Il y a quelques jours, la police de l’Odisha a annoncé avoir tué cinq guérilleros maoïstes partisans de l’ex-dirigeant du CPI(maoïste) recherché – et depuis lors interpellé – Sabyasachi Panda. Dimanche soir, Panda avait transmis un enregistrement audio qui vient seulement d’être rendu public. Dans sa déclaration, il affirme que la police a tué cinq villageois ordinaires et les a ensuite vêtus d’uniformes maoïstes. Il dit également que lui et ses partisans, contrairement aux affirmations des autorités, sont indemnes et en sécurité. Un des activistes sociaux ayant participé aux négociations avec Panda pour la libération des deux Italiens il y a plusieurs mois a corroboré ses dires: ‘Le soi-disant combat n’est rien d’autre qu’un meurtre de sang-froid qui mérite une enquête officielle et une compensation financière de la part du gouvernement de l’état aux familles des victimes’. Il a également déclaré que même si les cinq villageois étaient assez actifs dans des organisations démocrates, aucun n’était un guérillero maoïste.

Un fort détachement du 25e bataillon d’infanterie a accroché un groupe d’une trentaine de combattants de la NPA dimanche matin près du village d’Awao (province de Compostela Valley). Un maoïste a été tué, les autres ont pu disparaitre, en laissant derrière eu un peu d’équipement dont un IED.

Un policier a été tué par des guérilleros maoïstes dimanche dans l’attaque d’une équipe de forces armées dans une zone forestière de l’état du Chhattisgarh. D’après les autorités, une équipe formée de membres de la police du district et de soldats des forces armées du Chhattisgarh a été prise d’assaut par une brigade de guérilleros dans le village de Malnar, situé dans le district de Kondagaon. Une fusillade s’est déclenchée entre les deux camps. Après une demi-heure d’échange de coups de feu, les guérilleros ont battu en retraite.

Toujours hier, mais dans le district de Rajnandgaon, les forces de sécurité ont interpellé Rohid Gond au cours d’une opération de ratissage. L’homme est accusé d’avoir pris part à diverses actions de la guérilla dans la région.

Cinq soldats ont été tués et un sixième blessé dans un affrontement ce dimanche dans la province de Hakkari, dans l’est du pays. Une fusillade s’est déclenchée lorsque les forces militaires se sont retrouvées face à une brigade de guérilleros alors qu’elles menaient une opération dans une zone rurale du district de Semdinli. Des renforts ont été dispatchés dans la région afin de capturer les guérilleros qui sont tous parvenus à battre en retraite.

Forces armées turques

Forces armées turques

L’armée a annoncé que six soldats et cinq guérilleros avaient été tués au cours d’un affrontement dans la province d’Isabela, dans le nord du pays. Le porte-parole de l’armée a déclaré que les soldats menaient une opération de contre-insurrection lorsqu’ils sont tombés sur une brigade de trente guérilleros de la NPA. Outre les morts, neuf soldats et huit guérilleros ont été blessés. Cité sur une radio locale, un porte-parole des guérilleros a déclaré qu’ils avaient donné les premiers soins aux soldats avant de battre en retraite.

Les forces armées turques ont contrecarré une attaque de la guérilla du PKK visant un avant-poste militaire du district de Lice dans la province de Diyarbakir (sud-est) ce 16 novembre. Des guérilleros ont tenté d’attaquer le bâtiment grâce à un tracteur chargé d’explosifs qu’ils avaient parqué à proximité pour le faire exploser à distance. Ils ont également lancé un assaut avec des lances-roquettes. Ayant reçu l’information de la possibilité d’une attaque, les forces armées avaient pris une série de mesures de sécurité et ont immédiatement répliqué à l’offensive. L’explosion n’a causé aucun dégât ni n’a fait aucun blessé, tout comme l’attaque armée qui a suivi. Les autorités ont lancé une opération pour capturer les guérilleros, opération soutenue par les forces aériennes.

Avant-poste militaire

Avant-poste militaire

La police de l’Odissa a décidé d’intensifier ses actions afin de capturer le guérillero maoïste le plus recherché de l’état, Sabyasachi Panda, et ce deux jours après avoir abattu cinq guérilleros qu’elle pense être ses partisans dans une opération menée dans le district de Gajapati. Il faut néanmoins mentionner que l’homme a été exclu du CPI(maoïste) suite à plusieurs accusations graves en août dernier, et qu’il a depuis créé un nouveau collectif, le Odisha Maobadi Party (OMP).

Un fonctionnaire de la police a annoncé que l’opération avait été intensifiée dans les districts de Ganjam, Gajapati, Kandhamal et Rayagada sur base de renseignements selon lesquels Panda se cacherait dans les forêts de la région. La police a également distribué des flyers annonçant une récompense pour toute information pouvant contribuer à l’arrestation de six hommes proches de Panda. Ce dernier, âgé de 46 ans, est recherché dans le cadre de plusieurs affaires et sa tête est mise à prix pour une somme de deux millions de roupies (environ 30.000€). Il est accusé d’avoir été le cerveau de la capture, en mars dernier, des Italiens, capture ayant entraîné un mois de négociations entre le gouvernement et la guérilla. Lui et ses partisans sont également recherché pour le meurtre du dirigeant de l’organisation d’extrême droite VHP (Viswa Hindu Parishad) Swami Laxamananda Saraswati et de cinq de ses assistants.

Les forces de sécurité menant des opérations anti-maoïstes ont découvert des mines et des explosifs stockés par la guérilla dans l’Odissa. Cette saisie intervient au lendemain de la mort de cinq guérilleros au cours d’une fusillade dans le district de Gajapati. Trois mines terrestres ont été découvertes dans une forêt du district de Kandhamal. Dans la région de Narayanpatna du district de Koraput, les policiers ont saisi des bombes, des barres de gélatine, des fils et du matériel divers destiné à la fabrication d’explosifs. Dans le Kandhamal, l’équipe conjointe de la police et de la CRPF a saisi trois mines de respectivement 20, 15 et 5 kilos. Commentant la prise, le commissaire a affirmé que rien que deux kilos de ces explosifs auraient suffi à faire exploser une jeep. Dans la seconde opération, une équipe conjointe de la Border Security Force et du Special Operation Group ont découvert une énorme quantité de matériel, dont l’inventaire n’a pas encore pu être établi.

Après le combat de lundi au cours duquel un guérillero a été tué dans la forêt de Chandur du district de Bijapur (Chhattisgarh), la police du district a décidé d’intensifier ses patrouilles conjointes avec son homologue du district voisin pour empêcher toute mesure de représailles de la guérilla. Cette décision a également été prise en raison de l’appel à la grève lancé pour ces 15 et 16 novembre par un comité maoïste local qui souhaite ainsi protester contre les politiques anti-populaires des gouvernements de l’état et du Centre. En outre, les autorités ont aussi augmenté les dispositifs de sécurité autour de divers sites et installations susceptibles d’être pris d’assaut par des guérilleros au cours de ces deux jours.

Par ailleurs, cinq guérilleros ont été tués au cours d’une fusillade qui s’est déroulée hier dans une zone forestière du district de Gajapati (Odissa). L’échange de coups de feu s’est déclenché lorsque les forces de sécurité ont lancé l’assaut contre un campement de la guérilla. Les policiers ont abattus cinq guérilleros alors que deux policiers ont été légèrement blessés. Tous les autres guérilleros présents sont parvenus à battre en retraite dans la jungle.

Alors qu’elles devaient commencer aujourd’hui, les négociations de paix à Cuba entre les autorités colombiennes et les FARC ont été reportées à lundi prochain. Ce report fait suite à la demande le l’Armée de Libération Nationale (ELN) d’inclure des représentants de la société civile dans les équipes de négociateurs. Dès lors, la réunion technique devant régler les derniers détails est prolongée jusqu’à la fin du week-end afin de répondre à cette demande.