Trois soldats de la Border Security Force ont été tués et six autres blessés mercredi après être tombés dans une ambuscade tendue par la guérilla maoïste dans le district de Chitrakonda (Odisha). Selon les premières informations publiées par la presse locale, il semblerait que la brigade était en train de sécuriser un site de construction d’un pont lorsqu’elle a été attaqué. Mais aucune information n’a encore été confirmée par le parti.

Un homme de 45 ans, ancien membre très actif de la Salwa Judum, a été abattu par des membres présumés de la guérilla naxalite dans le district de Bijapur (Chhattisgarh), a déclaré la police ce mercredi. Pidu Korsa aurait été abattu dans un campement de secours à proximité de Bijapur. Les autorités ont affirmé que les villageois leur avaient dit qu’un groupe de guérilleros armés avaient pris d’assaut le camp avant d’abattre Korsa. Une chasse à l’homme a été déclenchée pour capturer les guérilleros qui ont battu en retraite dans les jungles avoisinantes.

Guérilleros maoïstes dans l’Odisha

Guérilleros maoïstes dans l'Odisha

Un maoïste présumé a été arrêté dimanche avec des armes et des munitions dans un village du district du Jamui, dans le Bihar. Une équipe conjointe de la police locale et de la Special Task Force a organisé une descente dans le village et a capturé l’homme, Sona Ram Marandi, qui est accusé par les autorités d’être un proche de Chirag Da, commandant régional du CPI(Maoist) dans certaines régions du Bihar et du Jharkhand. Deux détonateurs, deux cartouches, du matériel explosif et une mobylette ont été saisis en sa possession. Il était recherché dans le cadre de diverses actions attribuées à la guérilla maoïste dans la région.

La police du Chhattisgarh a arrêté un membre présumé d’une milice maoïste et deux présumés courriers au cours d’un contrôle routier samedi. Selon la police, il s’agirait d’un homme de 20 ans originaire du district de Khamamm, et de deux courriers de 19 et 28 ans originaires du district du Bijapur. Une équipe de policiers qui se chargait de la vérification des véhicules les a capturé alors qu’ils voyageaient sur deux mobylettes dans le courant de la matinée. Ils ont saisi les mobylettes ainsi qu’une certaines somme d’argent en liquide. Les autorités affirment que le trio était en route pour Charla dans le but d’acheter des médicaments et des provisions pour les guérilleros de la région Pamedu, dans le Chhattisgarh.

Soldats en opération de contre-insurrection

Soldats en opération de contre-insurrection

Six cadres maoïstes présumés, parmi lesquels une femme, ont été arrêté dans un village du district de Cachar, dans l’Assam tôt jeudi matin. Les six – Amir Hussain, 45 ans, du district de Dhubri, Nirmala Biswas, 50 ans, du Bengale occidental, Sidhu Orang, 22 ans, du district de Cachar, Bijoy Orang, 26 ans, Bipon Orang, 25 ans et Bipul Orang, 35 ans, ont été arrêtés dans le village de Menam Punjee à proximité du commissariat de Katigorah. Bijoy, Bipon et Bipul habitent à Menam Punjee. Les autorités ont déclaré qu’Amir, un ingénieur, et Nirmala, diplômée en science, avaient été déclarés comme étant les cadres maoïstes les plus recherchés par le gouvernement du Bengale. La police du Cachar, en collaboration avec l’armée et des membres de la CRPF, a déclenché une opération conjointe à environ 3 heures du matin dans la nuit de mercredi à jeudi et ont arrêté les six guérilleros présumés chez un certain Hina Orang. Ce dernier n’a quant à lui pas été arrêté, mais la police a déclaré qu’elle le ferait si nécessaire.

La police accuse Amir et Nirmala d’être des membres actifs de l’aile politique des maoïstes. Amir aurait la responsabilité d’encourager les jeunes à rejoindre le mouvement. Nirmala, qui aurait rejoint la guérilla il y a sept ans, serait venue du Bengale mardi dernier pour renforcer la base maoïste dans la région. Selon les médias locaux, tous les deux leur auraient affirmé qu’ils travaillent à l’émancipation des classes opprimées et réprimées. ‘Nous ne sommes pas des militants. Nous sommes en mission pour libérer le peuple de l’oppression du gouvernement. Nous livrons un combat contre le gouvernement et non contre le peuple’, a déclaré Amir. Nirmala a ajouté, ‘Le peuple, tout spécialement dans les plantations de thé et dans les régions rurales, est négligé et dépossédé par les autorités. Ils n’ont pas les moyens de manger deux fois par jour’.

Arrestation de cinq guérilleros présumés

Arrestation de cinq guérilleros présumés

La police de l’état d’Assam a annoncé ce jeudi avoir arrêté six cadres maoïstes dans le district de Cachar. Selon les autorités, deux cadres supérieurs figureraient parmi les arrêtés, dont une femme. Il s’agirait de Amiruddin Ahmed et de N. Biswas.

Quatre guérilleros présumés, dont un couple dont la tête avait été mise à prix, ont été arrêtés aujourd’hui dans différents villages du district de Kanker, dans le Chhattisgarh. Ils ont été encerclés par deux brigades de soldats à deux endroits distincts, à proximité du commissariat de Koyalibeda. Ayant reçu une information selon laquelle le commandant d’une équipe d’action régionale du CPI(Maoist) séjournait avec sa femme dans le village de Hetarkasa, à environ 250 kilomètres de la capitale, Raipur, une équipe de la Border Security Force, de la Special Task Force et de la police locale ont organisé une descente sur place. Après avoir encerclé le village, les soldats ont capturé le couple. L’homme fait l’objet de 13 accusations, tandis que sa femme, membre d’une section militaire était recherchée dans le cadre de quatre affaires. Par la suite, alors que les forces de sécurité atteignaient le village de Jugda en encerclant la zone, les soldats ont repéré deux suspects qu’ils ont capturé après une courte chasse à l’homme. Identifiés comme étant des guérilleros de second rangs, les autorités ont affirmé qu’ils avaient reconnu immédiatement leur implication dans la guérilla.

Guérilleros à l’entraînement

Guérilleros à l'entraînement

Un soldat de la CRPF a été tué et un autre blessé au cours d’une fusillade avec des guérilleros maoïstes ce mardi dans le district de Bijapur (Chhattisgarh). L’affrontement a eu lieu à proximité du village de Guttum, alors que les forces paramilitaires menaient une opération de ratissage dans la région. Une brigade du 168ème bataillon de la CRPF menait cette opération à Basaguda, situé à environ 450 kilomètres de Raipur, la capitale de l’état. Lorsque les soldats sont arrivés à proximité du village de Dimapur, des guérilleros ont ouvert le feu, blessant deux d’entre eux. Les maoïstes ont immédiatement battu en retraite. L’un des deux blessés est décédé lors de son transport en dehors de la jungle tandis que son collègue a été emmené par hélicoptère vers un hôpital de Raipur. Suite à ce combat, des forces additionnelles ont été dépêchées sur place, et une chasse à l’homme a été lancée pour retrouver les guérilleros.

Au moins un policier a été tué dans un combat entre des membres de la police du Jharkhand et des guérilleros dans le district de Khunti (Chhattisgarh). Il semblerait qu’un maoïste ait également été abattu, mais l’information n’a pas été confirmée.

Soldats de la CRPF en opération

Soldats de la CRPF en opération

Les forces de sécurité ont débusqué un camp maoïste après une longue fusillade dans le district de Kanker, dans le Chhattisgarh vendredi dernier. Les autorités ont déclaré qu’une brigade conjointe de la Border Security Force et de la police locale avait lancé une opération de ratissage après avoir été informé d’un rassemblement de guérilleros dans la région de Rampur. Lorsqu’ils se sont retrouvés nez à nez, les deux camps ont ouvert le feu. Après une heure de combat, les maoïstes ont battu en retraite, tirant profit de la dense forêt qu’ils connaissent comme leur poche, contrairement aux soldats. Ces derniers ont saisi des armes, des munitions, des chargeurs, des explosifs, des médicaments et des ustensiles de la vie quotidienne dans le campement. Les soldats auraient également vu des traces de sang, laissant croire à des blessés du côté de la guérilla.

Le district de Kanker, dans le Chhattisgarh

Depuis plusieurs mois, le SRI mène une campagne internationale pour exiger la libération des prisonniers membre du Communist Party of India (Maoist) ainsi que de tous les combattants de la guerre populaire en cours dans une Inde opprimées par trois ennemis, l’impérialisme, le féodalisme et la bourgeoisie locale. Dans son programme, le CPI(Maoist) a inscrit en première ligne la lutte pour la défense des droits fondamentaux des tribaux et des victimes des politiques capitalistes et ultra-libérales menées par les autorités indiennes, poussées dans le dos par les pays impérialistes du monde occidental. Ce 15 août, jour de commémoration de l’ « indépendance » de l’Inde, le SRI appelle à une journée internationale de mobilisation à l’égard de ces prisonniers, pour revendiquer leur libération, mais également un respect de leurs droits humains fondamentaux ainsi qu’une reconnaissance de leur statut de prisonniers politiques. Outre la soixantaine de membre du parti actuellement derrière les barreaux, le gouvernement Modi (BJP – parti nationaliste hindou) détient plus de 10.000 personnes accusées de liens avec la guérilla maoïste, ou simplement de « sédition » ou d’ « action contre les autorités étatiques ». La politique du gouvernement central en place depuis un an n’a fait que renforcer l’arsenal de lois visant à réprimer tout mouvement populaire et toutes les formes de dissidences. Cette journée est l’occasion de dénoncer ces politiques et d’exiger la libération de tous les prisonniers luttant pour la guerre populaire en Inde.

La solidarité est notre arme! Vive la solidarité internationale!

Affiche du SRI pour les prisonniers maoïste en Inde

Affiche du SRI pour les prisonniers maoïste en Inde

La police de la ville de Thiruvananthapuram, capitale du Kerala, a arrêté cinq prétendus sympathisants maoïstes tôt ce samedi matin, peu avant le début de la parade de célébration du jour de l’indépendance. Ils ont été interpellé à environ 200 mètres du Central Stadium, d’où le cortège devait démarrer. La police les a identifiés comme étant des militants du Njattuvela Samskarika Prvarthaka Sangham, une organisation culturelle présumée servir d’organisation de front pour les maoïstes dans l’état. Parmi eux, le secrétaire de l’organisation. Les autorités ont saisi plusieurs tracts en leur possession. Le commissaire adjoint a affirmé que la proximité entre l’endroit où ils ont été appréhendé et le lieu de départ du cortège laissait à penser qu’ils planifiaient de perturber le bon déroulement des festivités. Il a ajouté que les autorités pensaient qu’ils prévoyaient de distribuer des tracts parmi les spectateurs. Interpellé dans le cadre d’une mesure préventive, ils ont été libérés dès la fin de la parade.

Tracts saisis sur les prétendus sympathisants maoïstes

Tracts saisis sur les prétendus sympathisants maoïstes

Les quatre maoïstes qui menaient une grève de la faim au sein de la Central Prison de Coimbatore, Roopesh, Shyna, Anoop et Veeramani, ont annoncé qu’ils y mettaient un terme après que des écrivains et des militants de la société civile leur aient assuré qu’ils allaient prendre les choses en mains. Cela faisait 19 jours que Roopesh ne s’alimentait plus. Sa femme, Shyna, était en grève depuis trois jours, Anoop depuis neuf jours et Veeramani depuis quatre jour. Leur avocat, Mr Balamurugan a annoncé que leurs exigences étaient qu’ils soient traités en tant que prisonniers politiques, qu’ils ne soient pas poursuivis en vertu des lois antiterroristes telles que le National Security Act et le Unlawful Activities Prevention Act et que la police de l’état du Kerala rende publique la liste des plaintes déposées à l’encontre de Roopesh. Mr Balamurugan a affirmé que la police du Kerala publiait une accusation après l’autre pour que Roopesh soit à chaque fois ramené en détention au commissariat et a indiqué que ces deux derniers mois, le prisonnier avait passé 45 jours en détention provisoire. Après avoir reçu la lettre, signée entre autre par Arundhati Roy, Prabhat Patnaik, Meena Kandasamy et d’autres, et après que la fille aînée de Roopesh lui ait rendu visite, ils ont annoncé mettre un terme à leur action.

Une section locale du CPI(Maoist) de l’état d’Odisha a lancé un appel aux habitants pour qu’ils observent un ‘Black Day’ ce 15 août, jour de proclamation de l’indépendance de l’Inde pour dénoncer la répression policière à l’encontre des tribaux. Les guérilleros exigent également l’arrêt des opérations de ratissage dans les districts de Koraput, Rayagada et Malkangiri. Le secrétaire de la division Bansadhara-Ghumusara-Nabagali du parti, Umakant, a fait parvenir un courrier à plusieurs journalistes basés à Rayagada lundi, accusant les forces de sécurité de harceler les tribaux et de les arrêter pour de prétendus liens avec des actions attribuées à la guérilla maoïste. ‘Des centaines de tribaux sont impliqués dans des affaires factices. La police tue de nombreux tribaux dans des ‘faux’ combats et les qualifient ensuite de maoïstes. Nous appelons toute la population à observer un Black Day le 15 août’ affirme-t-il dans son courrier. Le dirigeant maoïste a également condamné le combat qui a eu lieu à Madaguda dans le district de Kandhamal le 26 juillet au cours duquel un couple est tombé sous les balles policières.

Opération policière dans l’Odisha

Opération policière dans l'Odisha