Deux militaires colombiens ont été tués samedi par des guérilleros de l’ELN près de la ville de Cubara, au nord-est du pays, près de la frontière du Venezuela. Les militaires participaient à une opération de contre-guérilla ; la semaine passée, le président colopmbien Santos avait ordonné une offensive militaire contre l’ELN.

Combattantes de l’ELN

Combattantes de l'ELN

Le coup de filet, qui a mobilisé plus de 600 militaires, policiers et magistrats, s’est déroulé la semaine dernière dans plusieurs régions du sud et de l’est de la Colombie, des zones frontalières avec le Brésil et le Venezuela. Il a porté un coup au financement des FARC. Les autorités sont intervenues dans 63 sites d’exploitation illégale d’or, de tungstène ou encore de cobalt. Parmi les personnes interpellées figurent 12 guérilleros présumés des FARC ainsi que cinq étrangers, quatre Brésiliens et un Vénézuélien.

Une exploitation minière clandestine des FARC

Une exploitation minière clandestine des FARC

Une grande offensive de l’armée gouvernementale contre l’ELN a été déclenchée le 18 avril. Des bombardements ont eu lieu à dans le Bagadó, dans les secteurs de Mutatá, Santa Isabel, la Esperanza, Limón, Alto Palmira, Kimpara, Quebradamonte, Alto Playa, Iguanero et Vivícora, provoquant des déplacement de populations indigènes.

Quatre guérilleros de l’ELN ont été tués lundi 20 avril dans une opération menée par l’armée et la police dans le nord-ouest de la Colombie dans le département de Choco (nord-ouest). Le commandant en seconde du front Manuel Hernandez el Boche, de l’ELN, a été abattu, ainsi que trois autres guérilleros assurant sa sécurité. Le 1er mai, des troupes de la 15e brigade de l’Armée a capturé « ‘Wilmar » ou « Piquiña », le commandant en second du Front Cacique Calarca, dans la localité de Tadó, toujours dans le Chocó. Plusieurs combattants ont été blessés dans cette opération.

Le commandant

Le commandant

Durant le mois de mars 2015 s’est tenu à Bogotá, la Rencontre Nationale et Internationale pour la Liberté des Prisonniers Politiques colombiens : « Larga Vida a las Mariposas ». Cette Rencontre a réuni plus de 70 organisations, ainsi que des ex prisonniers politiques colombiens et d’autres pays. Les prisonniers politiques ont aussi participé, en envoyant des messages. Les participants ont réclamé la liberté des plus de 9.500 prisonnières et prisonniers politiques colombiens, l’arrêt de la torture et des extraditions.

Parmi les prisonniers politiques se trouvent tant des civils emprisonnés à cause de leur pensée et activité politique, que des membres des guérillas. Des milliers de syndicalistes, étudiants, défenseurs de l’environnement, enseignants, dirigeants paysans… sont derrière les barreaux de l’État colombien. Les prisonniers politiques colombiens sont incarcérés dans des conditions d’entassement, fréquemment sans accès à l’eau, en dangereuse insalubrité. Ils sont exposés à la torture privés d’’assistance médicale.

Colombie: Rencontres pour les prisonniers politiques

Une attaque des FARC contre une patrouille de l’armée s’est produite dans la nuit de mardi à mercredi à La Esperenza, un hameau de la province du Cauca, un des fiefs de la guérilla. Les militaires appartenant à la 3e division de l’armée ont été atttaqués àl’IED, à la grenade et à l’arme automatique. 11 militaires ont été tués et 19 blessés. L’évacuation des blessés dans cette région isolée et montagneuse s’est déroulée dans des conditions climatiques difficiles. La Colombie a décidé mercredi de reprendre les bombardements aériens contre les FARC, suspendus depuis plus d’un mois pour favoriser les négociations de paix, en réponse à l’attaque.

Une attaque des FARC contre une patrouille de l’armée s’est produite dans la nuit de mardi à mercredi à La Esperenza, un hameau de la province du Cauca, un des fiefs de la guérilla. Les militaires appartenant à la 3e division de l’armée ont été atttaqués àl’IED, à la grenade et à l’arme automatique. 11 militaires ont été tués et 19 blessés.

Une attaque des FARC contre une patrouille de l’armée s’est produite dans la nuit de mardi à mercredi à La Esperenza, un hameau de la province du Cauca, un des fiefs de la guérilla. Les militaires appartenant à la 3e division de l'armée ont été atttaqués àl'IED, à la grenade et à l'arme automatique. 11 militaires ont été tués et 19 blessés.

Trois policiers ont été tués en Colombie et un autre blessé dans une attaque près de la ville de Cucuta, à la frontière avec le Venezuela. Les guérilleros ont déclenché l’explosion d’un IED au passage des policiers dans cette région rurale du nord-est de la Colombie. L’embuscade est attribuée à l’ELN. La police a offert une prime de 70 millions de pesos à qui aiderait à arrêter les auteurs de l’attaque.

Trois policiers tués dans une embuscade

Trois policiers tués dans une embuscade

Les FARC, qui observent un cessez-le-feu illimité depuis décembre en Colombie, ont reconnu hier mercredi avoir tué un soldat lors de récents combats provoqués par l’armée dans la province du Meta, dans le centre du pays. « Nous regrettons la mort » du soldat mais « elle aurait pu être évitée si le gouvernement n’attaquait pas la guérilla durant sa trêve », a déclaré Pastor Alape, l’un des commandants des FARC. Au cours de ses opérations dans le Meta, l’armée affirme que des détachements de la septième brigade ont capturé lors d’un combat, cinq guérilleros. Quatre d’entre eux, blessés dans la fusillade, ont été emmenés par hélicoptère à la ville de Villavicencio où ils sont traités dans un centre médical. L’armée a aussi récupéré des armes et des munitions.

Engagées dans des pourparlers de paix, délocalisés depuis plus de deux ans à Cuba, les FARC réclament régulièrement aux autorités de Bogota la suspension des opérations militaires à son encontre. Le président Juan Manuel Santos a exclu jusqu’à présent toute trêve avant la signature d’un accord de paix définitif. Le chef de l’Etat a toutefois prononcé la semaine dernière un arrêt des bombardements durant un mois en signe d’apaisement.

Colombie: Un militaire tué par les FARC, 5 guérilleros capturés

Des Indiens Nasas affrontent la police anti-émeute dans le cadre d’une appropriation par les compagnies de Cannes à Sucre de terres indigènes à Corinto. Ces terres avaient été promises aux Nasas après un massacre en 1991. Les manifestants ont occupé une hacienda appartenant à un riche colombien propriétaire de chaines de TV, d’une compagnie de boissons gazeuses et de plantations de cannes à sucre. Les policiers ont dégainé lors des affrontements un étrange engin, une espèce de lance-pierre géant qui leur a servit à propulser cailloux et grenades anti-émeutes contre les émeutiers.

Le lance-pierre géants des policiers colombiens.

Le lance-pierre géants des policiers colombiens.

L’armée colombienne a saisi, au sud-ouest du pays, 16 lance-roquettes antichars de fabrication russe RPG destinés au front n°29 FARC. C’est dans la ville de Pasto, capitale du département de Nariño, que ces armes ont été saisies avec 470 grenades. Cet armement aurait permis aux FARC d’attaquer les véhicules blindés qui assurent la sécurité du trafic, voire même les avions de reconnaissance de l’armée.

Colombie: L’armée saisit un stock d’armes destiné aux FARC