Vingt quatre membres du PCI(maoïste) ont été tués par une équipe conjointe de la police de l’Andhra Pradesh et de l’Odisha à proximité de Jantri, dans le district de Malkangiri (Odisha), à quelques kilomètres de la frontière avec l’Andhra Pradesh tôt lundi matin. C’est le plus gros revers jamais subi par la guérilla dans la région. Le commissaire de police local a confirmé le décès des 24 guérilleros, sept femmes et 17 hommes. Il se pourrait que le nombre de victime évolue dans la mesure où les forces de sécurité mènent toujours de vaste opération de ratissage dans la zone pour retrouver les maoïstes blessés, ou non, qui ont battu en retraite. « Nous avions reçu des informations selon lesquelles un important camp d’entrainement rassemblant plus de 100 guérilleros était organisé par le parti maoïste dans la région. Sur base de ce renseignement, les commandos Greyhound d’Andhra Pradesh et des forces armées de la police de l’Odisha ont déclenché cette opération ».

Guérilleros maoïstes dans la jungle

Selon les premières informations officielles, il se pourrait que plusieurs leaders haut placés du parti face partie des victimes. Uday, un important maoïste dans l’Odisah, aurait été abattu mais l’information n’a pas encore été confirmée. Sa tête était mise à prix depuis de nombreuses années. Deux soldats ont également été blessés. Les soldats ont également saisi quatre AK-47, trois SLR et d’autres armes sur les lieux de la fusillade, ainsi que d’autres éléments appartenant aux guérilleros.

Cette attaque constitue le deuxième incident dans le district de Malkangiri, mais le plus important. C’est également un des incidents majeurs sur la frontière entre l’Andhra Pradesh et l’Odisha. Treize maoïste avaient été abattus dans un combat avec la police en septembre 2013. Cette opération est un succès majeur pour les forces de sécurité, le district étant une importante zone de transit pour les guérilleros entre les zones occupées par le parti maoïste en Andhra Pradesh et dans le Chhattisgarh.

Guérilleros maoïstes dans la jungle

Le tribunal de Periyakulam (Tamil Nadu) a condamné ce mercredi six présumés maoïstes en vertu de diverses section du Indian Penal Code dans une affaire concernant une formation à l’utilisation des armes par un groupe maoïstes à Murugan Malai, à proximité de Periyakulam. Les six condamnés sont Sundara Murthy, Ranjith, Vivek, Muthuselvan, Balakrishnan et Easwaran. Sous une importante escorte, Sundara Murthy a été amené depuis la prison de Puzhal à Chennai, Vivek de la prison de Madurai et Ranjith de la prison de Palaymkottai. Les trois autres, qui ont également comparu mercredi, avaient été libérés sous caution. Le juge a condamné Sundara Murthy a sept ans de prison, tandis que Vivek et Ranjith ont tous deux écopés de cinq ans. Muthuselvan est lui condamné à trois ans et neuf mois d’emprisonnement, Balakrishnan à trois ans et Easwaran à trois mois et une amende. Le juge a également déclaré que les peines pourraient être déduites du temps déjà passé en détention préventive.

Le 26 juin 2007, une grosse cache d’armes et de munitions avaient été saisie à Murugan Malai et trois hommes, parmi lesquels Muthuselvan, avaient été arrêtés. Plus tard, la police avait arrêté Sundara Murthy et Easwara dans le district de Dharmapuri. Sundara Murthy était recherché depuis quinze ans dans le cadre de dix affaires. Bala, alias Balakrishnan avait été arrêté à un arrêt de buss à Oddanchatram, tandis que Ranjith avait été arrêté dans le Karnataka et ramené dans le Tamil Nadu. Ils avaient comparu une première fois le 7 juin 2011.

Etat du Tamil Nadu

Etat du Tamil Nadu

Un groupe d’une cinquantaine de combattants de la NPA a investi le village de Mahongkong (région de Magpet), hier dimanche à 9 heures du matin. Les guérilleros ont désarmé le maire, Michael Lingaro, et les membres de la milice antiguérilla locale (Barangay Peacekeeping Action Team) et sont repartis avec leurs armes en emmenant le maire comme prisonnier. Les autorités ont mis en place des points de contrôle et lancé des opérations de poursuite dans la province de North Cotabato.

Opération anti-guérilla après le raid de Mahongkong

Opération anti-guérilla après le raid de Mahongkong

Au début de l’année, le Action Group for National Integrity (AGNI) s’était dissolu après le renvoi controversé d’un officier de police dans le Bastar. Les membres étaient mécontents de cette révocation et avaient pris la décision de dissoudre leur groupe en signe de protestation. D’autres officiers avaient également été renvoyés dans les jours suivants, tout cela suite à des déclarations controversées et des attaques contre des journalistes travaillant dans la région. Il s’est reformé ce 5 avril, à la suite d’un meeting rassemblant un grand nombre de ses membres initiaux.

L’AGNI est un groupe d’autodéfense anti-maoïste auto-proclamé dans la région du Bastar (Chhattisgarh). Le communiqué publié à l’issue du meeting indique « Le créateur de l’AGNI Anand Mohan Mishra et des représentants d’autres organisations telles que la Chambre du commerce du Bastar se sont rencontrés ce 5 avril. De nombreux citoyens éminents ont insisté sur la nécessité de l’existence de l’AGNI durant la région. Après celle-ci, Sampat Jha et Subba Rao (anciens membres de l’AGNI) ont décidé d’annoncer qu’il s’était reformé. En même temps que cette reformation, il a été décider d’établir des antennes de l’AGNI dans d’autres districts du Chhattisgarh et dans d’autres états. Tous les états touchés par la violence maoïstes seront inclus dans l’AGNI ».

L’AGNI avait été formée l’an dernier après la dissolution de la célèbre Samajik Ekta Manch, une organisation anti-maoïste formée par des membres de la la milice anti-maoïste Salwa Judum, avec le soutien d’une section du sommet de la hiérarchie de la police du Bastar. De nombreux membres de la Samajik Ekta Manch avaient été accusé d’une attaque contre la maison dans journaliste et de nombreux autres incidents. L’existence de cette organisation avait coïncidé avec de nombreux attaques contre des militants des droits de l’homme et de la campagne contre des journalistes couvrant cette région du Bastar, touchée par l’insurrection maoïste. La nouvelle édition de l’AGNI comprend également de nombreux membres de la Salwa Judum, qui, rappelons-le, a été bannie et dissoute par la Cour Suprême en 2011.

Membres de l’AGNI

Membres de l'AGNI

Les faits se sont passés le 17 mars, trois policiers péruviens ont été tués et un autre a été blessé après avoir été pris en embuscade lorsqu’ils se déplaçaient dans le secteur rural de Cumumpiari, (Ayacucho, région VRAEM). Des tirs nourris sont parti de la jungle et ont fauché les policiers. Cette région de jungle montagneuse vaste et accidentée est sous le régime de l’état d’urgence en raison des activités de guérilla du PCP-SL. C’est à la guérilla maoïste que l’on attribue l’embuscade du 17 mars ainsi que le mitraillage, le 12 mars, d’un hélicoptère militaire près de la localité de Libertad, dans la région d’Acobamba (Junín, VRAEM). Des militaires ont été blessés par ces tirs.

Toute la région VRAEM reste sous le régime de l’état d’urgence en raison des activités du PCP-SL

Toute la région VRAEM reste sous le régime de l'état d'urgence en raison des activités du PCP-SL

La police a annoncé que Modiam Somlu (50 ans), ancien membre de la Salwa Judum, a été abattu ce lundi par des guérilleros maoïstes dans le district de Bijapur, dans l’état du Chhattisgarh. L’homme était originaire du village de Pundri et s’était rendu à Loharpara (400 km de Raipur) pour aller y acheter une boisson locale préparée par les tribaux à partir de plants de sulfi. C’est durant son voyage qu’il serait tombé dans une embuscade du PCI(maoïste). Les guérilleros lui auraient tiré dessus, avant de l’attaquer à l’arme blanche. Une chasse à l’homme a été déclenchée immédiatement pour retrouver les guérilleros qui ont battu en retraite dans une zone densément forestière.

Salwa Judum à la chasse des suspects de maoïsme

La Salwa Judum était une milice anti-maoïste. Elle a été démantelée en 2011 dans le Chhattisgarh suite à une décision de la Cour Suprême déclarant illégal et anticonstitutionnel le déploiement de jeunes tribaux comme officiers de police spéciaux dans le combat contre l’insurrection.

Salwa Judum à la chasse des suspects de maoïsme

En protestation à la prochaine visite du Premier ministre Narendra Modi en Odisha, des maoïstes ont fait usage d’engins explosifs pour prendre d’assaut la gare ferroviaire de Doikalu dans le district de Rayagada ce jeudi. Une bombe a explosé dans le bureau du chef de gare, une autre a visé un train de marchandise. Les explosions n’ont fait que des dégâts matériels, mais le trafic a été interrompu durant plusieurs heures. Derrière eux, les guérilleros ont laissé des calicots et des posters écrits à la main en Odia (le dialecte local) pour dénoncer les politique du gouvernement Modi ainsi que celles du gouvernement de l’état. Dans leurs textes, ils s’opposent aussi à la venue de Modi dans l’Odisha les 15 et 16 avril prochains. Ils y accusent également le déploiement de membres de la BSF et de la CRPF issus de communautés étrangères et exploitant les locaux.

Selon le chef de gare, environ 15 guérilleros armés, dont plusieurs femmes, ont fait irruption en deux groupes dans la gare vers midi. Un des groupes est entré dans le bureau, le contraignant à sortir de la gare avant de faire exploser une bombe. Ils ont saisi deux talkie walkies avant de battre en retraite. Le second groupe s’est directement dirigé vers un train de marchandise, a saisi le talkie walkie du conducteur avant de l’obliger à arrêter le train. Les guérilleros ont ensuite tenté de brûler le convoi mais ont échoué. Ils ont alors fait sauter un engin explosif, sans faire beaucoup de dégâts, selon les autorités locales. Plus de dix trains ont dû être arrêtés dans des gares voisines et plusieurs autres ont dû être annulés.

Affiche maoïste dans une gare de l’Odisha

Affiche maoïste dans une gare de l'Odisha

Deux soldats ont été blessés et un membre de la NPA a été tué lors d’une fusillade dans la municipalité de de Tagbinonga, dans la région de Mati City (Davao Oriental), ce jeudi matin. La fusillade a opposé des détachements du 28e bataillon d’infanterie et du 66e bataillon d’infanterie à des guérilleros de la Compagnie n°6 de Pulang Bagani. Les soldats blessés ont été transportés par air à l’hôpital militaire de Panacan.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Vingt quatre membres du PCI(maoïste) ont été tués dans un combat avec une équipe conjointe de la police de l’Andhra Pradesh et de l’Odisha à proximité de Jantri, dans le district de Malkangiri (Odisha), à quelques kilomètres de la frontière avec l’Andhra Pradesh, tôt lundi matin. Il s’agit de la plus grosse défaite jamais subie par les maoïstes dans cette région. Le commissaire de police a confirmé la mort des 24 guérilleros lors d’une conférence de presse. Selon lui, il s’agirait de sept femmes et 17 hommes, parmi lesquels plusieurs cadres régionaux du parti. Il a également ajouté que le nombre de tués pourrait évolué, des opérations de ratissage étant toujours en cours. « Nous avions reçu l’information que se tenait là un camp d’entrainement. Sur base de ce renseignement, des commandos Greyhound de l’Andhra Pradesh et des forces armées de la police de l’Odisha ont lancé cette opération conjointe ». Quatre AK-47, trois SLR ainsi que d’autres armes à feu et d’autres biens ont été saisis par les soldats sur les lieux du combat.

Soldats en opération

Il s’agit du deuxième combat important dans la région, et le plus conséquent dans le district de Malkangiri. Treize maoïstes avaient été tués lors d’une fusillade avec la police en septembre 2013. Cette opération est un succès majeur pour les forces de sécurité. Ce district est une zone de transit majeur pour les guérilleros et les zones frontalières occupées par le PCI(maoïste) en Andhra Pradesh et au Chhattisgarh. Au cours de l’année écoulée, les autorités ont récemment déclaré que les forces maoïstes dans la zone avaient fortement diminuées en raison des nombreuses redditions.

Soldats en opération

Le Parti Communiste des Philippines a décrété un cessez-le-feu provisoire à partir du 31 mars, en prévision du quatrième tour des pourparlers de paix qui doivent commencer le 2 avril aux Pays-Bas. Cette annonce est intervenue après la libération de deux prisonniers de guerre par la NPA dans la ville de Mati, dans le Davao Oriental. Le Front 18 de la NPA a en effet libéré deux militaires du 72e Bataillon d’infanterie qui avaient été capturés à un check point de la guérilla à Don Mariano, le 14 février dernier. Les maoïstes pressent le président Duterte de libérer 19 prisonniers politiques âgés et malades, ainsi que 5 détenus du Front National Démocratique, et de suspendre les opérations de l’armée.

Les guérilleros libérant les deux militaires samedi

Les guérilleros libérant les deux militaires samedi