Lundi 18 mars, des affrontements ont éclaté dans la localité de Fiénkolén (sous-préfecture de Kintinian). Les manifestants essayaient de bloquer les activités de la société minière de Siguiri (SAG) qui entrepose du cyanure sur un terrain communautaire. Celle-ci avait promis d’engager plusieurs personnes de la région en contrepartie, une promesse qu’elle n’a pas tenu.  La police est intervenue pour réprimer la manifestation faisant usage de gaz lacrymogène et blessant par balle un manifestant. D’autres heurts ont éclaté dans la capitale suite au manque d’électricité dans plusieurs quartiers (Kountia, Km36 et Sanoyah). Ceux-ci ne sont plus approvisionnés depuis le 19 mars à 1h du matin. Les émeutes ont éclaté dès le matin suivant. Après une accalmie dans la journée, elles ont repris dans la nuit du mardi à mercredi 20 mars 2024. Des émeutes avaient déjà éclaté pour les même raisons le mois dernier (voir notre article).

Déploiement de forces répressives en Guinée (archive)

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Les habitants de plusieurs banlieues de Conakry ont manifestés lundi pour exiger la meilleure desserte de leur quartier en courant électrique. Dans plusieurs endroits ces protestataires ont érigé des barricades. La route qui relie Matoto à l’autoroute a ainsi été barrée, ce qui a entraîné l’intervention des forces de l’ordre et des affrontements entre elles et de jeunes manifestants.

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Située à 50 kilomètres de Conakry, la ville de Dubreka fait face à des coupures d’électricité depuis plusieurs semaines. Une situation devenue insupportable pour de nombreux habitants qui sont descendus dans la rue lundi matin dans plusieurs quartiers de la ville. Ce mouvement de colère paralyse l’administration locale et la plupart des activités économiques dans la ville.  De nombreux élèves et d’autres jeunes sont descendus dans les rues pour réclamer le rétablissement de la desserte normale du courant électrique, mais aussi la réhabilitation des routes, devenues quasiment impraticables après les fortes pluies de ces derniers mois. Les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser les manifestants, provoquant des affrontement et procédant à plusieurs interpellations.

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Une émeute contre les délestages qui a éclaté dans la matinée de ce samedi 17 décembre à Bordo, un quartier de Kankan (la 2e ville de Guinée), privé d’électricité, a été violemment réprimée. Les forces de l’ordre ont eu fait recours aux gaz lacrymogènes et des tirs à balles réelles pour pouvoir reprendre le contrôle de situation. Le bilan de ces affrontements est de deux blessés et de plusieurs arrestations dans les rangs des manifestants. Les manifestants ont confisqué un pickup de la société EDG et capturé un policier qu’ils ont a relâché par la suite.

 

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Dans la banlieue nord de la capitale de la Guinée, les manifestations d’opposition et de protestation et leur répression se succèdent. De nouveaux affrontements ont eu lieu après l’enterrement d’un jeune tué hier, dans le quartier Carrière hier jeudi. C’est au retour des jeunes du cimetière après l’enterrement de Gadiri Diallo, 16 ans, tué par balle hier que les heurts ont recommencé, vers 12 heures. Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), en grand nombre, ont à nouveau tiré sur les jeunes manifestants, faisant plusieurs blessés.

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Des affrontements sporadiques entre manifestants et forces de sécurité guinéennes ont éclaté lundi dans la banlieue de Conakry partiellement paralysée, un an après le coup d’Etat qui a porté les militaires au pouvoir. Le 5 septembre 2021, le colonel Mamady Doumbouya et ses forces spéciales renversaient le chef de l’Etat Alpha Condé, avant de se faire investir président. La junte a promis de remettre le pouvoir à des civils élus dans un délai de trois ans. Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), coalition de partis, syndicats et organisations de la société civile, rejoint par ce qu’il reste de l’opposition, a appelé à manifester lundi pour dénoncer une confiscation du pouvoir, la répression de la contestation et une instrumentalisation de la justice.

Malgré l’interdiction par la junte de tout rassemblement depuis mai et la dissolution du FNDC décrétée par les autorités en août, des manifestations éparses se sont déroulées dans des quartiers acquis à l’opposition de la banlieue de la capitale, comme Sonfonia, Wanindara, Bambeto et Hamdallaye. A Cosa, une dizaine de jeunes ont été interpellés. Dans ces lieux, les commerces ont été fermés et la circulation paralysée. Les manifestants ont essayé d’ériger des barricades, vite démantelées par les forces de l’ordre, bénéficiant par endroit d’un discret renfort de l’armée. Des dizaines de pick-ups de la police et de la gendarmerie étaient également stationnées sur la Route Le Prince, axe traversant la banlieue de la capitale et théâtre fréquent des confrontations à Conakry.

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De nombreux jeunes manifestants ont répondus à l’appel de l’opposition et sont descendus dans les rue mercredi 17 août. Alors que les commerces étaient fermés, les manifestants ont eu en face d’eux une forte mobilisation des agents de la police et la gendarmerie, appuyés par l’armée mobilisée pour la circonstance. Sur tout le long du tronçon Cosa-Kagbelen, ces agents sont mobilisés en grand nombre, pour réprimer toute velléité de manifestation. À Wanindara-marché, des affrontements ont éclaté entre manifestants et jeunes ainsi qu’à Sonfonia-rails. Dans ces deux zones, les agents ont procédé à des arrestations et ont également aspergé du gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Dans les quartiers spécifiques de Wanindara, Sonfonia, Cimenterie et Bailobaya, l’armée est fortement mobilisée, patrouillant les armes à la main. Un adolescent Ibrahima Diallo, a été tué par balle à Wanindara, dans la commune de Ratoma.

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De nouvelles manifestations contre la junte au pouvoir en Guinée durent depuis deux jours. Elles ont fait un mort vendredi à Conakry selon le parquet. Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), coalition de partis, syndicats et organisations de la société civile qui avait appelé aux manifestations, a pour sa part fait état de quatre morts et plusieurs blessés par balle dont cinq seraient entre la vie et la mort. Le colonel Mamady Doumbouya, qui a renversé le 5 septembre le président Alpha Condé au pouvoir depuis plus de dix ans (2010-2021), s’est engagé à remettre le pouvoir à des civils élus dans un délai de trois ans. Les manifestations ont démarré jeudi à l’appel du FNDC pour dénoncer la gestion unilatérale de la transition par la junte. D’autres partis d’opposition s’étaient d’ailleurs ralliés à l’appel du FNDC.

La junte avait proclamé le 13 mai l’interdiction « jusqu’aux périodes de campagne électorale » de toute manifestation sur la voie publique « de nature à compromettre la quiétude sociale et l’exécution correcte des activités » pendant les trois ans censés précéder un retour des civils à la tête du pays. Les affrontements entre les forces de l’ordre et des jeunes ont éclaté à Conakry vendredi matin, avant de s’arrêter à la mi-journée pour reprendre après, notamment à Bambéto, Sonfonia et sur l’autoroute Le Prince, des zones situées dans la banlieue. Des jeunes ont brûlé des pneus et renversé des poubelles sur la chaussée et caillassé les véhicules des forces de l’ordre qui ont riposté par des tirs de grenades lacrymogènes et,n semble-t-il, des balles de guerre.

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La localité de Foulata a été le théâtre de violents heurts entre forces de l’ordre et populations locales. A l’origine, des manifestations de femmes pour exiger des emploi pour leurs enfants à la société minière AngloGold Ashanti. de Guinée. Durant trois jours, elles campaient devant le bloc 2 de la société empêchant toute activité. L’intervention des forces de sécurité, mardi 17 août, a fait 28 blessés, dont plusieurs par balle. Face à l’ampleur de la répression, ses habitants ont même déserté leur maison pour se réfugier en brousse, de peur d’être arrêtés. Plusieurs blessés dont des femmes ont été enregistrés dans ces accrochages qui ont débuté mardi. Il y aurait eu au moins 36 arrestations. Les personnes arrêtées n’ont pour le moment pas été déférées. Les habitants ont incendié 3 bulldozers, une voiture personnelle, le groupe électrogène du garage, ainsi qu’un dépôt de pétrole de la société minière.

Une victime de la répression, hospitalisée

 

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La ville de Boké a connu des affrontements mercredi 14 avril lorsque des femmes vendeuses appuyées par des conducteurs de taximotos chassés des alentours du marché central de Goreye, ont manifesté contre les autorités préfectorales. Ces manifestants dénonçaient également les agissements des policiers qui sèment la terreur au marché. Sur les lieux, un important dispositif sécuritaire composé de policiers avait été déployé. Ils ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule de manifestants. Deux femmes manifestantes tombées en syncope ont été conduites d’urgence à l’hôpital.

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