Jeudi passé (21 décembre,) l’armée gouvernementale a publié un communiqué attribuant à l’ELN une attaque à l’explosif, qui aurait tué 4 militaires et blessé 4 autres ainsi qu’un civil. L’armée prétend également avoir tué, cette semaine, 13 guérillero lors de deux opérations dans le département de Bolivar (nord-est) et à la frontière vénézuélienne. Il n’y a cependant pas de confirmation de la part de guérilla de ces deux affrontements.

Par ailleurs, on apprend ce mardi 26 décembre que la guérilla a fait prisonnier un soldat dans le département d’Arauca (à la frontière du Venezuela). La personne qui l’accompagnait a également été capturée.

Les combats font donc encore rage entre la guérilla communiste et les forces gouvernementales. La délégation du gouvernement colombien chargée des pourparlers de paix, a cependant annoncé lundi une « nouvelle étape » du processus pour janvier, où il sera question de reprendre le cessez-le-feu dans un contexte d’escalade des hostilités.

Combattantes de l'ELN

Combattantes de l’ELN

L’armée colombienne a lancé, hier samedi 12 octobre, une offensive nommée Opération « Perseo » contre la guérilla de l’état-major central (EMC) des FARC, cette guérilla dissidente des FARC. Lopération a débuté à l’aube dans la ville de El Plateado (photo). Les combats ont été intenses, l’EMC ayant utilisé des drones d’attaques porteurs de grenades. Les forces armées colombiennes ont, elles, déployé des avions, de l’artillerie et des véhicules blindés dans la région pour combattre les rebelles. En juillet, l’armée avait déjà lancé une offensive dans la zone. El Plateado est l’un des principaux bastions de l’EMC dans la région du canyon de Micay, complexe montagneux.

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Le gouvernement colombien et l’Armée de libération nationale (ELN) vont se rencontrer à nouveau pour la première fois depuis plus de quatre mois afin de tenter de résoudre la crise qui a conduit au gel des pourparlers de paix. Cette reprise du dialogue fait suite à une invitation de la guérilla communiste mercredi, qui avait indiqué être disposée à rediscuter avec la délégation du gouvernement. Ce dernier à répondu favorablement le lendemain. Les pourparlers avaient été suspendus par les autorités suite à la reprise des combats après l’expiration de la trêve le 3 août. Les affrontements de ces dernières semaines avaient causé la mort d’au moins 15 guérilleros et 11 soldats (voir notre article).

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

Les affrontements entre l’armée gouvernementale et la guérilla communiste ELN (Armée de libération nationale) ont fait au moins 26 morts depuis la fin du cessez-le-feu, au début du mois d’août (voir notre article). On dénombre ainsi 15 guérilleros et 11 soldats tués. Parmi les pertes gouvernementale, on compte 3  militaires qui ont trouvé la mort durant l’attaque d’une base militaire fin septembre (voir notre article) et un soldat qui a trouvé la mort il y a deux jours lors d’un affrontement avec l’ELN dans le département de Cesar (nord-est).

Combattant·es de l'ELN

Combattant·es de l’ELN

Mardi 17 septembre 2024, une base militaire située dans le département d’Arauca (nord-est du pays), a été attaquée dans une opération attribuée à l’ELN. Un camion chargé d’explosifs artisanaux a explosé à proximité des militaires en tuant trois et en blessant 25 (quatre officiers, sept sous-officiers et quatorze soldats). Suite à cette attaque, le gouvernement a décidé de cesser les négociations de paix avec la guérilla communiste. Cet arrêt marque l’aboutissement d’une détérioration des discussions entre les deux parties (voir notre article). Par ailleurs, le niveau d’alerte a été augmenté dans toutes les bases militaires.

Combattantes de l'ELN

Combattantes de l’ELN

L’impasse des négociations de paix et la crise de dialogue entre l’Armée de libération nationale (Eln) et le gouvernement ont débouchés sur la proclamation, par l’ELN, d’une « grève armée » dans la région bordant l’océan Pacifique, plus précisément dans le département du Chocó. Une grève armée signifie un couvre-feu permanent avec un gel de toutes les activités. Les guérilleros ont précisé qu’il s’agissait d’une action indéfinie.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

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La trêve entre le gouvernement colombien et l’ELN vient l’expirer. Cette dernière n’a, en effet, pas souhaité prolonger le cessez-le-feu dénonçant dans un communiqué le fait que le gouvernement ne respecterait pas les accords signés ces derniers mois lors des cycles de négociation tenus à Cuba, au Venezuela et au Mexique (voir notre article). La guérilla a exigé du gouvernement qu’il retire l’ELN de la liste des « groupes armés organisés » (GAO), qui inclut divers groupes armés et notamment les guérillas affichant un discours politique ou idéologique.

Suite à l’expiration de la trêve, le gouvernement a annoncé que les forces armées étatiques reprendraient prochainement leurs actions offensives contre l’ELN.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

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Les 25 et 26 juillet, des étudiant·es de l’Universidad Nacional de Bogota se sont affrontés avec la police anti-émeute au cours de deux manifestations.

Au cours d’un des affrontements, le 25 juillet, un groupe d’étudiant·es a lancé une série de cocktails molotov (éteints) sur un véhicule de police. Ses occupants ont répliqué en tirant plusieurs coups de feux sans atteindre les manifestant·es. Le lendemain, d’autres affrontements ont fait au moins 4 blessés.

Ces manifestations se déroulent dans le cadre d’un mouvement qui dure depuis plusieurs mois (voir notre article).

Suite aux derniers affrontements, les responsables de l’université ont proposé d’ouvrir des négociations pour mettre fin aux manifestations et discuter de la perspective de mettre en place une aide sociale et sanitaire généralisée ainsi que de délais plus souples pour le payement des frais d’inscriptions.

Un policier tire contre des manfestant·es étudiant·es en Colombie

Un policier tire contre des manfestant·es étudiant·es en Colombie

Mardi 16 juillet, le gouvernement colombien a mis fin officiellement au cessez-le-feu avec un front de l’État Major Central (EMC), dirigées par le commandant Ivan Mordisco (les combats avaient déjà repris dans les faits). L’EMC a été formé par d’anciens combattants dissidents des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) qui rejettent l’accord de paix conclu en 2016 avec l’État.

Cependant le cessez-le-feu se poursuivra pendant trois mois avec trois autres fronts : le front Gentil Duarte, le front Jorge Suarez Briceno et le front Raul Reyes.

En parallèle, la Segunda Marquetalia, l’autre dissidence des FARC (concurrente de l’EMC), a, de son coté, annoncé, il y a trois semaine, un cessez-le-feu unilatéral et la libération de ses prisonniers, à l’issue d’une premier cycle de négociation avec le gouvernement.

EMC-FARC

EMC-FARC

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À moins d’un mois des élections présidentielles au Venezuela, le président Nicolas Maduro a fait ouvrir une enquête suite aux messages envoyés par un groupe paramilitaire colombien dénonçant des menaces de déstabilisations du pays à la veille des élections.

Le groupe paramilitaire Autodefensa Conquistadores de la Sierra (ACSN) aurait été contacté par le droite vénézuélienne afin d’entrer dans le pays pour « porter atteinte à l’infrastructure électrique, agir contre le président candidat Nicolas Maduro, agir s’il était réélu en (s’) infiltrant dans des manifestations et en créant le chaos dans les rues ».

Autodefensas Conquistadores de la SIerra

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