux prisonniers ont été par la suite relâché par la guérilla.

De nouveaux heurts se sont produits jeudi 6 novembre à Hongkong entre manifestants et forces de l’ordre dans le quartier de Mong Kok. Plusieurs dizaines de policiers armés de matraques et de boucliers sont intervenus pour la première fois depuis deux semaines dans ce quartier où étaient rassemblés des centaines de manifestants. Les échauffourées ont commencé peu après deux heures du matin. Une trentaine de personnes portant le masque de Guy Fawkes, ont rejoint les manifestants.

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À Zhumadian (province du Henan), suite à des expulsions de logements, lundi 13 octobre, des manifestants s’en sont pris aux policiers qui protégeaient un terrain, mais la police a finalement pris le dessus, blessant plusieurs manifestants. C’est à Kunming (capitale de la province du Yunnan) que la révolte et la répression ont été les plus intenses: mardi 14 octobre, faisant face à un projet de développement urbain, des habitants d’un quartier rural de la ville, expulsés ou menacés d’expulsion, ont pris les rues de Yunnan pour exprimer leur colère. Ils ont été attaqué-e-s par des hommes de main de l’entreprise de construction ou de l’État (ou des deux), ce qui a provoqué des émeutes et des affrontements violents. Les hommes de main, arrivés dans des camions, étaient moins nombreux que les manifestants, mais équipés comme des policiers anti-émeute, et avec des couteaux… Deux manifestants et six hommes de main ont été tués. Au moins 18 personnes ont été blessées.

Entre le samedi 11 et le lundi 13 octobre à Sansui (province du Guizhou), des manifs rassemblant jusqu’à 10.000 personnes ont eu lieu contre le pouvoir local et les nombreuses expulsions. Ces expulsions ont été effectuées pour laisser place à la construction d’un bâtiment administratif, mais cette construction n’aura finalement pas lieu à cet endroit. Ce qui ne change rien aux expulsions et expropriations qui ont déjà été faites, suivies de destructions des logements concernés… Pendant trois jours, ces manifs ont été réprimées dans une violence inouïe par la police chinoise. Deux personnes ont été tuées par les policiers, et des centaines de personnes ont été blessées. Les forces de l’ordre ont utilisé des véhicules blindés, des chiens, des canons à eaux et des hélicoptères.

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Au moins trois membres présumés de la NPA ont été tués hier mardi dans une fusillade dans la province de Sarangani. La fusillade a eu lieu dans la localité de Nomol Maasim vers une heure du matin. Les militaires gouvernementaux ont récupérés plusieurs armes sur le terrain. L’armée a poursuivl la colonne de maoïste et une nouvelle fusillade a eu lieu, sans faire de victimes. Les guérilleros ont pu alors s’échapper.

Par ailleurs le 3e bataillon des forces spéciale a donné l’assaut à un un camp de la guérilla dans la localité de New Tubigon (province d’Agusan del Sur) dans la nuit de dimanche à lundi. Le camp était aménagé pour une centaine de guérilleros, et les militaires ont récupéré des armes et des équipements. Mais les maoïstes ont pu évacuer le camp sans perte à la faveur d’une fusillade nourrie.

Deux combattants de la NPA ont été tués dans une fusillade avec les troupes gouvernementales hier après-midi dans le sud des Philippines. La fusillade a opposé, dans le village de Gupitan (province de Davao del Norte) un détachement du 60e bataillon d’infanterie à une colonne d’une trentaine de guérilleros. Des guérilleros pourraient avoir été blessés car les militaires ont pu récupérer sur les lieux du combat un AK47, deux M16 et un M14.