Après deux ans et demi d’enquête, le parquet de Rennes a classé sans suite l’affaire concernant les blessures graves de quatre manifestants à Sainte-Soline le 25 mars 2023, estimant que l’usage des armes était nécessaire et proportionné pour faire respecter l’interdiction de manifester, et qu’aucune entrave aux secours n’avait été constatée. Les blessures résultant de tirs non conformes n’ont pas donné lieu à poursuites faute d’identification des auteurs. En revanche, le procureur a ouvert une instruction sur certains « tirs tendus » filmés par les gendarmes, qui pourraient constituer des violences aggravées si des victimes sont identifiées et que la légitime défense n’est pas retenue.
