Deux militantes du DHKP-C, Cigdem Yaksi et Berna Yilmaz, ont mené une attaque ce jeudi contre le quartier général des unités de la police antiémeute dans le district de Bayrampasa à Istanbul. En milieu de matinée, les deux femmes ont lancé plusieurs grenades, qui n’ont pas explosé, puis ouvert le feu à l’arme automatique. Les policiers ont riposté et blessé une des deux assaillantes. Deux policiers ont été légèrement blessés. Les deux militantes ont été tuées lors d’une opération lancée par les forces de l’ordre contre l’immeuble où elles s’étaient retranchées après leur attaque.

Ce 1er mars, les ouvriers de l’usine Renault ont débrayé et manifesté pour les salaires et contre les licenciements à Bursa. La police a voulu empêcher la manifestation, notamment par des tirs de gaz lacrymogènes. Un ouvrier a été hospitalisé et quinze autres arrêtés. Les ouvriers de l’usine automobile Tofas sont entrés en lutte pour rejoindre leurs camarades de Renault.

Le prisonnier anarchiste vegan Osman Evcan a été récemment transfé de la prison de Kandira 1 à la prison de type-L de Silivri 6. Il est fouillé nu, a des caméras dans sa cellule, subit une interdiction de courriers et de visites et ne peut plus consommer de nourriture vegan. Il est donc reparti en grève de la faim depuis le 22 février dernier.

Osman Evcan en grève de la faim

Osman Evcan en grève de la faim

Ce samedi 27 février, 200 personnes ont assisté à Toulouse à la soirée Kurdistan : féminisme et résistance, au cours de laquelle plusieurs centaines d’euros ont été récoltés dans le cadre de la campagne de soutien au Bataillon International de Libération (rojava.xyz). Un représentant de la Maison Franco-Kurde Midi Pyrénées est venu exposé la répression de l’état turc contre les civils kurdes. La porte-parole de l’Union des Femmes Socialistes a également parlé de la situation du Rojava et de la cible qu’il représente pour les états impérialistes. Vous pourrez également retrouver l’intervention de l’OCML-VP, organisateur de la soirée et participant à la campagne de soutien au Bataillon International de Libération sur leur site.

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Succès de la soirée de soutien au Rojava

Succès de la soirée de soutien au Rojava

Des milliers de personnes s’étaient rassemblées dans le parc Kosuyolu, samedi à Diyarbakir pour demander le levée du couvre-feu et un arrêt humanitaire des opérations répressives pendant 24 heures. Après avoir écouté les discours de responsables kurdes, les manifestants se sont mis en mouvement, ce qui a provoqué l’intervention des forces de l’ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau contre les manifestants, dont certains ont lancé des pierres et des pétards contre les policiers. Au moins dix personnes ont été arrêtées et une personne grièvement blessée durant les affrontements. Des nuages de gaz lacrymogènes ont recouvert le parc, précipitamment abandonné par des manifestants se protégeant le nez et les yeux.

Plusieurs quartiers du district central de Sur sont soumis depuis le 2 décembre à un couvre-feu. L’armée et la police turques ont lancé dans cet entrelacs de ruelles une opération de grande ampleur, qui a fait des dizaines de morts parmi les civils, destinée à reprendre le contrôle de zones entières où des jeunes militants armés du PKK ont érigé des barricades, creusé des tranchées et défié l’Etat en y déclarant l’autonomie.

Ce samedi, dans le parc Kosuyolu à Diyarbakir

Ce samedi, dans le parc Kosuyolu à Diyarbakir

Une soirée de soutien aura lieu ce samedi 27 à Toulouse dans le cadre de la campagne de soutien au Bataillon International de Libération. Plus d’infos sur la campagne sur rojava.xyz. Plus d’infos sur la soirée sur le site d’OCML-VP.

Demain 25 février, entre 12H et 14H, une table d’infos à la fac du Mirail sera tenue avec en prime du café à prix libre, l’argent récolté sera reversé à la campagne de soutien aux combattant.e.s au Rojava.

Toulouse : Soirée de soutien au Rojava ce samedi

Toulouse : Soirée de soutien au Rojava ce samedi

Le militant kurde qui s’est fait exploser avec une voiture piégée au passage d’un convoi militaire dans le centre d’anakaa (voir notre article) est bien Abdülbaki Sömer, un Kurde de nationalité turque originaire de Van, comme l’avait annoncé lles Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK) dans leur communiqué revendiquant l’attaque. Les autorités turques, dans leur tentative d’incriminer les YPG, avaient auparavant affirné que l’ADN désignait un Kurde de Syrie nommé Salih Necar. Des tests ADN ont définitivement permis d’identifier Abdülbaki Sömer. Dix personnes, dont son frère et son père, ont d’ailleurs été arrêtées dans la journée à Van, au cours d’une cérémonie de condoléance à sa mémoire.

Quatorze personnes ont été inculpés par un tribunal d’Ankara dans la nuit de dimanche à lundi en lien avec l’attentat. Une enquête a aussi été ouverte, visant une élue locale du HDP, Tugba Hezer, qui aurait pris part à la cérémonie d’hommage au kamikaze à Van. Paar ailleurs, les autorités turques s’obstinent à affirmer des liens « incontestables » des YPG l’attentat du 18 février à Ankara, ce qui lui permet de justifier ses bombardement sur le Rojava.

Veille d'hommmage à Abdülbaki Sömer, à Van (Nord-Kurdistan)

Veille d’hommmage à Abdülbaki Sömer, à Van (Nord-Kurdistan)

Plusieurs groupes antifascistes actifs en France ont rejoint ce 22 janvier la campagne de soutien au Bataillon International de Libération sous la bannière de « Coordination Action Antifasciste ». Jusqu’à présent, la campagne a récolté plus de 3.435€. Pour la rejoindre, contactez-nous. Pour y participer, visitez la page de la campagne sur www.rojava.xyz

AFA Marseille
AFA Paris-Banlieue
AFA Tolosa
AFA NP2C
AFA La Roche sur Yon
Ipeh Antifaxista

Coordination Action Antifasciste

Coordination Action Antifasciste

A Sur (Amed/Diyarbakir), les massacres se poursuivent après trois mois de siège. Au moins 200 personnes sont prises au piège dans des caves alors que l’armée turque continue à bombarder sans relâche la ville. Des centaines de civils ont déjà été massacrés. Les « couvre-feux » sont actifs dans 20 villes de 7 province, dont Cizré (Sirnak) et Sur (Amed/Diyarbakir).

Champs de ruines à Sur

Champs de ruines à Sur