Flumencio Albujar Jayo, 54 ans, activement recherché par la Cour pénale nationale, a été arrêté par les services de renseignements de la 2e Brigade d’infanterie de l’armée. Il a immédiatement été emmené au siège de la police à Ayacucho et mis à la disposition de la police anti-terroriste. Flumencio Albujar Jayo, qui utilisait plusieurs fausses identité, est accusé d’appartenir au comité régional du PCP-SL pour la région VRAEM.

Flumencio Albujar Jayo

Flumencio Albujar Jayo

Un commando du PCP-SL a abattu une informateur des forces armées qui travaillait sous la couverture d’un enseignant dans le centre-ville de San Antonio de Carrizal, en Acobamba, Huancayo. Percy Escobar Perez était un informateur des forces armées avec le grade de sergent depuis le début de 2014. Vendredi 16 mai, 7 ou 8 maoïstes sont entrés dans l’école et l’ont enlevé devant des élèves et des parents. Le corps de l’informateur a été retrouvé lundi sur les rives de la rivière Carrizales avec des signes de torture et 20 balles dans le corps.

Le cadavre du sergent Percy Pérez

Le cadavre du sergent Percy Pérez

Les FARC ont a annoncé ce vendredi 22 mai, que le cessez-le-feu en place depuis décembre ne pouvait plus durer, suite au raison du raid de l’armée qui a tué hier jeudi 26 guérilleros dans le département du Cauca. Ce raid mené par une force conjointe de la 3e division de l’armée, par des avions et hélicopètes de la force aérienne, et par des embarcations de la marine remontant le Rio Guapi, intervient un peu plus d’un mois après la levée par le président colombien Juan Manuel Santos du moratoire sur les bombardements militaires à l’encontre de la guérilla. L’attaque dans le Cauca avait pour cible une unité du Front 39 des FARC accusée d’avoir mené en novembre dernier une attaque sur l’île colombienne de Gorgona dans le Pacifique au cours de laquelle un officier avait été tué. Le campement des rebelles se trouvait dans la région de Guapi, à 480 km de Bogota.

Quelques un des guérilleros tués dans le Guapi

Quelques un des guérilleros tués dans le Guapi

Trois policiers et deux maoïstes ont été tués dimanche dans un combat dans le district de Bijapur (état du Chhattisgarh). La fusillade a eu lieu lorsqu’un détachement de policiers de la STF (unité spécialement entraînées pour la contre-guérilla) se déployait pour une opération anti-maoïste. Parmi les maoïste tué figure Hemla Masa alias Vijay, commandant d’une compagnie de guérillero. La STF subit de lourdes pertes dans le Chhattisgarh. Elle compte déjà pour 2015 11 tués et une trentaine de blessés.

combattants maoïstes dans le Chhattisgarh

combattants maoïstes dans le Chhattisgarh

La guérilla maoïste a libéré aujourd’hui jeudi deux gardiens pénitentiaires qu’elle avait capturés le 27 avril dernier, à Marihatag (Surigao del Sur). Ce jour là, les combattants de la NPA avait attaqué un convoi pénitentiaire pour libérer leurs camarades. Ils avaient blessé trois gardiens et emmenés deux autres.

Les deux gardiens (en t-shirt POW!), un médecin et les guérilleros

Les deux gardiens (en t-shirt POW!), un médecin et les guérilleros

Au moins deux militaires, un policier et un civil ont été blessés dans une fusillade entre les forces gouvernementales et la guérilla maoïste mardi dans la région de Camarines Sur, près de la ville de Libmanan. La fusillade, qui a duré 20 minutes, a opposé un détachement du 42e bataillon d’infanterie et une quinzaine de combattants de la NPA.

Deux militaires colombiens ont été tués samedi par des guérilleros de l’ELN près de la ville de Cubara, au nord-est du pays, près de la frontière du Venezuela. Les militaires participaient à une opération de contre-guérilla ; la semaine passée, le président colopmbien Santos avait ordonné une offensive militaire contre l’ELN.

Combattantes de l’ELN

Combattantes de l'ELN

Les combattants de la NPA ont attaqué les installations de la JB Management Mining Corp. (JBMMC), détenue par la famille du maire de la ville de Monkayo, dans la province de. Ce maire entretient une milice. Un milicien a été abattu dans l’attaque et les guérilleros ont emmené tout l’arsenal de cette milice, soit trois mitrailleuses M60, des dizaines de fusils d’assaut, de pistolets-mitrailleurs, de pistolets automatiques, etc. et 14,000 cartouches. Cette milice, formée avec l’aide de l’armée (plus précisément du 25e bataillon d’infanterie), qui a pour vocation de protéger les groupes privés contre les attaques de la guérilla, a commis de nombreux abus contre les populations. Dans un engagement séparé, un autre milicien a été abattu pas les maoïstes.

Manifestation de soutien à la NPA

Manifestation de soutien à la NPA

Cinq militants du CPI(Maoist) activement recherchés par les autorités depuis de long mois, parmi lesquels Roopesh (40 ans), président du comité zonal des Western Ghats (Tamil Nadu) ont été arrêté ce lundi à Karumathampatti, sur la route entre Coimbatore et Avinashi. Une équipe du State Intelligence Bureau de l’Andhra Pradesh campait dans la région depuis plus d’une semaine après avoir été informée que Roopesh et de ses camarades se cachaient dans une maison du village. Après avoir pu confirmer leur identité, vers 5h30 du matin lundi, épaulés par des soldats et des membres de la police locale, l’équipe a encerclé la boulangerie où ils faisaient des achats, interpellant cinq personnes, Roopesh, alias Praveen, alias Jogi, sa femme P A Shyna et leurs camarades Anoop, Kannan et Easwaran.

Roopesh, Shyna et Anoop sont inculpés dans plusieurs affaires menées par la justice du Kerala. Roopesh est inculpé dans plus de trente affaires. Il est à la tête d’une équipe de plus de cinquante maoïstes actifs dans les Western Ghats. Membre du People’s War Group, il a rejoint le CPI(Maoist) en 2004 lors de la fusion entre son parti et le MCC. Il est actuellement membre du South Indian Regional Committee des maoïste, groupe extrêmement présent le long des frontières entre le Kerala, le Tamil Nadu et le Karnataka.

Mercredi, ils ont comparu tous les cinq devant un tribunal local. Roopesh a refusé de collaborer et n’a répondu à aucune question des autorités. Il semblerait que lors de son interpellation, il soit parvenu à se débarrasser d’une carte SIM et d’un agenda, mais la police a déclaré avoir pu les retrouver. C’est une des raisons invoquées par les autorités pour garder les cinq personnes derrière les barreaux, qui souhaitent poursuivre les interrogatoire et espèrent obtenir des informations concernant les contacts des cinq militants.

Sept militaires ont été tués, et neuf autres blessés, dans deux combats distincts, dans le sud des Philippines. Le premier affrontement a eu lieu mardi matin à Davao lorsqu’un détachement de la 69e Division d’infanterie, qui tentait de débusquer un campement de la NPA, a été pris sous le feu d’une cinquantaine de guérilleros. Quatre soldats ont été tués, sept autres blessés ainsi qu’un milicien anti-guérilla. Le second affrontement a eu toujours mardi, dans le Nord Catabato, trois soldats ont été tués et un autre blessé.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA