Un milicien de la contre-guérilla a tué un membre de la NPA mardi après-midi dans la ville Basud dans le Masbate. Le guérillero tué a été identifié et son revolver .38-calibre a été récupéré par les forces de sécurité. Une autre guérillero, armé d’un fusil d’assaut M16, a pu s’échapper. Il aurait été identifié.

Les autorités ont annoncé ce mardi matin qu’une fusillade avait éclaté hier soir entre la police et des maoïstes présumés dans la forêt de Ganapuram, située dans le district de Khammam (Andhra Pradesh). D’après leurs renseignements, deux guérilleros auraient été tués durant l’échange de tirs. Un policier aurait également été blessé. L’affrontement s’est déclenché alors que le contingent policier effectuait une opération de ratissage dans la zone.

La police du Chhattisgarh, soutenue par les paramilitaires de la Border Security Force ont découvert une importante cache d’explosifs du CPI(maoïste) dans la région du Bastar ce vendredi. D’après un fonctionnaire de police haut placé, un contingent composé de douzaines de policiers et de paramilitaires ont mené un raid contre un campement maoïste dans la forêt d’Abujhmad située dans le district de Kanker. Ils y ont découvert plus de 250 kilos de matériaux explosifs, principalement destinés à la confection d’IED. Le même fonctionnaire a ajouté que les maoïstes avaient tiré quelques salves de munitions vers les policiers avant de se retirer dans les forêts avoisinantes. Aucun guérillero ni aucun policier n’a été blessé au cours de la fusillade.

La guérilla maoïste de la VRAE a attaqué la « base contre-subversive Union Mantaro », dans la province de Huanta (région d’Ayaucho), tuant un officier de l’armée péruvienne. C’est une colonne du comité régional du PCP-SL dirigé par le « camarade José » qui a mené cette attaque hier.

Une colonne de quelques dizaines de guérilleros du PCP-SL a occupé la localité de Papaplaya (province de San Martin) lundi de 15h à minuit passé. Ils ont prononcé des discours appelant à la libération du « camarade Artemio » et à la guerre populaire. La colonne venait de Pucallpa en suivant la voie fluviale, et après avoir quitté Papaplaya, est parti vers Chipurana. On a signalé par ailleurs, dans d’autres localités, que le slogan “Artemio Libertad” ainsi que des marteaux et des faucilles avaiient été peint sur de nombreux murs. A chaque fois, les tags ont été maculés ou effacés par les autorités.

Pérou: Une colonne de la guérilla maoïste prend le contrôle d’une localité

Le Département d’État des États-Unis offre une récompense de cinq millions de dollars pour le renseignement qui amènera à la capture de Víctor Quispe Palomino, alias « camarade José ». La guérilla dirigée par le « camarade José » est depuis des années la principale guérilla du PCP-SL (avec une colonne principale qui compterait, selon les forces de sécurité, au moins 200 combattants). Plus importante que celle du Haut Huallaga dirigée par le « ‘camarade Artemio », qui avait adoptée des position liquidatrices et qui vient d’être défaite militairement, la guérilla du « camarade José » est active dans la région de la Vallée des rivières Apurimac et Ene (VRAE), dans la zone centrale de l’Amazonie péruvienne.

La police de l’Etat du Jharkhand a arrêté samedi cinq militants maoïstes et saisi une importante cache d’armes et de munition dans le district de Gumla. Un des maoïstes arrêtés, Durjan Singh, était activement recherché.

Par ailleurs, la femme d’un officier de police grièvement blessé dans une embuscade maoïste (qui a coûté la vie à deux policiers) jeudi a provoqué un scandale en dénonçant le fait que son mari était resté en poste pendant 10 ans dans une des zones les plus gagnées à l’insurrection maoïste parce qu’ils étaient incapable de payer les pots-de-vin demandé par la hiérarchie pour un transfert. C’est la troisième fois que cet officier échappe par miracle à la mort dans une embuscade de la guérilla.

Le magazine Le point publie cette semaine un reportage photo sur une escouade de la guérilla maoïste: cliquer ici

Le ministre péruvien de la Défense vient d’annoncer la capture de Florindo Eleuterio Flores, le « camarade Artemio ». Celui a été retrouvé très gravement blessé. Selon un premier bilan médical, son bras droit, touché par une balle il y a quelques jours, serait pratiquement perdu.

EDIT:
Voir un sujet de la télévision péruvienne à ce sujet

Pérou: Capture du « camarade Artemio »

Dans leur grande opération de contre-guérilla actuellement en cours dans le Huallaga, l’armée péruvienne a capturé deux guérilleros maoïste qui ont déclaré que le « camarade Artemio » était mort des suite de ses blessures et qu’ils avaient laissé son corps le long de la rivière Mishollo, près de la localité de Pizana. Le dernier contact direct entre le groupe du « camarade Artemio » et les forces lancées à sa porusuite a été un échange de coup de feu entre un hélicoptère Mi-17 de l’armée et le groupe de guérilleros qui avait pris une embarquation sur la rivière Mishollo, après avoir fait soigner le « camarade Artemio » jeudi matin au poste médical de Santa Rosa de Mishollo. Il y aurait une soixantaine de guérilleros dans les environs, dont cinq constitueraient l’escorte du « camarade Artemio ». Les autorités déplorent le manque de collaboration des populations.

Le « camarade Artemio » dirigeait depuis de nombreuses années le Comité régional du Huallaga du PCP-SL. il dirigeait une des deux principales forces de la guérilla maoïste. Il avait récemment adopté des positions liquidatrices et lancé, en vain, un appel à une « solution politique » avec l’Etat péruvien, ce qui lui a valu de violentes critiques d’autres instances du PCP-SL.

Pérou: Le « camarade Artemio » pourrait avoir été tué

Une vaste opération militaro-policière est en cours pour tenter de capturer le « camarade Artemio », dirigeant du Comité régional Huallaga du PCP-SL. Les forces policières prétendent avoir localisé le « camarade Artemio », qui serait blessé de deux balles (au bras et au thorax), escorté d’une demi-douzaine de guérilleros près à la rivière Mishollo, dans le secteur de Túpac Amaru, (province de Tarapoto/Saint-Martin). Le groupe aurait dû abandonner tous les sacs à dos contenant leurs effets personnels et des réserves de munitions.

Le « camarade Artemio » représente la ligne liquidatrice qui, au sein du PCP-SL, prône une « solution politique » à la guerre populaire, c’est-à-dire l’abandon de la guerre populaire en échange d’une amnistie et de la possibilité de participer à la vie politique bourgeoise. Cette position (comme le projet du MOVADEF) a été dénoncée comme contre-révolutionnaire par d’autres instances du PCP-SL, notamment par la Base Mantaro Rojo