Mardi 18 mai, après une assemblée générale au sein de l’UOB, la première université publique du pays, les étudiants ayant obtenu leur baccalauréat en 2021 ont décidé de réclamer pacifiquement le paiement de leurs bourses au moment où on s’achemine vers le début d’une nouvelle année scolaire. Les forces de l’ordre ont décidé de disperser la manifestation avec des tirs de gaz lacrymogène. Les étudiants ont répondu par des jets de pierres.

Dossier(s): Afrique

Le Croissant-Rouge palestinien a traité 16 blessures survenues lors de confrontations avec l’armée israélienne à l’entrée des villes de Ramallah et d’Al-Bireh (centre). Il s’agissait de 7 blessés par balles réelles qui ont été transférés au complexe médical palestinien de Ramallah, de 3 blessures par balles métalliques recouvertes de caoutchouc, d’une brûlure, d’une chute et de 4 cas d’asphyxie due au gaz lacrymogène. Des dizaines de Palestiniens ont lancé des pierres contre des unités de l’armée israélienne à l’entrée des deux villes, en marge des marches marquant le 74e anniversaire de la Nakba.

Des affrontements similaires ont éclaté à l’ouest de la ville de Tulkarm (nord) et à proximité de l’université Al-Quds dans la ville d’Abu Dis, à l’est de la ville. Des dizaines d’étudiants des universités de « Khadouri » à Tulkarm et « Al-Quds » à Abu Dis ont souffert d’asphyxie après avoir inhalé du gaz lacrymogène, et qu’ils ont été soignés sur place. Le 15 mai de chaque année, les Palestiniens organisent des marches et des veillées pour commémorer la Nakba, l’expulsion des Palestiniens de leurs terres par les groupes armés sionistes en 1948. Environ 800 000 Palestiniens ont été contraints de quitter leur foyer sous la menace au cours de cette année qui a vu la fondation d’Israël.

Dossier(s): Monde arabe et Iran

Le jeudi 12 mai au soir, de nombreuses villes iraniennes ont été témoins d’un soulèvement populaire contre l’augmentation astronomique des prix du pain et des biens de première nécessité et les projets de mesures du cabinet d’Ebrahim Raisi. À Ahvaz, les gens ont protesté contre les prix élevés dans toute la ville. A Izeh, les forces répressives du régime ont ouvert le feu sur la population, faisant plusieurs blessés. Les habitants de Dorud ont également manifesté contre le régime. Les affrontements entre les jeunes et les agents de la répression se sont poursuivis jusque tard dans la nuit. Des manifestations ont aussi eu lieu à Chahrekord, à Juneqan, à Bakhtiari et à Andimeshk contre la flambée des prix. Dans cette dernière ville, les forces de sécurité de l’État ont ouvert le feu sur la population. Les jeunes ont résisté et les affrontements avec les forces répressives du régime se sont poursuivis pendant des heures. Le régime a coupé ou ralenti l’Internet pour contrer les manifestations dans de nombreux secteurs.

Le vendredi soir, de nouvelles manifestations ont eu lieu, notamment à Khorramabad, Ardabil, Boroudjerd, Dehdacht, Dorud, Chahinchahr, Junaqan, Farsan, et Cholicheh à Chaharmahal et Bakhtiari. À Chahinchahr, des jeunes ont incendié un bâtiment de l’État à côté du poste des Forces de Sécurité de l’État (SSF). Dans de nombreuses villes, telles que Boroudjerd, Dorud et Farsan, les forces répressives du régime ont ouvert le feu pour réprimer les soulèvements populaires. Il y a eu de nombreuses arrestations et au moins un mort.

Dossier(s): Monde arabe et Iran

Des centaines de travailleurs de la société portuaire d’État de la République démocratique du Congo ont pris d’assaut son siège vendredi, cassant des fenêtres, brûlant des meubles et affrontant la police. La police a tiré des bombes lacrymogènes dans le bâtiment de la capitale Kinshasa occupés par les travailleurs de la Société commerciale des ports et transports (SCPT). Les travailleurs sont en grève depuis le 15 octobre. Le gouvernement doit 207 millions de dollars à l’entreprise et  ils n’ont pas été payés depuis 38 mois!

 

 

Dossier(s): Afrique

Samedi 23 octobre, plus de mille personnes ont manifesté jusqu’aux portes de la prison de Lannemezan pour exiger la libération immédiate de Georges Abdallah, communiste libanais emprisonné en France depuis 37 ans. De très nombreux comités de soutien ont permis que cette mobilisation connaisse une affluence historique. Le Secours Rouge International était présent avec des membres de ses sections de Toulouse, Genève et Bruxelles.