Deux cadres naxalites, experts en fabrication d’IED, ont été arrêté dans un village du district de Sukma, dans le Chhattisgarh ce mercredi. Koyana Baghel (36 ans) et Sukhram Baghel (37 ans) ont été interpellés dans leur village natal de Bukrawada. Alors qu’elles avaient appris que les deux hommes prévoyaient d’organiser un meeting avec des villageois à Bukrawada, les autorités ont lancé une équipe conjointe de la CRPF et de la police locale vers la zone, située à 450 kilomètres de la capitale de l’état, Raipur. A l’arrivée des forces de sécurité, les guérilleros ont tenté de se retirer, mais ont rapidement été repris. Selon les autorités, les deux hommes agissent pour le compte du Katekalyan Area Committee du CPI(maoïste) et sont chargés de préparer et de poser des IED destinées à contrer les offensives des forces de sécurité. Leur tête avait d’ailleurs récemment été mise à prix car ils sont accusés d’avoir pris part à de multiples embuscades visant les soldats et policiers locaux.

L’inspecteur de police d’un commissariat du district de Sukma, dans le Chhattisgarh a annoncé que trois de ses hommes avaient été blessés mercredi soir à proximité du poste de police de Chintagufa. Ceux-ci se sont retrouvés face à une brigade de guérilleros alors qu’ils menaient, en compagnie de membres de la CRPF, une opération anti-maoïstes dans une zone forestière de la région. L’affrontement qui a résulté de cette rencontre a laissé trois policiers blessés.

Le commandant sous-zonal de Tirhut du parti maoïste, Ganesh Paswan (alias Ganseh Bharti alias Mantriji alias Gautam), opérant dans les districts de Muzaffarpur et Vaishali (Bihar) depuis près de douze ans, a été arrêté ce mardi en compagnie de trois autres guérilleros. En leur possession, la police a saisi des armes sophistiquées. D’après les autorités, Paswan gérait la collecte de l’impôt pour le compte du CPI(maoïste), mais il était également recherché pour sa prétendue implication dans une dizaines d’affaires reliées à la guérilla.

Dans l’Andhra Pradesh, un membre actif de la milice liée à un comité régional du CPI(maoïste) a été arrêté lundi soir au cours d’une opération conjointe menée par la police et la CRPF dans le district de Visakhapatnam. Il s’agirait de Gemmili Kesava Rao, alias Kesu. D’après la police locale, il aurait rejoint le mouvement maoïste il y a neuf ans et serait impliqué dans une vingtaine d’affaires. Sa tête était d’ailleurs mise à prix. Kesu est poursuivi pour plusieurs meurtres ainsi que plusieurs actions attribuées au CPI(maoïste).

Deux maoïstes recherchés par les autorités du Chhattisgarh ont été arrêtés par les forces de sécurité dans le district de Kanker ce mardi. Ayatu Ram Salam (30 ans) et Singaram Potai ont été capturés dans les forêts à proximité du commissariat de Badgaon par une équipe conjointe de la Border Security Force et de la police locale alors qu’elle effectuait des exercices de ratissage.

Jonathan Baud, un étudiant suisse de l’université de Genève, avait été arrêté le 28 juillet dernier après avoir assisté à un meeting en commémoration d’un leader maoïste dans le village de Triprayar, dans l’état du Kerala. Après être resté en garde à vue durant douze jours, il avait été libéré sous caution. Depuis lors, il attend que la plainte déposée à son encontre soit annulée. Son visa touristique a expiré le 16 septembre dernier, mais il n’est pourtant pas autorisé à quitter le territoire.

Mardi, le tribunal en charge du dossier a décidé de postposer sa décision au 6 novembre. Après avoir visionné les images de la participation du jeune homme à ce rassemblement et avoir pris connaissance de la traduction en Malayalam du discours qu’il y avait prononcé, le tribunal a estimé qu’il n’y avait rien de répréhensible dans ce qu’il a dit ce jour-là. L’accusation maintien son argument selon lequel Baud aurait violé la section 14(b) du Foreigners Act, laquelle touche à la réglementation des visas étrangers, en assistant à ce meeting politique. Elle déclare que Baud ne peut pas être considéré comme un participant innocent étant donné qu’il était allé à ce rassemblement tenu dans un endroit relativement peu connu dans le Kerala et qu’il a tenté de ne pas être capté par les caméras. Selon l’accusation, cela indique qu’il était au courant des implications d’une participation à un tel meeting.

De son côté, l’avocat de Baud a déclaré que la police n’était toujours pas parvenue à préciser le caractère du délit. D’autant plus que le visionnage des images de son discours montre qu’il s’est contenté de se présenter au public et qu’il n’y a rien d’incriminant.

Ce mercredi, un guérillero naxalite a été abattu au cours d’une fusillade avec les forces de sécurité dans le district de Sukma. L’affrontement a eu lieu durant une opération de ratissage menée par une équipe conjointe de la CRPF, des forces CoBRA, d’une unité spéciale de la CRPF et de la police locale. Lorsque les soldats ont atteint les forêts de Birabhati et de Jaggawaram, ils sont tombés sous le feu de guérilleros maoïstes. Après un féroce échange de tirs, les guérilleros ont battu en retraite. Sur les lieux, les soldats ont découvert le corps de l’un deux ainsi que son arme. L’homme n’a pas encore pu être identifié.

Par ailleurs, trois guérilleros ont été arrêtés dans des endroits distincts de la région du Bastar. Deux cadres haut placés, Jilaram Jaggu (24 ans) et Manaru (28 ans) ont été capturés par la Special Task Force dans le district de Dantewada. La brigade de la STF avait été avertie de l’arrivée des deux hommes dans le village de Arla et l’a encerclé avant d’arrêter les deux hommes. Ces derniers étaient recherchés pour leur prétendue implication dans une attaque contre la police ainsi que plusieurs délits commis dans la région. Dans une autre action des autorités, un guérillero a été interpellé dans le district de Kanker. Mangau Ram (36 ans) a été capturé par une équipe conjointe de la police locale et de la Border Security Froce alors qu’il surveillait les mouvements des forces de sécurité dans la forêt de Upperkamta. Les autorités accusent Mangau Ram d’être impliqué dans plusieurs actions reliées à la guérilla maoïste.

Faisant le grand écart par rapport à la politique du gouvernement précédent dans la gestion de la ‘question maoïste’, le nouveau gouvernement de Narendra Modi élu en mai dernier vient de prendre de nouvelles dispositions pour lutter contre la guérilla maoïste. Selon le texte, ‘l’état a le devoir de faire résolument face à la violence maoïste et se réserve le droit d’utiliser tout élément de son autorité nationale contre l’organisation dès que la situation le justifie’. ‘Tout élément’, cela signifie n’importe quel pouvoir se trouvant sous le commandement de l’état, que ce soit l’armée, la force aérienne, etc. Dès que lest autorités auront décidé que la situation l’exige, toutes les forces militaires pourront être déployées contre les maoïstes.

Malgré toutes les dispositions prises par l’ancien premier ministre Chidambaram pour se débarrasser de la ‘menace rouge’, ce dernier avait toujours rejeté l’utilisation de l’armée et de la force aérienne.

Sept cadres maoïstes ont été arrêtés par les forces de sécurité dimanche dans le district de Kanker (Chhattisgarh). Ils ont été interpellés dans les forêts dépendant du commissariat de Koyalibeda par une équipe conjointe de la Border Security Force et de la police locale au cours d’une opération de ratissage dans la région.

Dans le district de Nawada (Bihar), les forces de sécurité ont découvert cinq IED et une grande quantité d’explosifs dans une cache appartenant à la guérilla. Menant une vaste opération de ratissage en amont d’élections locales qui doivent se tenir dans le district, les forces de sécurité ont désamorcé cinq bombes posées dans les forêts de Hudhudwa. Elles ont également saisi 40 mètres de fil artisanal, 30 mètres de fusible, cinq détonateurs, cinq pressostats ainsi qu’une grande quantité de littérature maoïste.

Se basant sur des renseignements concernant la tenue d’une réunion devant rassembler deux guérilleros et 25 militants dans la région de Silli (district de Ranchi, Jharkhand), la police de l’état y a déclenché une vaste opération en début de semaine avant d’apprendre que la réunion se déroulerait finalement dans les jungles de Jumla. Le jour-dit, les forces de sécurité sont intervenues au cours du meeting, entrainant une longue fusillade à la suite de laquelle elles sont parvenues à interpeller l’un des deux cadres animant la réunion. Mukhlal Mahato, membre de l’équipe technique du North Chotanagpur Zonal Committee du CPI(Maoist), opérait depuis plus de dix ans dans les districts de Bokaro, Hazaribagh, Giridih, Ramgarh et Ranchi et était recherché par les autorités pour sa prétendue implication dans plus de soixante incidents imputés à la guérilla naxalite. Les soldats ont en outre saisi 40 bâtons de gélatine, trois grenades, deux fusils, 110 cartouches, un téléphone mobile et du matériel divers.

Les autorités ont annoncé qu’une vaste opération menée par une équipe dirigée par la CRPF dans les jungles de Barwadih situées dans le district de Latehar (Jharkhand) lundi à l’aube. Les soldats ont découvert une cache dans laquelle ils ont saisi plus de 200 kilos d’explosifs et une soixantaines de bombes artisanales. La police locale a immédiatement bouclé la zone tandis que les soldats poursuivaient leurs opérations afin de découvrir et de saisir davantage de matériel appartenant à la guérilla.

Trois femmes présumées naxalites ont été abattues mercredi au cours d’une féroce fusillade entre les forces de sécurité et la guérilla maoïste dans le district de Bijarpur (Chhattisgharh). Le face à face s’est déroulé dans les forêts de Potenar qui sont sous le contrôle du commissariat de Jangla durant une opération de ratissage menée par une équipe conjointe de la police locale et de la CRPF. Lorsque les forces de sécurité ont atteint les forêts, situées à 450 kilomètres de Raipur, la capitale de l’état, un groupe de guérilleros armés ont ouvert le feu en leur direction avant de battre en retraite. Les soldats ont immédiatement déclenché une attaque en représailles, entraînant une fusillade de plus d’une demi-heure. C’est en installant leur cordon de sécurité à l’issue de celle-ci que les soldats ont découvert les corps de trois femmes en uniforme. D’après eux, il y aurait d’autres guérilleros blessés au vu des traces de sang laissées sur les lieux. Ils y ont également saisi une douzaine d’armes.