Alors que, suite aux déclarations d’Ocalan, le PKK s’est auto-dissout, a arrêté la lutte armée, et espère obtenir des fascistes de l’AKP et du CHP l’ouverture d’un espace légal à son programme de « modernité démocratique », l’état turc intensifie la répression, ainsi que ses attaques contre les zones tenues par la guérilla au Kurdistan irakien.
Entre le 29 mai et le 4 juin, des centaines de bombardements terrestres (par obusiers) ou aériens (par avions ou drones) ont frappé les positions des HPG (les forces armées du PKK auto-dissout). Les forces turques ont aussi attaqué les tunnels des HPG au moyens de bulldozers blindés, de foreuses et d’explosifs. A la demande d’Ocalan, les HPG observent un cessez-le-feu, mais elles se défendent en cas d’attaques directes. Elles ont durant la même période, touché un véhicule équipé d’un système radar, frappé trois campements militaires, et abattu un drone (voir le détail).