Une équipe d’investigation indépendante s’est rendue ce mercredi dans les villages de Annavaram et de Gorrilametta du district de Visakhapatnam pour enquêter sur une fusillade qui aurait eu lieu entre des guérilleros et les forces Greyhounds le 24 février dernier et au cours de laquelle deux maoïstes ont été abattus. La conclusion des enquêteurs est qu’il est clair qu’il s’agissait de tirs unilatéraux des soldats. Selon la police, Gemmeli Narayan Rao, alias Jambri, et Vanathala Chittibabu ont été tués au cours d’une fusillade avec les forces de sécurité. Les enquêteurs se sont rendus dans les villages et sur le lieu du décès des deux hommes, et après investigation, ils ont conclu que tous deux s’étaient fait tirer dessus sans avertissement, ni possibilité de rendre les armes. « D’après notre enquête chez les villageois témoins de l’événement, Jambri a été touché à la jambe, et Chittibatu dans le bas de ventre. Ils ont proposé de se rendre, mais ont été capturés et emmenés à un autre endroit où ils ont été abattus de sang froid après une trentaine de minutes ». Les villageois ont également déclaré que les deux hommes n’étaient pas armés, alors que la police a déclaré avoir saisi deux armes. L’équipe d’investigation a demandé que soit introduite une action en justice à l’encontre des fonctionnaires de police en charge de l’action ainsi que soit menée une enquête judiciaire indépendante sous l’autorité d’un juge.

Enquête dans les villages de Annavaram et de Gorrilametta

Enquête dans les villages de Annavaram et de Gorrilametta

Neuf soldats ont été tués et trois autres blessés dans une embuscade maoïste qui a eu lieu dans la région de Bhejja, dans le district de Sukma (Chhattisgharh). Selon l’inspecteur général de police, les troupes effectuaient un exercice lorsqu’ils ont été pris pour cible par des tirs de guérilleros maoïstes. Selon certaines sources, le nombre de soldats abattus pourrait s’élever à onze. Tous étaient membres du bataillon 219 de la CRPF. Les affrontements entre les forces de l’ordre et la guérilla sont très réguliers dans la région qui se trouve au coeur des jungles contrôlées par les maoïstes.

District de Sukma

EDIT: Le bilan final s’élève à douze paramilitaires de la CRPF tués

Quatre policiers ont été tués dans une embuscade de la NPA à Barangay Sibayan, dans la province de Davao del Sur, aujourd’hui mercredi. Il s’agissait de membres de la police municipale de Bansalan, et de membres de la Scene of the Crime Operatives (SOCO). Un membre de la SOCO a pu appeler la police provinciale de Davao del Sur à l’aide pendant l’embuscade. Blessé, il a amené dans un hôpital voisin pour traitement.

Le théâtre de l’embuscade à Barangay Sibayan

Le théâtre de l'embuscade à Barangay Sibayan

Les forces de sécurité turques ont lancé dimanche soir 6 mars l’une des plus vastes opérations anti-guérilla de ces dernières années dans le Kudistan turc. Quelque 7000 gendarmes, 600 policiers d’élite, ainsi que des dizaines d’hélicoptères et de blindés ont été mobilisés pour cette offensive à Lice, dans la province de Diyarbakir. En outre, 18 villages ont été placés sous un strict couvre-feu jusqu’à nouvel ordre. Cette opération vise à neutraliser les guérillas du PKK actives dans ces zones boisées et montagneuses. Une autre opération a été menée à Genc, dans la province de Bingol

Les autorités turques affirment avoir tués 4 guérilleros à Lice et 6 autres à Genc. Une des personne tuée à Lice, Edip Yetut, surnommé Erhan Siser, était activement recherché pour sa participation présumée à la guérilla urbaine à Diyarbakir. Sa tête avait été mise à prix à 1 million de livres turques.

Edip Yetüt, tué le 6 mars par la contre-guérilla

Edip Yetüt, tué le 6 mars par la contre-guérilla

Quatre combattants de la NPA ont été tués lors d’une fusillade avec les troupes de l’armée philippine dans la région de San Francisco (province de Quezon) tôt ce mardi. C’est un détachement de la 201e Brigade qui a accroché le groupe de maoïste dans la localité de Sitio Umagos à deux heures du matin. Les militaires ont récupéré sur les corps des guérilleros deux AK47, un M16 et un M16 muni d’un lance-grenades M203. Une opération de ratissage a été lancée pour retrouver le reste du groupe de guérilleros.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Un soldat de la Chhattisgarh Armed Force a été abattu et un autre blessé vendredi lors d’une fusillade entre les forces de sécurité et la guérilla maoïste dans le district de Jagdalpur (Chhattisgarh). La police menait une opération de ratissage dans les forêts proches de Cherli. L’inspecteur général de la police locale a déclaré qu’un régiment de ses hommes étaient tombés dans une embuscade à l’entrée du village de Cherli alors qu’ils étaient en opération. « Une fusillade de plus d’une heure s’en est suivie, au cours de laquelle un soldat du 10ème bataillon, Hemant Kumar, est décédé sur place tandis qu’un autre, Subba Rao, a été grièvement blessé ». Une vaste opération de contre-guérilla a immédiatement été déclenchée pour tenter de capturer les guérilleros impliqués dans l’attaque.

Guérilleros maoïstes à l’entraînement

Guérilleros maoïstes à l'entraînement

Santosh Yadav est un journaliste basé dans le Bastar, la zone occupée par la guérilla maoïste dans le Chhatisgarh. Il y a deux ans, après avoir refusé plusieurs demandes des autorités de leur fournir des informations concernant des actions menée par le CPI(Maoist), il a été arrêté et incarcéré en vertu Chhattisgarh Special Public Security Act, la loi antiterroriste de l’état. Plus précisément, la police l’accusait d’entretenir des contacts régulier avec un dirigeant local du parti, Shankar. A l’époque, son arrestation avait mobilisé de nombreuses organisations progressistes, entrainant entre autre l’arrestation de nombreux autres journalistes et militants au cours des manifestations organisées notamment devant la résidence du chef du gouvernement du Chhatisgarh. Ce lundi, l’homme a été libéré sous condition suite à une décision de la Cour Surpême. Il devra néanmoins se présenter au commissariat local tous les jours au commissariat de Dharba.

Santosh Yadav

L’arrestation de militants, de journalistes et autres civils sous prétexte de leurs liens présumés avec la guérillas maoïstes est utilisée de manière récurrente par le gouvernement d’ultra-droite pour museler toute opposition.

Santosh Yadav

Depuis ce samedi 25 février, 97 détenus politiques de la prison de Popayan, au sud-ouest de la Colombie, ont arrêté de s’alimenter. Ils dénoncent un manque de suivi médical systématique qui a conduit plusieurs fois à la mort de leurs camarades ces dernières années. Les accords de paix ratifiés en novembre dernier prévoient notamment l’amnistie de nombreux détenus politiques. Ceux-ci protestent pour exiger que cette loi d’amnistie soit appliquée le plus vite possible.

Les FARC entament aujourd’hui mercredi leur désarmement. L’accord de paix prévoit que les guérilleros déposent progressivement leurs armes dans un délai de 180 jours à partir du 1er décembre, un processus supervisé par les Nations unies. Le désarmement devrait donc être terminé le 29 mai prochain au plus tard. Les FARC auraient dû remettre déjà 30 % de leur arsenal aujourd’hui, mais les opérations ont pris du retard en raison des problèmes logistiques. Seuls 7000 guérilleros ont atteints les zones de rassemblement et de désarmement prévus par l’accord.

Des membres des FARC sur le point de rendre les armes à Gallo, dans le département de Córdoba, le 1er février

Des membres des FARC sur le point de rendre les armes à Gallo, dans le département de Córdoba, le 1er février 2017

L’ELN a revendiqué tard hier dimanche sur Twitter l’attentat du 19 février à Bogota, dans lequel un policier a été tué (voir notre article). « Un commando guerillero urbain de l’ELN a attaqué à l’explosif une patrouille policière, blessant 26 policiers », précise l’ELN dans communiqué publié sur le compte de sa radio, ELN Ranpal. Le gouvernement colombien et l’ELN ont entamé le 7 février des pourparlers officiels en Equateur visant à mettre un terme à plus d’un demi-siècle de conflit armé.

Les lieux de l’explosion à Bogota

Les lieux de l'explosion à Bogota

Le siège de la Direction régionale berlinoise de la police judiciaire a fait l’objet d’une attaque incendiaire. Dans le communiqué, des anarchistes expriment leur solidarité avec les prisonniers de Aachen, de Lutte Révolutionnaire et autres, et dénoncent la tenue du Congrès européen de la police à Berlin les 21 et 22 février. Y participaient le ministre allemand de l’intérieur, du président du bureau fédéral pour la protection de la constitution, des représentants d’Europol, de Frontex, du BKA, du LKA et tant d’autres institutions. Mais aussi des membres de lobbys, des chefs d’entreprise comme les géants de l’armement Heckler & Koch, Taser, Rheinmetall, ainsi que des concepteurs de logiciels de surveillance et de technologies de communication tels que SAP, IBM et Vodafone.

L’entrée du siège de la police judiciaire

L'entrée du siège de la police judiciaire