Ce matin, des affiches de diverses organisations exigeant la libération des dirigeants maoïstes actuellement incarcérés recouvraient les murs de différents quartiers de Kolkata. Celles-ci réclamaient également des sanctions strictes à l’encontre des officiers de police impliqués dans les atrocités infligées aux tribaux des zones occupées par les maoïstes. Dès la découverte de ces affiches, les autorités ont déclenché une opération de nettoyage urbain, et ont affirmé que tous les posters avaient pu être décollés.

Affiches pour la libération des prisonniers maoïstes

Affiches pour la libération des prisonniers maoïstes

Un guérillero que les autorités soupçonnent d’être lié à plus de quinze affaires criminelles a été arrêté hier soir dans le district de Sonbhadra (Uttar Pradesh). Il s’agirait de Shivdas Paswan, 36 ans, accusé d’être actif dans trois états du nord du pays: Bihar, Jharkhand et Uttar Pradesh. Le commissaire de la police locale a également affirmé que Paswan serait le responsable d’attaques à l’explosif et de la destruction d’un poste de police dans le Jharkhand il y a plusieurs années. Il semblerait qu’au moment de son arrestation, Paswan transportait une somme de 12.000 roupies vers le Bihar.

02/08/2011

Inde: Fusillades

Deux maoïstes ont été abattus et deux membres de la CRPF blessés au cours d’une fusillade ce mardi dans le Jharkhand. Celle-ci s’est déroulée alors que la police et unité de la CRPF effectuaient une opération de ratissage dans la jungle de Saranda, district de West Singhbhum. Quatre guérilleros ont également été abattus dans une autre fusillade dans le district de Lathar (Jharkhand) hier.

Actuellement, l’état d’Orissa (est) dispose de cinquante unités de Special Operation Group (SOG). Chaque unité compte environ trente hommes. Tout ce personnel est exclusivement affecté à la contre-guérilla et aux opérations destinées à contrer les guérilleros. Afin de réduire la dépendance de l’état vis à vis des forces paramilitaires nationales, le ministre de l’intérieur de l’Orissa a annoncé son intention d’augmenter la quantité de SOG actifs pour combattre les maoïstes qui sont présents dans vingt des trente districts que compte l’état. 35 unités supplémentaires vont être créées avant la fin de l’année.

Des guérilleros maoïstes ont tué un milicien gouvernemental et en ont blessé un autre dans une fusillade dans la ville Davao, dans le Sud des Philippines du sud, ce mercredi. La ville de Davao est une base de la NPA depuis des années : les guérilleros y ont attaqué à plusieurs reprises l’armée et la police au grand jour. Un combat a éclaté après qu’une unité de la 1003ème Brigade d’Infanterie ait rattrapé une colonne de la NPA qui préparaient à former des recrues mardi dans le village de Gumitan (district de Marilog).

La lutte contre la NPA « est notre priorité », reconnaît le général Emmanuel Bautista, chargé des opérations à l’état-major de l’armée philippines. Même si la guérilla maoïste a connu une période de régression, elle reste puissante, surtout au Nord et au Centre de l’archipel. La NPA compterait 5.000 combattants armés. Le nombre d’incidents qui lui sont attribué était de 900 en 2009 et de 800 en 2010. Parmi ces incidents, les attaques contre les forces armées, les pouvoirs locaux et les entreprises qui ne paient pas l’impôt révolutionnaire. Près de 600 militaires US conseillent l’armée philippine en matière de contre-guérilla, surtout depuis 2001. Washington finance en outre des projets de reconstruction et d’équipement.

Quatre guérilleros maoïstes, parmi lesquels deux femmes, ont été arrêtés samedi soir dans le district de Bargarh (Orissa). Ils ont été interpellé après que la police ait intercepté une jeep transportant cinq personnes à proximité de la frontière avec le Chhattisgarh. A la vue des policiers, un des hommes à pu sauter du véhicule et trouver refuge dans la jungle, mais les quatre autres ont été arrêtés. Les autorités ont affirmé que trois d’entre eux sont originaires du Chhattisgarh alors que le dernier vient du district de Bargarh. Elles leur ont également saisi une arme artisanale, des munitions, des lettres, deux petites bombes, deux détonateurs, des cartes, des ouvrages maoïstes et de l’argent liquide.

Prisonniers maoïstes

Prisonniers maoïstes

Les opérations de contre-guérilla s’intensifient dans la région d’Ayacucho, jusqu’à présent sans résultat autre que la découverte, dans le district de Luricocha, (province de Huanta), d’un petit dépôt d’armes du PCP-SL. Les guérilléros maoïstes se sont cependant montrés actifs dans la localité d’Huancavelica. Tandis que le chef des forces armées annonçait l’intensification des opérations de contre-guérilla, le ministre de la Défense a fait avant-hier une déclaration triomphaliste, affirmant que « l’aire d’action » de la guérilla du PCP-SL avait été réduite, en cinq ans, de 34.000 à 5.000 kilomètres carrés.

Les autorités indiennes ont révélé ce jeudi avoir arrêté trois maoïstes appartenant au noyau dur du CPI(M). L’opération s’est déroulée dans le district de Ganjam (Odissa), d’où sont issus les trois hommes, Jaya Nayak, Biswamitra Pardhan et Rabindra Mallik. Selon la police, le trio aurait pris part à plusieurs opérations menées par les maoïstes dans l’état. Elle affirme également qu’ils faisaient partie des guérilleros qui avaient pris une patrouille des forces de sécurité en embuscade en mai dernier, dans le district de Kandhamal, embuscade au cours de laquelle un policier était décédé. Enfin, les autorités les accusent d’être impliqué dans le meurtre d’un marchand ainsi que dans plusieurs autres affaires. Les trois hommes sont pour l’instant interrogé par la police du Ganjam.

Ce mercredi, des guérilleros maoïstes ont pris un convoi de 25 véhicules en embuscade dans une zone forestière du district de Raipur (Chhattisgarh). Ceux-ci étaient occupés par des membres de la section du Chhattisgarh du parti du Congrès, dont son président Nandkumar Patel. Quatre militants du Congrès, qui se trouvaient dans une voiture située en queue de convoi, sont décédés durant l’attaque. Patel, ainsi que plusieurs autres membres haut placés du parti présents, ont immédiatement été emmené au commissariat de Raipur, distant de 150 kilomètres, avant qu’une équipe de policiers ne se rende sur les lieux de l’embuscade pour effectuer une mission de ratissage.