A une heure du matin, les membres de l’Association des familles de prisonniers politiques disparus et de victimes de génocide (Afadevig) ont organisé un sit-in devant la Cour constitutionnelle à Arequipa pour demander l’inconstitutionnalité de la loi n°30868. C’est sur base de cette loi, modifiant le règlement des cimetière, et appliquée de manière rétroactive, que les autorités péruviennes ont exhumé les dépouilles de maoïstes assassinés par les forces de l’ordre lors des grandes mutineries de 1986.

Plusieurs de ces dépouilles étaient en effet placée dans un mausolée du cimetière du district de Comas à Lima. Les autorités les ont déplacées et les ont enterrées en janvier de cette année, dans différents endroits, sans dire aux familles où se trouvaient désormais le corps de leur proche. Elles ont ensuite procédé à la destruction du mausolée (voir notre article).

La manifestation devant la Cour constitutionnelle

La manifestation devant la Cour constitutionnelle

Au moins trois militaires de l’armée péruvienne, un sous-lieutenant et deux sous-officiers, sont morts mardi dernier lors de deux affrontements successifs entre des patrouilles militaires et la guérilla maoïste du PCP-SL. Les militaires appartenaient à un contingent de la 31e brigade d’infanterie qui menait une opération de reconnaissance et de combat anti-guérilla dans les environs de Valle Manantial, dans le district de Vizcatán del Ene (région de Junín).

Combattants du PCP-SL

Combattants du PCP-SL

Deux combattants de la NPA ont été tués dans un affrontement à Lupi, une ville de la province philippine de Camarines Sur. Un détachement de la 9e division de l’armée déployé lundi dans le village de San Vicente a accroché une quinzaine de guérilleros. Les militaires n’ont pas seulement abattu deux maoïstes, ils se sont aussi emparé de six fusils d’assaut M16, d’un M653, d’un IED et de matériel politique (documents, drapeaux…).

Le matériel saisi lundi à San Vincente

Le matériel saisi lundi à San Vincente

Trois hommes de la CRPF sont décédés ce vendredi dans le district de Bijapur (Chhattisgarh) ce vendredi. Le responsable des opérations anti-maoïste de la région a déclaré qu’une brigade conjointe du bataillon 199 et de la police locale menait une mission de domination lorsque ses hommes sont tombés dans une embuscade tendue par des guérilleros. Ces derniers ont ouvert le feu, tuant deux hommes et en en blessant un troisième, lequel est décédé plus tard de ses blessures. Les maoïstes ont immédiatement battus en retraite après s’être emparés des armes des soldats tués ainsi que d’un gilet pare-balles et d’un poste récepteur sans fil.

Sur les lieux de l’embuscade

Sur les lieux de l'embuscade

Jay Mendoza, « Pogs », secrétaire adjoint du Front de guérilla n°2 de la NPA, membre comité régional du Sud Mindanao et commandant du Groupe régional des opérations spéciales a été tué dimanche par les forces de sécurité philippines. Jay Mendoza et un autre maoïste recherché, Bryan Ondoy, ont été tués par la police à Barangay Bagong Silang, Laak, Compostela Valley. Pour cette opération, la police de Laak était épaulée par des militaires du 60e bataillon d’infanterie.

La police prétend que les deux maoïstes ont d’abord ouvert le feu sur les policiers, mais la photo de leurs dépouilles, avec un pistolet à la main, parait une grossière mise en scène masquant une exécution pure et simple. Mendoza était accusé par la justice philippines d’avoir dirigés des opérations de guérilla ayant coûté la vie à deux officiers de l’armée, 16 soldats, plusieurs policiers et miliciens. Il aurait également été impliqué dans de nombreuses autres opérations de guérilla, comme des attaques d’installations minières appartenant à des multinationales.

La mise en scène des corps des deux maoïstes

Sushil Roy, Patitpaban Haldar et Santosh Debnath avait été arrêté dans la région de Jangalmahal (Bengale occidental) en 2005 et accusé d’avoir incité la population a prendre les armes pour renverser le gouvernement local. Les autorités avaient saisi, lors de leur capture, de la littérature maoïste ainsi que des bâtons de gélatine et des munitions. Tous les trois avaient été poursuivis pour sédition ainsi qu’en vertu du Arms Act et condamnés à la perpétuité en 2005. Leurs avocats avaient interjeté appel en 2006. Ce vendredi, la Calcutta High Court a acquitté les trois hommes de toutes les charges retenues contre eux. Patitpaban Haldar et Santosh Debnath devraient donc être libéré après 14 ans d’emprisonnement alors que Sushil Roy est décédé en cours de procédure, en 2014.

Inde : Trois maoïstes présumés acquittés après 14 ans de prison

La police du Chhattisgarh a abattu une commandante maoïste dont la tête était mise à prix ce mardi dans le Bastar. Seema Mandavi, commandante du Sitanandi Area Committee était accusée dans de dizaines d’affaires de meurtre, de pillage et de violences à l’égard des forces de l’ordre. Elle était une des maoïstes les plus craints dans la région. Les autorités ont annoncé avoir été informées de la présence d’une vingtaine de guérilleros dans une zone forestière à la frontière entre les districts de Dhamtari et du Kanker et qu’une brigade de la Special Task Force avait immédiatement été dépêchée sur place pour les intercepter. Les soldats les ont encerclé vers 6h du matin mardi entraînant une fusillade longue d’une demi-heure à l’issue de laquelle les maoïstes sont parvenus à battre en retraite. C’est en ratissant la zone que les soldats ont découvert le corps d’une femme en uniforme, identifié comme étant Seema Mandavi. A côté de son corps, un fusil INSAS et deux chargeurs.

Le district de Bastar (Chhattisgarh)

Le district de Bastar (Chhattisgarh)

Les forces de sécurité ont annoncé ce lundi avoir arrêté un cadre maoïste dont la tête était mise à prix de longue date dans le district de Malkangiri (Odisha). Chandra Sisa, alias Chandan, était un membre actif du Andhra-Odisha Border Special Zonal Committee du PCI(maoïste). Chandan a été arrêté par des soldats de la Border Security Force dans la nuit du 14 au 15 juin alors qu’ils menaient une opération minutieusement préparée à cette fin, d’après le commissaire local. Lors de leur arrivée dans la zone ciblée, les soldats se sont retrouvés face à une brigade de guérilleros qui leur a opposé une importante résistance. A l’exception de Chandan, les maoïstes sont parvenus à battre en retraite.

District de Malkangiri (Odisha)

District de Malkangiri (Odisha)

Trois membres présumés de la Nouvelle Armée du Peuple (NPA) ont été tués lors d’une fusillade avec la police et les forces militaires à Mindoro oriental jeudi 13 juin, dans l’après-midi. Quatre bataillons de la 203e brigade d’infanterie ont attaqué un campement occupé par une quarantaine de guérilleros vers 13 h 30 à Sitio Mawan, Panaytayan, Mansalay, Mindoro oriental. Outre les corps des trois maoïstes, les militaires ont également récupéré trois fusils M16, un AK-47, un pistolet .45 et divers équipements et munitions. Un de ses soldats a été blessé dans la fusillade. Des troupes supplémentaires et des chiens renifleurs de bombe ont été déployés pour se lancer à la poursuite des guérilleros.

La région de Panaytayan

La région de Panaytayan

Deux sous-inspecteurs adjoints et trois policiers sont tombés dans une embuscade tendue par des guérilleros présumés à la frontière entre le Jharkhand et Bengale occidental. Ils ont été abattus alors qu’ils étaient en patrouille à proximité du commissariat de Tiruldih. D’après les autorités, la patrouille s’est fait encerclée par une brigade de maoïstes dont les hommes ont ouvert le feu, faisant cinq morts. Avant de battre en retraite, ils ont saisi les armes des policiers.

Guérilleros maoïstes

Guérilleros maoïstes