Au Soudan, des manifestants se sont une nouvelle fois rassemblés pour dénoncer le coup d’état militaire à l’appel de divers groupes de résistance. Des milliers de personnes ont défilé en direction du palais présidentiel de Khartoum sous des températures élevées et une forte présence sécuritaire. Il s’agit de la première grande manifestation depuis le mois de jeûne du Ramadan et de la plus grande participation depuis plusieurs semaines. Jeudi, la police anti-émeute a tiré des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes sur eux, et des affrontements entre les forces de sécurité et les manifestants ont eu lieu. Cette manifestation est la dernière en date d’une longue série de rassemblements consécutifs suite au coup d’état militaire du mois d’octobre 2021. Cela fait plus de huit mois que le Soudan est paralysé politiquement.

Manifestation contre le coup d’état militaire au Soudan (archive)

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Huit personnes ont perdu la vie suite à l’attaque des manifestants pacifiques par la police sri-lankaise dans le quartier de Negombo lundi. En outre, six  décès ont été signalés dans la province occidentale du Sri Lanka, tandis que deux décès ont été enregistrés dans la province méridionale. Parmi les personnes qui ont perdu la vie figurent un parlementaire et son garde de sécurité. Ils se seraient suicidés après qu’une foule de manifestants ait encerclé leur véhicule. Par ailleurs, un policier a perdu la vie suite à l’explosion d’une grenade lacrymogène. En outre, un jeune a également été blessé par balle par le policier. Enfin, un politicien a succombé à ses blessures lors de l’attaque de sa résidence lundi et est mort d’une crise cardiaque. Pendant ce temps, les 216 personnes qui ont été blessées lors des affrontements qui ont eu lieu à Colombo ont été admises à l’hôpital national de Colombo. Selon des sources hospitalières, cinq des blessés sont traités dans l’unité de soins intensifs. Le ministère de la Défense du Sri Lanka a annoncé que les forces armées avaient reçu l’ordre d’abattre tuer toute personne qui volerait ou détruirait des biens publics.

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Des manifestations ont commencé lundi dernier à Colón, sur la côte caraïbe du Panama, pour demander au gouvernement de mettre en œuvre des projets visant à améliorer les conditions de vie et les infrastructures dans la province, l’une des plus pauvres du Panama. Mardi, des affrontements ont eu lieu entre la police anti-émeute, qui a lancé des gaz poivrés, et des manifestants qui ont incendié des pneus dans plusieurs parties de la province, notamment dans la ville de Colon, l’une des plus importantes du pays car elle constitue l’entrée caraïbe du canal de Panama. Le secteur des transports a bloqué les routes principales pour demander l’intervention du gouvernement afin de geler ou de baisser les prix des carburants. Au moins six personnes ont été arrêtées mardi dont Edgardo Voitier, dirigeant du Frente Amplio Colonense et de la Coalición de Unidad por Colón. La police a déclaré qu’un policiers avait été sérieusement blessé et que des amendes avaient été infligées à des camions pour obstruction des routes.

 

 

Une marche féministe a commencé à 9 heures du matin à San José, la capitale du Costa Rica, à l’occasion de l’investiture du nouveau président Rodrigo Chaves. Vers la fin de cette marche, des manifestantes ont fait tomber des barrières protégeant un périmètre devant l’Assemblée législative, ce qui a entrainé l’intervention de la police anti-émeute. La manifestation s’est poursuivi et achevée dans les rues autour de la Plaza de la Democracia. Les manifestantes dénonçaient Rodrigo Chaves comme harceleur et misogyne.

 

Dix-neuf policiers ont été blessés samedi (et 12 de leurs véhicules endommagés) lorsqu’ils ont tenté de contrôler l’attaque, par des ouvriers syndicalistes, d’une entreprise sidérurgique de la ville de Boisar, dans le district de Palghar (état du Maharashtra). Les syndicalistes avaient fait irruption dans les locaux de la société et avaient entrepris de les dévaster lorsqu’une équipe police a voulu s’interposer. Mal leur en a pris car ils ont été caillassés et évincés. La police a depuis arrêté 27 personnes en relation supposée avec l’incident. Ils sont accusés de « tentative de meurtre, émeute et conspiration criminelle ». L’entreprise est depuis longtemps le théâtre de conflits sociaux.

El Amanecer de los Cartoneros, (« l’Aube des cartonniers ») est la plus grande coopérative de recycleurs de la ville de Buenos Aires, et fait partie du Mouvement des Travailleurs Exclus (MTE). Elle appelait ce jeudi à un grand rassemblement devant le Ministère de l’Environnement et de l’Espace Public, pour l’amélioration des salaires et des conditions de travail. La police municipale est intervenue brutalement parce que les manifestants occupaient l’avenue Martín García. Les manifestants ont résisté et caillassés les policiers, transformant la place Lezama en champ de bataille et envoyant 5 policiers à l’hôpital. Huit hommes et cinq femmes ont été arrêtés. Les cartoneros se sont ensuite déplacés au siège Procureur de la ville, situé près du Congrès, pour exiger la libération des 13 recycleurs. Comme ils ont trouvé le bâtiment fermé, ils ont décidé de se rassembler devant le Congrès.

Au moins six Palestiniens ont été blessés par les forces d’occupation israéliennes hier vendredi lors des manifestations hebdomadaires contre l’occupation dans le village de Kafr Qaddum, dans la province cisjordanienne de Qalqilia, et dans la ville de Beita dans la province de Naplouse. Les soldats israéliens ont attaqué les manifestants avec des balles en caoutchouc et des grenades lacrymogènes, blessant quatre d’entre eux par des balles en caoutchouc et provoquant de nombreux cas de suffocation par inhalation de gaz. Tous les manifestants blessés ont été soignés sur les lieux des affrontements. Pendant ce temps, deux enfants palestiniens ont été blessés par des balles en caoutchouc israéliennes lors de la manifestation hebdomadaire contre les colonies israéliennes, qui a eu lieu dans la ville de Beita, dans la province de Naplouse, en Cisjordanie.

Des affrontements ont eu lieu entre manifestants masqués, policiers municipaux et forces anti-émeutes (ESMAD) ce jeudi après-midi autour du campus Meléndez de l’Universidad del Valle, dans le sud de la ville de Cali. Les manifestants ont notamment utilisés des grenades artisanales. Ayant commencé à 14H, les affrontements ont cessés à 18 heures.

Dans la nuit du 3 au 4 mai, des dizaines de milliers de personnes se sont mobilisés dans tous les Etats-Unis pour le droit à l’avortement après la fuite d’un document confirmant que la Cour suprême prévoit de revenir sur la jurisprudence Roe v. Wade (un arrêt de 1973 qui garantit le droit à l’avortement à l’échelle fédérale). À Los Angeles, plus d’un millier de personnes ont participé à des rassemblements et à des manifestations. Alors qu’ils marchaient du palais de justice fédérale sur la 1ère rue Ouest jusqu’à Pershing Square, des escouades de policiers se sont abattues sur les manifestants. Les policiers ont agressé un manifestant, le frappant, ainsi que d’autres personnes. Alors que les policiers prétendent avoir été attaqués par les manifestants, les vidéos montrent le contraire. Il est clair que les policiers ont attaqué les manifestants.

Mardi, des membres de la police de Catamarca sont arrivés à bord de sept véhicules dans la zone montagneuse de Capillitas avec l’objectif d’expulser le campement des habitants qui avaient bloqué la route pour empêcher l’entrée de machines et de carburant pour le projet minier de la société Agua-Rica. Après avoir été expulsés, les habitants de Choya sont retournés dans cette petite ville de moins de 500 habitants pour protester contre l’action de la police. La police a réprimé la manifestation avec des balles en caoutchouc : plusieurs personnes ont été blessées, dont des femmes et des personnes âgées, qui ont été emmenées à l’hôpital local.