Le syndicat UTG éclairage et huit de ses grévistes assignés en justice ont été condamnés ce 28 octobre sur décision du juge du tribunal de grande instance de Cayenne à la liquidation des astreintes réclamées par la société EDF Guyane. Pas moins de 20 000 euros d’astreinte seraient requis, une somme importante pour les avocats du syndicat qui envisagent d’autres recours. Le syndicat UTG a décidé de faire appel de cette décision de justice. Pour le paiement des dommages et intérêts, frais d’avocats et entraves, soit résistance abusive et préjudice distinct, EDF a été débouté. Au niveau du conflit social, les discussions syndicats et direction sont interrompues depuis le jeudi 22 octobre 2015.

La grève à EDF Guyanne

La grève à EDF Guyanne

Pour ses opérations de contre-terrorisme, le RAID – mais aussi le GIGN – ont besoin de drones aériens capables d’opérer à l’intérieur de locaux fermés et hors de la vue de leur pilote. Le drone doit être capable d’entrer dans une pièce, ressortir/rentrer par une fenêtre ou changer de pièces. Une vingtaine de solutions ont été proposées et testées, sans résultat probant. De nouveaux essais sont prévus prochainement. Aeraccess (start-up francilienne) qui multiplie actuellement les présentations avec des services des ministères de l’Intérieur et de la Défense devrait, entre autre, participer à une démonstration.

La cellule des « Techs  » du RAID (techniciens, venant en appui de la colonne d’intervention) utilise déjà pour son entraînement le DJI Phantom, et vole avec quasi-quotidiennement, mais cet engin n’est pas utilisable en opérations réelles. Le RAID avait testé la version I, acquis le standard II, et doit recevoir le standard III.

Le drone Phantom III

Le drone Phantom III

Un rassemblement en hommage à Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive à Sivens (Tarn), et contre l’armement de la police, a eu lieu à Pont-de-Buis, commune du Finistère de 3000 habitants. Plusieurs centaines de manifestants ont marché vendredi après-midi en direction de la poudrerie Nobelsport, qui fabrique des munitions. ils se sont heurtés à un barrage de gendarmes, le cortège s’est majoritairement dispersé mais plusieurs groupes de manifestants ont lancés des projectiles sur les gendarmes qui ont répondu par une pluie de lacrymo. Samedi soir, à la nuit tombée, une nouvelle manifestation a eu lieu à la lueur des flambeaux, dans le but de pénétrer dans la poudrerie au niveau du Pont Neuf. Les manifestants ont lancé des cocktails Molotov, des boulons et des cailloux. Les gardes mobiles ont répliqué avec des grenades lacrymogènes et des canons à eau. Dimanche vers 16 h, un nouveau cortège a repris le chemin de l’usine, donnant lieu à de nouveaux incidents.

Affrontements à Pont-de-Buis

Affrontements à Pont-de-Buis

Ce 24 octobre à 17h30, 42 Boulevard du Régent, Métro Arts-Loi

Le 24 octobre, Georges Abdallah entamera sa 32e année de détention. Il est enfermé depuis 1984 pour sa participation aux ‘Forces Armées Révolutionnaires Libanaises’ qui avaient répliqué à l’invasion du Liban et aux massacres de Sabra et Chatila par des actions armées contre des agents américains et israéliens en Europe. Georges est libérable depuis 1999, mais des pressions continues de l’administration américaine ainsi que l’amitié franco-israélienne ont saboté toutes les demandes de libération qu’il a pu faire jusqu’à aujourd’hui.

Malgré cet interminable enfermement, Georges reste fidèle à ses convictions communistes et antisionistes, c’est son engagement et sa détermination que l’état français veut miner avant d’envisager sa libération.

D’autres manifestations auront également lieu en France, au Liban, à New-York… Voir la liste des rassemblements.

Aujourd’hui : rassemblement pour Georges Abdallah à Bruxelles !

Dans le cadre de la semaine d’action pour la libération du secrétaire général du FPLP Ahmad Sa’adat, de la campagne BDS, et du 32eme anniversaire de l’arrestation du combattant communiste libanais Georges Abdallah en France, un rassemblement aura lieu à New-York devant les bureaux de G4S, principal société privée impliquée dans la gestion des personnes sionistes. Le rassemblement demande également la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens.

À Bruxelles, un rassemblement aura lieu le 24 octobre pour la libération de Georges Abdallah. Plus d’infos.

Semaine d’action pour Ahmad Sa’adat

Semaine d'action pour Ahmad Sa'adat

Dans une réunion des ministres de l’intérieur de l’UE qui s’est tenue le 8 octobre, les responsables français ont plaidé pour une mise en place d’une reconnaissance biométrique étendue (empreintes digitales et reconnaissance faciale) pour tous les citoyens de l’Union.

Depuis 2013, l’UE planche sur un système de reconnaissance biométrique baptisé Smart Borders et destiné aux personnes étrangères souhaitant entrer dans l’Union Européenne. Pour des questions de coût comme de droit, le projet avait été rangé dans les placards en dépit d’un projet pilote lancé en février et d’une nouvelle proposition à venir d’ici à la fin de l’année. Mais les représentants en charge du projet ont été surpris par les nouvelles suggestions françaises voulant étendre, au nom du principe de lutte contre le terrorisme, la mise en place d’une surveillance biométrique généralisée de l’ensemble des citoyens de l’Union Européenne et non plus seulement des ressortissants d’autres pays comme imaginé précédemment.

Portique pilote

Portique pilote

Leila Khaled, héroïne de la résistance armée palestinienne, dirigeante du FPLP et de l’Union générale des femmes palestiniennes, et membre du Conseil national palestinien (CNP), s’est exprimée à propos de la campagne pour la libération de Georges Abdallah.



Ce vendredi 16 octobre à Bordeaux
, réunion publique pour la libération de Georges Abdallah de 18h30 à 22h à la salle municipale Saint Augustin à Bordeaux, 18 place de l’église Saint Augustin.
Samedi 17 octobre à Toulouse, rassemblement à 16H au Square Charles De Gaulle (Métro Capitole).
Samedi 17 octobre, Bordeaux, meeting pour Georges Abdallah et Abdullah Ocalan à la salle Point-du-Jour Pierre-Tachou, de 16h à 23h, 44 rue Jospeh-Brunet à Bacalan.

Voir le détail de ces activités sur notre page spéciale

Une semaine après que le Directeur des Ressources Humaines d’Air France se soit fait déchirer sa chemise par une foule de travailleurs en colère, 6 personnes ont été arrêtées à leur domicile ce matin. Les 5 premières ont été arrêtées le matin chez elles, elles sont toutes actuellement salariées chez Air France et membres du syndicat CGT. Une sixième personne a été arrêtée plus tard dans la journée dans le cadre de la même affaire. Les personnes arrêtées auraient été identifiées sur les nombreuses images photos et vidéos qui circulent sur internet et dans les médias, l’occasion de rappeler les risques que représentent les appareils photos dans les manifestations et dans les milieux militants et de s’en défendre (voir le dossier de notre campagne ‘No Photo’).

La CGT a pour sa part dénoncé une tentative du Premier Ministre Manuel Valls de venir en aide aux patrons d’Air France pour saboter le mouvement syndical.

Les images de ce déshabillage resteront dans les mémoires

Les images de ce déshabillage resteront dans les mémoires

En janvier, trois jours après les attentats de janvier, l’armée à la demande du gouvernement avait déployé dans l’urgence 10.000 hommes de troupes. Les surcoûts de l’opération Sentinelle s’élèveraient à 180 millions d’euros en 2015. Qui va les payer ces surcoûts liés aux opérations intérieures (OPINT) ? Vont-ils relever de la solidarité interministérielle ? La question n’est pas réglée. Aujourd’hui encore 7.000 militaires sont mobilisés pour assurer la sécurité de 5.000 sites identifiés comme sensibles en France, – des lieux touristiques, des gares et des aéroports, des bâtiments publics et bien sûr les sites religieux, notamment – en complément de l’opération Vigipirate conduite par les forces de sécurité du ministère de l’Intérieur.

Déploiement militaire de l’opération

EDIT : C’est bien entendu de la direction de l’école dont nous parlons quand nous désignons la ‘collaboration de l’école’ et non pas des gens qui y travaillent.

A la fin du mois de septembre, des participants à la bibliothèque anarchiste ‘La Discordia’ à Paris sont rentré dans l’école Montessori car ils se doutaient qu’un dispositif y était placé pour espionner la bibliothèque. Après avoir du exiger un rendez-vous avec la directrice de l’établissement qui finit par reconnaître la présence de l’engin. Après la sortie des classes, ils parviennent à négocier l’accès au cagibi où se trouvait le dispositif, avant de devoir s’en emparer par la force, se rendant compte que ‘tout le monde’ dans le personnel est au courant de son existence et qu’il était placé là depuis -au moins- la seconde semaine du mois de juillet.

Une fois le boitier récupéré, il est démonté et photographié pour pouvoir récolter plus d’informations à son sujet et partager cette découverte. Les photos peuvent être récupérées dans deux fichiers zip disponibles ici et ici. Le boitier renfermait un grand nombre de matériaux sophistiqués : une caméra dont le zoom était contrôlable à distance, des antennes, du matériel réseau destiné à pouvoir regarder et interagir avec le matériel à distance et en direct.

Les participants de la Bibliothèque Discordia rappelle qu’il est important de partager ce genre d’informations lorsqu’elles se révèlent plutôt que de les cacher.

La caméra contenue dans le boitier.

La caméra contenue dans le boitier.