L’armée colombienne a annoncé la capture, au cours d’une opération militaire, d’un guerillero membre de la compagnie « CapitanFrancisco Bossio » de l’ELN, qui a mené plusieurs attaques contre l’oléoduc Cano Limon Covenas et contre les troupes qui assurent sa protection. Le guérillero, dont le nom n’a pas été communiqué, a été capturé dans le village Llana Alta dans la municipalité de Teorema, par l’unité anti-guérilla Force Vulcano. Le guérillero était un de ceux recherché suivant un mandat d’arrêt délivré par les services du procureur de Cucuta, mandat d’arrêt transmis à Interpol.

Le guérillero capturé

Le guérillero capturé

Lors d’une opération anti-guérilla d’envergure menée à San José del Tarra, dans Hacari, Norte de Santander, les militaires ont abattu Victor Ramon Navarro Serrano, alias « Megateo », le leader de l’Armée Populaire de libération (EPL) et quatre guérilleros de sa garde rapprochée. Un autre guérillero a été blessé et capturé. Pour le ministre colombien de la défense, il s’agit de « l’un des événements anti-criminalité les plus importants qu’ont conduit nos forces en cette année 2015, et peut-être au-delà ».

« Megateo » a été tué par l’explosion d’une bombe lancée d’un hélicoptère de l’armée sur la ferme où il s’était retranché. C’était, avec 12 mandats d’arrêt pour extorsion, enlèvement, rébellion et assassinat, une des deux personnes les plus recherchées de Colombie. Une prime de 5 millions de dollars était offerte à qui permettrait sa capture. La police et l’armée avaient déjà mené contre lui, en vain, 9 opérations de ce type ces quatre dernières années.

Víctor Ramón Navarro Serrano, alias “Megateo”

Víctor Ramón Navarro Serrano, alias “Megateo”

Jésus Waldo Fernández Muñoz, alias « Cucho Lucas, » a été arrêté dans une opération de police sur la route reliant Popayan à Cali. Il est poursuivit pour « rébellion » par le tribunal pénal municipal de Cali et serait le principal officier politique de l’ELN pour la région du sud-ouest. Par ailleurs, deux membres présumés du réseau de soutien logistique de l’ELN ont été capturés par les militaires de la Task Force Pegaso dans la zone rurale de la municipalité de Ricaurte. Alberto Lopez, alias « Chirchi » et Anaida Rodriguez, alias « Aida », 34 ans, seraient depuis plusieurs années actifs de la logistique appuyant la compagnie « José Luis Cabrera Ruales » de l’ELN, active dans le département de Nariño.

Arrestation d’Alberto López et d’Anaida Rodríguez

Arrestation d'Alberto López et d'Anaida Rodríguez

Les manifestations des habitants de Facatativá, excédés par les pénuries d’eau qui affectent 10.000 depuis 15 jours, ont tourné à l’émeute ouverte. 34 personnes ont été arrêtées par la police. Les incidents ont éclatés en plusieurs points de la ville, mais principalement à la place centrale où les vitres des commerces et des institutions ont été brisées.

Affrontements à Facatativá

Affrontements à Facatativá

Dans le département d’Antioquia, des membres de la police nationale ont capturé deux hommes et deux femmes qui feraient partie d’un réseau de soutien de la compagnie Capitaine Mauricio de l’ELN. Les arrestations font suite à un mandat délivré par le Bureau du Procureur général, sur des accusations de financement du terrorisme, rébellion, conspiration en vue d’extorsion. Un des deux hommes capturés serait responsable de la le levée de l’impôt révolutionnaire chez les agriculteurs, les commerçants, et les producteurs de pâte de coca, dans les municipalités de Anorí et Amalfi.

Les quater personnes arrêtées

Les quater personnes arrêtées

Un détachement de la 16e Brigade de l’armée gouvernement a eu un engagement avec des guérilleros du Front José David Suárez de l’ELN. Deux guérilleros sont mort, et une guérillera a été blessé et capturée. L’opération a eu lieu dans le village d’Alto Redondo, dans le département de Casanare. Un des combattant mort était connu sous les pseudonymes d' »El tuerto » et de « León ». La prisonnière, connue sous le nom de « Liliana », avait des responsabilité dans le service médical du Front José David Suárez.

Les militaires emportents les dépouilles des guérilleros

Les militaires emportents les dépouilles des guérilleros

L’armée colombienne a déclaré hier avoir tué hier jeudi, au matin, douze combattant de l’ELN dans le sud-ouest de la Colombie, dont six ont été identifiés. Ils appartiendraient au front « Jose Maria Becerra » de l’ELN. Un guérillero aurait en outre été capturé. Huit fusils d’assaut ont été saisis, ainsi que des pistolets, des grenades à main, des cartouches, des IED, des équipements IT. L’opération militaire a eu lieu dans le village de San Juan de Micay, qui fait partie de la municipalité de Tambo (département de Cauca).

Opération antiguérilla en Colombie

Opération antiguérilla en Colombie

Deux soldats colombiens et un civil ou trois soldats (selon les sources)ont été tués dans une embuscade tendue hier lundi par des guérilleros de l’ELN sur une route près de la ville de La Playa de Belén, dans le département de Norte de Santander. Cinq militaires circulaient en moto lorsque les guérilleros ont déclenché l’explosion d’un IED dans le hameau d’Aspasica, qui a causé la mort de deux d’entre eux.

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

Des combats ont opposé ces dernières heures des guérilleros de l’ELN aux troupes gouvernementales dans la commune rurale de Lloró (département du Choco). Les militaires essaient de capturer le commandant de la colonne de l’ELN opérant dans le secteur, le « commandant Walter ». D’autres incidents armés ont été signalés: l’explosion d’une bombe dans la municipalité de Fortul, faisant deux blessés, et des attaques de harcèlement des bases militaires situées dans les municipalités de Tame et de Puerto Jordán.

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

Un tribunal de Bogota a ordonné la libération immédiate des 13 personnes accusées d’appartenance à l’ELN, et d’implication possible dans des attaques à la bombe à Bogota cette année. David Camilo Rodriguez, Heider Anderson Lamprea Flórez et Gerson Yocumal, étaient accusés de « crimes de rébellion, de terrorisme et de violence contre fonctionnaire », et dix autres jeunes militants du Congrès des Peuples de « fabrication, trafic et possession d’armes et de munitions à l’usage exclusif de l’armée et délit de violence contre un fonctionnaire public » ainsi que de participation dans les émeutes à l’université.

Tous avaient été arrêtés par les autorités le 8 juillet dans le cadre des enquêtes menées par deux attentats à la bombe survenus à Bogota le 2 juillet (voire notre article). Le juge a décidé que les conditions d’un procès équitable n’étaient pas réunies et a annulé les mesures de détention. Le tribunal reproche notamment au procureur de n’avoir pas correctement individualisé les dossiers des 13 personnes arrêtées.

Les militants du Congrés des peuples au tribunal

Les militants du Congrés des peuples au tribunal