C’est ce lundi 1er février qu’Alan et Jonathan comparaissaient à Nantes pour refus de contrôle d’identité (les avocats ont plaidé son illégalité), suivi de ‘rébellion’ (les avocats ont plaidé qu’il n’y a pas ‘rébellion’ lorsqu’on défend son droit). 75 sympathisants des militants étaient présents à l’audience (photo). Les policiers convoqués n’ont convaincu personne, en cherchant à persuader qu’ils n’étaient pas téléguidés par les RG. Le parquet a requit une amende de 750 €, réquisition démontée par les avocats qui retournent l’accusation dans la direction des policiers, coupables de provocation. Jugement mis en délibéré le 1er mars.
En marge du procès, un des militants sympathisant des accusés a été interpellé par les forces de police présentes. Il rangeait le stand de son collectif avec quelques militants restés sur place quand trois policiers en civil leurs ont demandé leurs papiers. Ils n’ont pas attendu de les voir pour emmener le militant de force dans une voiture banalisée, ce sous la ‘protection’ de nombreux autres policiers en uniforme et sans donner d’explication. A l’heure qu’il est, il est retenu en garde à vue pour une durée indéterminée et sans que l’on ne donne aucun motif ni à sa famille ni aux autres militants présents.
Procès des bretons à Nantes