Il y a trois semaines No Border a publié plusieurs vidéos qui montrent la violence, les harcèlements sexuels, les insultes, les destructions des caméras. Dans des vidéos qui ont été largement visionnées (voir les liens ci-dessous) on voyait des officiers de la PAF arriver à l’African House au petit matin et réveiller les migrants avec Le dimanche à Bamako.
Jeudi 21, lors d’une rafle brutale de la police à l’African House (rue Descartes), plus de 20 réfugiés principalement soudanais qui vivaient dans le squat ont été arrêtés. Trois activistes du No Border ont également été arrêtés. Deux d’entre eux qui filmaient le raid ont été violemment attrapés et jetés au sol par la PAF et les CRS. Les policiers ont détruit une des caméras et effacé les vidéos sur la seconde. «Cela ressemblait avant tout à une revanche suite à la publication des vidéos de No Border sur les sites Rue 89 et les Inrockuptibles qui dénonçaient les harcèlements policiers à Calais», a dit un No Border activiste. Les No Border ont passé neuf heures en garde à vue et ils ont plusieurs charges à leur encontre : occupation illégale, résistance avec violence en réunion… le procès aura lieu le 12 juillet à Boulogne-sur-Mer.

La première des vidéo

La deuxième des vidéos

Le troisième des vidéos

La quatrième des vidéos

Rencontre avec la lonko Juana Calfunao, dirigeante mapuche, et Robert R. Bryan, avocat principal de Leonard Peltier. Avec projections de « Considérant que… » et de « Leonard Peltier, Comme un guerrier », exposition de dessins réalisés en prison par Juana Calfunao et de lithographies de Leonard Peltier, tables de presse et Buffet chilien…
Organisé par : le Comité de Solidarité avec les Indiens des Amériques / le Groupe de soutien à Leonard Peltier, le Collectif pour les Droits de l’Homme au Chili, Terre et Liberté pour Arauco.
Samedi 30 AVRIL 2011, à partir de 16 heures au CICP
PAF : 5€ (+ boisson)

Le collectif Coup pour Coup 31 et le Secours Rouge Arabe ont co-organisé à Toulouse le 15 avril un meeting de solidarité avec les peuples en lutte du Maghreb au cours duquel Georges Ibrahim Abdallah est intervenu par le moyen d’une communication téléphonique. Voici l’enregistrement de cette intervention:


Déclaration de Georges Ibrahim Abdallah – 15… par coup-pour-coup

Le site de Coup pour coup 31

Vendredi 15 avril, Dan a été libéré de la prison de la Santé sur décision de la chambre de l’instruction, siégeant en appel, il est placé sous contrôle judiciaire avec, comme Olivier, une caution de 2000€ à régler.
Dans la nuit du 12 au 13 à Paris, Dan, Olivier et Camille s’étaient fait arrêter le nuit du 12 au 13 janvier à Belleville pour des tags « Algérie – Tunisie / Insurrection », « Vive l’anarchie ». Plusieurs éléments avaient dû jouer dans la décision de les mettre en détention préventive : tous les trois ont été associés à différents niveaux (simple garde à vue ou mise en examen) à des actes de solidarité avec les inculpés de Vincennes (ballades, occupations, sabotages de distributeurs de billets…).

Xavier Mathieu, délégué syndical de Continental-Clairvoix, est poursuivi devant le tribunal correctionnel pour avoir refusé de se soumettre à un test de fichage ADN. Cette nouvelle procédure est la suite des poursuites que le gouvernement avait engagées contre 7 travailleurs de Continental, suite à la manifestation d’avril 2009 à la sous-préfecture de Compiègne.

Le Comité de lutte et l’intersyndicale de Continental-Clairoix, avec l’ensemble du personnel appelle à une manifestation solidaire le mardi 3 mai à 11 heures à la gare de Compiègne pour se rendre en manifestation place du château à l’entrée du palais de justice :
* Pour exiger l’arrêt des poursuites et de l’acharnement du pouvoir contre les travailleurs de Continental et leur porte-parole.
* Pour reconnaître le droit à chaque citoyen de refuser de se soumettre à un test qu’il juge dégradant et attentatoire à sa liberté individuelle.
* Pour refuser d’assimiler le combat des travailleurs pour la défense de leur droit à un délit.

Xavier Mathieu, délégué à Continental-Clairvoix

Xavier Mathieu, délégué à Continental-Clairvoix

Aujourd’hui, 15 avril, Georges Cipriani a été réincarcéré à temps plein dans la prison d’Ensisheim. Pourtant, aujourd’hui, Georges aurait dû vivre son premier jour de liberté conditionnelle depuis 24 ans. Il avait en effet obtenu, le 24 mars dernier, cette mesure de libération conditionnelle, qui devait prendre effet au bout de ses douze mois de semi-liberté. Mais le parquet a immédiatement fait appel de cette décision, suspendant ainsi sa sortie prévue, dans l’attente de l’audience qui n’aura lieu que le 28 avril.

Les deux membres présumés d’ETA, interpellés dimanche dans la Creuse après avoir tiré à plusieurs reprises sur des gendarmes, ont été déférés jeudi au Parquet de Paris. Ce dernier a ouvert une information judiciaire pour « association de malfaiteurs, tentatives d’homicides sur des gendarmes, port d’armes, faux et usage de faux, recel de vols, le tout en relation avec une entreprise terroriste » et requis leur placement en détention provisoire.

Agés de 28 et 29 ans, de nationalité espagnole, ils avaient été pris en chasse samedi vers 17h à Vallière (Creuse). La conductrice d’un véhicule avait refusé de s’arrêter à un contrôle routier de la gendarmerie. Le passager avait alors tiré à plusieurs reprises sur les gendarmes et blessés l’un d’eux à l’épaule. Après avoir abandonné leur véhicule, le couple, équipé d’armes de poing, avaient été intercepté dimanche vers midi à Croze (Creuse) par la gendarmerie qui avait mobilisé 300 hommes assistés d’hélicoptères.

De février à juin 2009, un important mouvement contre la loi LRU (Loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités) avait été mené par les personnels enseignant-e-s, chercheurs/euses, Biatoss et étudiant-e-s des universités de France. Plus de 4 mois de grève, des Assemblées Générales jusqu’à plus de 2500 personnes, de nombreuses manifestations et actions. Il s’agit d’une lutte d’ampleur au niveau étudiant de par sa longueur et sa dureté. La réponse de la répression est en cours

Le 31 mars, sept étudiant-e-s de l’Université Toulouse II le Mirailont été condamnés: 8 mois de sursis pour « coup dans les testicules », 6 mois de sursis pour « dégradations » et « tentative de vol d’électroménager », 4 mois de sursis pour avoir cassé une porte, 2 mois de sursis pour « vol de denrées alimentaires et de papeterie en réunion », des amendes pour plus de 3.000 euros, une somme de plus de 21.000 euros de dommages et intérêts pour l’Université, inscription au casier judiciaire entraînant de lourdes conséquences.

La solidarité s’organise. Contact : inculpees.du.mirail@gmail.com (cette adresse e-mail est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir).

Ils sont quatorze à œuvrer depuis plusieurs mois à Toulouse. Ces membres du service volontaire citoyen (SCV) ne sont armés que d’une carte de service et un écusson. Ils ne sont pas censés intervenir ou interpeller des individus mais travaillent officiellement sur cinq axes : renforcement du lien entre la nation et la police, solidarité, médiation sociale, prévention, et information. De là à faire oeuvre de délateur, le pas semble déjà franchi puisqu’on leur demande, par exemple, d’être à la sortie des lycées pour repérer les prétendus délinquants.