Ce week-end, plusieurs actions ont été menées à Bruxelles, Mons et Liège en souvenir de Mawda. Pour rappel, Mawda n’avait que deux ans lorsqu’elle a été tuée d’une balle dans la tête par un un tir policier au cours d’une course poursuite (voir notre article). La police avait pris en chasse une camionnette transportant des personnes migrante lorsqu’il policier a décidé de faire feu sur le véhicule, tuant ainsi Mawda. Une banderole était posée au-dessus de l’autoroute où Mawda a été tuée. Des ballons arborant son nom flottaient au-dessus des étangs d’Ixelles et plusieurs affiches, rappelant les faits, étaient visibles à Bruxelles.

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Des ballons arborant le nom de Mawda flottaient au-dessus des étangs d'Ixelles
Mawda

La police d’Etterbeek est intervenue devant une habitation d’Etterbeek pour exiger le retrait d’une banderole indiquant « Adil tué par la police le 10/04/2020 – Ni Oubli, ni pardon ». Devant le refus des habitant·es, la police a dressé un PV qu’elle a transmis au fonctionnaire sanctionnateur de la commune. Il s’agit du fonctionnaire chargé de la mis en place des sanctions administratives communales (SAC). Ce PV se base sur l’article 38 du règlement général de police commun qui interdit les affichages sur l’espace public sans accord de la commune. Le police craint, en effet, que ce type de banderole n’amène à des révoltes similaires à celles qui se sont produites à Anderlecht. La police fait régulièrement pression pour faire enlever dénonçant la mort d’Adil (voir notre article).

La police d'Etterbeek fait pression pour enlever une banderole réclamant la justice pour Adil

Un Arlonais d’un quarantaine d’année a été interpellé pour l’incendie de deux combis de police et d’autres véhicules sur le parking de la zone de police d’Arlon, la nuit du 30 avril au 1er mai (voir notre article).  C’est l’enquête menée par le service SER de la zone de police de Gaume qui a permis cette interpellation. Il a été placé sous mandat d’arrêt et inculpé pour des faits d’incendie volontaire de plusieurs véhicules de police, la nuit. Présenté à la juge d’instruction Patricia Devaux en fin de matinée d’hier mercredi, il aurait avoué sa participation et serait un zadiste du Schoppach.

L'incendie à Arlon