Bacilio Chiquez Chacon, 44 ans, a été arrêté par la police alors qu’il circulait en mototaxi à Huanchaquito, (district de Huanchaco, province de Trujillo). Il était porteur d’une arme de fabrication artisanale permettant de tirer des cartouches de fusil de chasse. L’homme avait déjà purgé une peine dans la prison « Huacaris » de Cajamarca dans les années 1994-2001 pour son appartenance au PCP-SL. Il n’est pour l’instant inculpé que de détention illégale d’armes à feu et a été emprisonné.

Bacilio Chiquez Chacon

Bacilio Chiquez Chacon

Des guérilleros maoïstes ont mis le feu à quatre véhicule à proximité du village de Kothri, dans le district de Gachiroli (Maharashtra) mercredi dernier. Selon les informations officielles, certains des véhicules étaient utilisés pour transporter les produits forestiers du Forest Department. Une trentaine de guérilleros ont intercepté les deux camions et les deux tracteurs sur la route de Ghot Potegaon vers 14h mercredi avant d’y mettre le feu. Les camions appartenaient au Ballarpur Forest Department tandis que les tracteurs appartenaient à des privés. Les maoïstes ont battu en retraite immédiatement après leur action. Le 22 décembre dernier, une brigade de guérilleros avait incendié 80 camions de transport de minerai de fer près de Surjagad, dans le même district.

Véhicule incendié par la guérilla

Véhicule incendié par la guérilla

Les autorités turques ont reconnu la perte de deux membres des forces de sécurité, un militaire et un « gardien de village » (paramilitaire anti-guérilla) dans une embuscade du PKK. Les combattants kurdes ont fait exploser un IED installé au bord de la route liant le district de Catak (province de Van) au district de Pervari (province de Siirt), vendredi. Le militaire et le milicien étaient affectés à un poste de contrôle routier. Les forces de sécurité ont immédiatement lancé (en vain) une opération aérienne pour tenter d’accrocher le commando kurde.

Cérémonie pour le militaire tué vendredi

Cérémonie pour le militaire tué vendredi

Un soldat a été tué et un autre blessé lors d’une attaque menée par la guérilla de l’ELN contre une patrouille militaire dans une zone rurale du département de Cauca. C’est dans la municipalité de Caloto que l’embuscade a eu lieu. Elle a été menée par les combattants de la Compagnie Milton Hernandez Ortiz, du Front Manuel Vasquez Castano de l’ELN.

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

Vingt quatre membres du PCI(maoïste) ont été tués par une équipe conjointe de la police de l’Andhra Pradesh et de l’Odisha à proximité de Jantri, dans le district de Malkangiri (Odisha), à quelques kilomètres de la frontière avec l’Andhra Pradesh tôt lundi matin. C’est le plus gros revers jamais subi par la guérilla dans la région. Le commissaire de police local a confirmé le décès des 24 guérilleros, sept femmes et 17 hommes. Il se pourrait que le nombre de victime évolue dans la mesure où les forces de sécurité mènent toujours de vaste opération de ratissage dans la zone pour retrouver les maoïstes blessés, ou non, qui ont battu en retraite. « Nous avions reçu des informations selon lesquelles un important camp d’entrainement rassemblant plus de 100 guérilleros était organisé par le parti maoïste dans la région. Sur base de ce renseignement, les commandos Greyhound d’Andhra Pradesh et des forces armées de la police de l’Odisha ont déclenché cette opération ».

Guérilleros maoïstes dans la jungle

Selon les premières informations officielles, il se pourrait que plusieurs leaders haut placés du parti face partie des victimes. Uday, un important maoïste dans l’Odisah, aurait été abattu mais l’information n’a pas encore été confirmée. Sa tête était mise à prix depuis de nombreuses années. Deux soldats ont également été blessés. Les soldats ont également saisi quatre AK-47, trois SLR et d’autres armes sur les lieux de la fusillade, ainsi que d’autres éléments appartenant aux guérilleros.

Cette attaque constitue le deuxième incident dans le district de Malkangiri, mais le plus important. C’est également un des incidents majeurs sur la frontière entre l’Andhra Pradesh et l’Odisha. Treize maoïste avaient été abattus dans un combat avec la police en septembre 2013. Cette opération est un succès majeur pour les forces de sécurité, le district étant une importante zone de transit pour les guérilleros entre les zones occupées par le parti maoïste en Andhra Pradesh et dans le Chhattisgarh.

Guérilleros maoïstes dans la jungle

L’explosion survenue dans le QG de la police à Diyarbakir, que les autorités turques avaient d’abord présentée comme « accidentelle » (voir notre article) était en fait le résultat d’une attaque du PKK. Les membres du PKK ont creusé un tunnel partant de l’extérieur de l’enceinte jusqu’au coeur du QG, y ont placé des explosifs, et les ont fait détonner. Deux occupants du QG ont été tués, un technicien travaillant pour la police et un policier. Douze blessés étaient toujours hospitalisés ce mercredi matin.

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Les troupes de l’armée ont découvert à Laureles 2, dans la municipalité de Arauquita (département de l’Arauca), un dépôt de 55 IED appartenant à la Commission «Camilo Cienfuegos » du Front « Domingo Lain Saenzé » de l’ELN. Les engins explosifs étaient emballés dans des containers métalliques. Ils ont été détruits par les experts du Groupe d’explosifs et de démolition (Exde) de la Brigade mobile n°5.

Un expert de l’EXDE préparant la destruction des IED de la guérilla

Un expert de l'EXDE préparant la destruction des IED de la guérilla

Un groupe d’une cinquantaine de combattants de la NPA a investi le village de Mahongkong (région de Magpet), hier dimanche à 9 heures du matin. Les guérilleros ont désarmé le maire, Michael Lingaro, et les membres de la milice antiguérilla locale (Barangay Peacekeeping Action Team) et sont repartis avec leurs armes en emmenant le maire comme prisonnier. Les autorités ont mis en place des points de contrôle et lancé des opérations de poursuite dans la province de North Cotabato.

Opération anti-guérilla après le raid de Mahongkong

Opération anti-guérilla après le raid de Mahongkong

Au début de l’année, le Action Group for National Integrity (AGNI) s’était dissolu après le renvoi controversé d’un officier de police dans le Bastar. Les membres étaient mécontents de cette révocation et avaient pris la décision de dissoudre leur groupe en signe de protestation. D’autres officiers avaient également été renvoyés dans les jours suivants, tout cela suite à des déclarations controversées et des attaques contre des journalistes travaillant dans la région. Il s’est reformé ce 5 avril, à la suite d’un meeting rassemblant un grand nombre de ses membres initiaux.

L’AGNI est un groupe d’autodéfense anti-maoïste auto-proclamé dans la région du Bastar (Chhattisgarh). Le communiqué publié à l’issue du meeting indique « Le créateur de l’AGNI Anand Mohan Mishra et des représentants d’autres organisations telles que la Chambre du commerce du Bastar se sont rencontrés ce 5 avril. De nombreux citoyens éminents ont insisté sur la nécessité de l’existence de l’AGNI durant la région. Après celle-ci, Sampat Jha et Subba Rao (anciens membres de l’AGNI) ont décidé d’annoncer qu’il s’était reformé. En même temps que cette reformation, il a été décider d’établir des antennes de l’AGNI dans d’autres districts du Chhattisgarh et dans d’autres états. Tous les états touchés par la violence maoïstes seront inclus dans l’AGNI ».

L’AGNI avait été formée l’an dernier après la dissolution de la célèbre Samajik Ekta Manch, une organisation anti-maoïste formée par des membres de la la milice anti-maoïste Salwa Judum, avec le soutien d’une section du sommet de la hiérarchie de la police du Bastar. De nombreux membres de la Samajik Ekta Manch avaient été accusé d’une attaque contre la maison dans journaliste et de nombreux autres incidents. L’existence de cette organisation avait coïncidé avec de nombreux attaques contre des militants des droits de l’homme et de la campagne contre des journalistes couvrant cette région du Bastar, touchée par l’insurrection maoïste. La nouvelle édition de l’AGNI comprend également de nombreux membres de la Salwa Judum, qui, rappelons-le, a été bannie et dissoute par la Cour Suprême en 2011.

Membres de l’AGNI

Membres de l'AGNI

Les faits se sont passés le 17 mars, trois policiers péruviens ont été tués et un autre a été blessé après avoir été pris en embuscade lorsqu’ils se déplaçaient dans le secteur rural de Cumumpiari, (Ayacucho, région VRAEM). Des tirs nourris sont parti de la jungle et ont fauché les policiers. Cette région de jungle montagneuse vaste et accidentée est sous le régime de l’état d’urgence en raison des activités de guérilla du PCP-SL. C’est à la guérilla maoïste que l’on attribue l’embuscade du 17 mars ainsi que le mitraillage, le 12 mars, d’un hélicoptère militaire près de la localité de Libertad, dans la région d’Acobamba (Junín, VRAEM). Des militaires ont été blessés par ces tirs.

Toute la région VRAEM reste sous le régime de l’état d’urgence en raison des activités du PCP-SL

Toute la région VRAEM reste sous le régime de l'état d'urgence en raison des activités du PCP-SL