A la fin de l’année dernière, l’auteur Arundhati Roy a été interviewée par un journaliste de la Free Speech Radio News pour évoquer la situation dans le ‘corridor rouge’ en Inde, et plus particulièrement les quelques semaines qu’elle a passé avec les guérilleros maoïstes qui sont relatées dans son essai ‘Ma marche avec les camarades‘.

Arundhati Roy sur FSRN – format pdf

Une force conjointe de la police et de la et CRPF a arrêté dans le village de Jamania (Nawadih), samedi matin, un commandant maoïste. Phoolchand Soren, connu sous le pseudonyme de Praveel Da était recherché pour 32 affaires et sa tête avait été mise à prix. Il était était le commandant de sous-zone de « Madhya », et a été arrêté en compagnie d’une autre personne.

Les combats se multiplient aux Philippines entre la guérilla maoïste et les forces gouvernementale à l’occasion de l’anniversaire de la fondation de la NPA. Le premier engagement, dans lequel un militaire a été blessé a eu lieu le 10 mars dans le Barangay San Miguel. Un autre combat a eu lieu le lendemain dans la même région, qui a coûté la vie à un guérillero. Le 13 mars, nouveau combat, cette fois dans le Barangay Nagoocan, qui a coûté la vie à un sous-officier, un officier et neuf soldats ayant été blessés. Un dernier combat a eu lieu mercredi, dans lequel quatre soldats gouvernementaux ont été blessés, toujours dans le Barangay Nagoocan.

Au moins trois paramilitaire de la BSF ont été tués, et quatre autres blessés, mardi dans le district de Kanker (état du Chhattisgarh). Les maoïstes ont provoqué l’explosion d’un IED près du village d’Erikbuta au passage du minibus des paramilitaires. Cinq bataillons de la BSF (5000 hommes) ont été déployés dans le district de Kanker pour la lutte anti-maoïste.

Soldats de la BSF

Sadanala Ramakrishna, le responsable du comité technique central du PCI(M) a exposé devant un tribunal que lui et ses trois co-inculpés avaient été torturés et forcés à signer des pages d’aveux blanches. Ramakrishna a dit qu’il avait été blessé aux mains et aux pieds, et qu’un de ses co-inculpés avait été blessé aux oreilles. Leur avocat a demandé que l’on constate ces blessures.

La Police du Pérou a offert une récompense de 13 millions de Sol (environ 4.9 millions de dollars) pour l’arrestation de Víctor Quispe Palomino, le « camarade José ». Le « camarade José » dirige la principale force du PCP-SL: le Comité Régional Principal du Centre (CRPC), actif dans la région VRAE. Il incarne la ligne ’Proseguir’ (’continuité’) du PCP-SL opposée à toute négociation avec le gouvernement. La police estime les forces « régulières » (permanentes) du CRPC dans la région VRAE à 12 colonnes de quelques dizaines de combattants chacune. L’action du CRPC s’étend aux départements de Junín (Satipo), Ayacucho Huanta-La Mar. Il a comme base d’appui la région de Vizcatán-Huanta, et s’efforce d’étendre son action aux provinces de Tayacaja, Churcampa et auxs districts de Huachocolpa et de Surcobamaba (Huancavelica), de Chincheros, Ocobamaba et Andahuaylas (Apurimac).

Début mars, une colonne de guérilleros a été signalée dans quelques communautés de la rive droite de la rivière Mantaro (VRAE). Ils ont distribués des tracts parlant de la « déroute du révisionnisme armé d’Artemio » et annonçant que les « les cadres, les combattants et les masses du Huallaga se joindront au Comité Régional de l’Oriente (CRO), pour réaliser des actions politiques et militaires ». Ces tracts célèbrent la chute d' »Artemio », exposant qu’il a été « démasqué et battu par le développement de la victorieuse guerre populaire démocratique de résistance nationale contre le super-imperialisme yankee ». En février, une colonne de 150 guérilleros du CRPC aurait pénétré dans le Haut Huallaga pour y créer une base d’appui et y relancer la guerre populaire. 250 km séparent le Haut Huallaga de la région VRAE.

Camarade josé

Camarade josé

Un soldat gouvernemental a été tué et 9 autres ont été blessés dans une embuscade de la NPA mardi matin dans dans le village de Nagookan, (Samar Occidental). Un détachement du 34e bataillon d’infanterie a été touché pour l’explosion de deux IED, et par un tir nourri d’armes automatiques. Une autre colonne de la NAP a attaqué un détachement du 10e Bataillon de Service au village de Nueva Visaya (Mawab).

L’unité de la force spéciale anti-naxalite de l’état du Karnataka a découvert dix campements distincts occupés par des guérilleros ce week-end. Cette découverte s’est déroulée dans le cadre d’une vaste opération de ratissage au cours de laquelle une fusillade s’est déclenchée dans le village de Malavantige, à 75 kilomètres de Bangalore, la capitale de l’état. L’échange de coups de feu entre les maoïstes et la force spéciale a débuté vers 16h samedi et a duré environ une heure. Un soldat a été blessé alors que tous les guérilleros sont parvenus à échapper aux forces de sécurité. D’après les autorités, les occupants de ces dix camps seraient originaires du Kerala, du Tamil Nadu, de l’Andhra Pradesh et du Karnataka. Elles évaluent leur nombre à une vingtaine. Dans les campements, les soldats ont saisi de la littérature en différents dialectes (Telugu, Tamil,…), des manuels d’entraînement, des sacs, des vêtements, des rations de nourriture, un enregistreur audio, un sac d’ordinateur portable et une radio. Chaque camp contenait également des munitions et de nombreuses armes, ainsi que des grenades. Les autorités ont déclenché des opérations de ratissage pour tenter de capturer les guérilleros tout en se félicitant du succès du week-end. C’est la première fois que les forces de sécurité font subir un tel revers aux maoïstes dans le Karnataka.

Saisie dans un campement maoïste

Saisie dans un campement maoïste

Les soldats ont tué au moins trois guérilleros maoïstes et blessé sept d’autres pendant un combat au sud du pays. Des soldats du 68e bataillon d’Infanterie patrouillaient hier après-midi quand ils ont rencontré environ 50 guérilleros de la NPA dans le village Batang (Nord Cotabato). Les guérilleros ont offert une forte résistance, et l’armée à dû faire appel à l’artillerie lourde.