L’Armée péruvienne a capturé six guérilleros présumés dans la région de Huánuco. Deux suspects, Raymond Mayta Pérez et Toribio Atanacio Quito avaient été capturés le 28 septembre par une patrouille militaire accompagnée. Ces arrestations auraient amené à quatre nouvelles arrestations, y compris un homme de 46 ans qui est cherché depuis 1998 pour « terrorisme » et un homme de 22 ans qui a été arrêté sous l’accusation d’appartenir au comité régional Huallaga du PCP-SL.

La police antiterroriste péruvienne a arrêté Godofredo León Evangelista, le « camarade Jonás », âgé de 31 ans,dans les environs d’Aucayacu (province de Leoncio Prado). Il était recherché pour avoir participé à plusieurs actions de la guérilla, et notamment cinq embuscades tendues aux forces de l’ordre dans l’Alto Huallaga. Il portait un fusil Kalashnikov pris sur un des policiers tués dans une embuscade à Jancintillo, en 2006.

Peu d’heures après l’arrestation du « Camarade Jonás », la police a arrêté un autre militant du PCP-SL activement recherché: Juan Núñez Castañeda, « camarade Milton », de 26 ans. Il était recherché depuis le 15 juin passé. La police l’accuse d’avoir participé à une attaque contre la police en représailles après la mort du dirigeant maoïste, le « camarade Rubén », le 20 mai de cette année.

La Police Nationale péruvienne a capturé deux membres présumés PCP-SL. Les suspects ont été emprisonnés à Aucayama, dans la province de Huaral. Ils sont accusés d’avoir participé à cinq actions armées qui ont notamment coûté la vie à quatre policiers.

L’annonce de ces arrestations surviennent tandis que le journal La Republica a publié ce 29 août une enquête établissant que le PCP-SL a considérablement amélioré sa puissance de feu en acquérant des mitrailleuses, des lances-roquettes et des lances-grenades. Le journal rapporte que la guérilla maoïste est en mesure d’abattre des hélicoptères en vol.

L’automne dernier déjà, durant des manoeuvres dans la base de contre-guérilla de Vizcatán, un hélicoptère Mi-17 a essuyé un tir nourri de mitrailleuse PKM. On a relevé 58 impacts de balle sur l’appareil qui a été mis hors d’usage. L’armée péruvienne a dû le renvoyer en Russie pour réparation. Le Mi-17 se révélant trop vulnérable, l’armée péruvienne a acheté 16 hélicoptères blindés Mi-25 de seconde main à l’armée nicaraguayenne. Mais aucun de ces appareils n’est encore opérationnel.

Impacts sur un hélicoptère militaire péruvien

Impacts sur un hélicoptère militaire péruvien

Ulser Pillpa, un des dirigeants du PCP-SL connu sous le pseudonyme de « camarade Johnny », avait échappé à la garde policière quand il se trouvait dans le siège de la Direction Anti-Terrorisme d’Ayacucho. Il faut préciser qu’après sa capture en mars de cette année, Pillpa Paytán aurait collaboré avec la police. Ce serait lui qui aurait permis la capture de José Quispe Zaga, de fils du dirigeant du PCP-SL Víctor Quispe Palomino, alias « camarade José ». Toutes ces informations ont été communiquées hier par le ministre de l’intérieur péruvien, il convient de les prendre avec beaucoup de précaution.

Le

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Le Conseil espagnol des Ministres a approuvé aujourd’hui l’extradition au Pérou de Juan Manuel Carranza Laurente, à qui un délit de terrorisme est imputé par son appartenance au PCP-SL. Carranza, qui a la double nationalité péruvienne et espagnole, est actuellement trouve en liberté provisoire en Espagne. On l’acxuse d’avoir été membre du PCP-SL entre 1985 à 1988. Carranza a été exilé en Argentine en 1996, le pays qui lui a accordé le statut social de réfugié politique. En 1998 il s’est établi en Espagne, où il a travaillé d’abord dans la Commission Espagnole d’Aide le Réfugié (CEAR) et depuis deux ans dans la Fédération Régionale d’Association de Voisins de Madrid.

Au moins deux cadres du PCP-SL ont été tués par la Police Nationale suite à un contrôle de routine dans le secteur le Río Seco, près du district de José Crespo y Castillo-Aucayacu, province de Leoncio Prado. Deux autres guérilleros maoïstes ont été arrêtés.

Ils voyageaient dans un véhicule contenant du matériel politique du PCP-SL, des armes (pistolets, grenades, et une kalachnikov) et du matériel de communication (radios, téléphones portables). Les deux maoïstes tué serait le « camarade Walter » et le « camarade Rubén », considéré le numéro deux du PCP-SL. Le Ministère de l’Intérieur offrait une récompense par 500 mille sols à qui permettait de le localiser. Les images diffusée par la télévision péruvienne montrent le corps du ‘camarade Ruben’ en uniforme de l’Ejército Guerrillero Popular (EGP), l’Armée Populaire de Guérilla dirigée par le PCP-SL.

Selon le porte-parole du Ministère péruvien de la Défense péruvienne, un soldat a été blessé jeudi lors d’une attaque des guérilleros du PCP-SL contre la base militaire « Cabitos 51 » situé dans la localité de Tutumbaru (photo) dans région de la Vallée de l’Apurimac et de la Rivière Ene (VRAE). Mais le bilan pourrait être plus élevé (les médias locaux ont parlé de quatre militaires blessés). Les maoïste avaient aussi tendu une embuscade contre les éléments de renforts envoyé à la rescousse du poste attaqué. La semaine passé, les services antiterroristes péruviens avaient intercepté un camion chargé d’explosifs à destination de la guérilla maoïste active dans la région (photo 2).

La localité de Tutumbaru

Saisie d’explosif destinés à la guérilla maoïste au Pérou

La localité de Tutumbaru
Saisie d'explosif destinés à la guérilla maoïste au Pérou

Le président fondateur du PCP-SL, Abimael Guzman, le « président Gonzalo », et sa compagne, Elena Iparraguirre, elle-même dirigeant du PCP-SL, ont commencé, mardi 20 avril, une grève de la faim dans leur prison respective, a rapporté leur avocat.

Emprisonnés depuis dix-huit ans, ils protestent contre les autorités péruviennes qui ne leur donne pas les documents nécessaires pour réaliser les démarches administratives à leur mariage. Le mariage leur donnerait un droit de visite que les autorités veulent éviter. Il y a déjà plusieurs mois que l’avocat a annoncé la volonté d’Abimael Guzman, 75 ans et d’Elena Iparraguirre, 62 ans de se marier. Ensemble, ils ont mené la guerre populaire. Ils étaient aussi ensemble le 12 septembre 1992, lorsque la police perquisitionna la base où ils logeait le président Gonzalo. Jugés pour « terrorisme aggravé contre l’Etat » et « d’homicides qualifiés » (la photo les montre à leur procès, en novembre 2004), ils purgent aujourd’hui, chacun de leur côté, une peine de prison à perpétuité.

Abimael Guzman, le

Abimael Guzman, le

La Cour suprême du Pérou a confirmé en appel la condamnation à 25 ans de prison de l’ancien chef de l’Etat Alberto Fujimori pour violations des droits de l’Homme pendant sa présidence, de 1990 à 2000. La Cour suprême, qui avait examiné l’appel de Fujimori en novembre dernier, s’est prononcée à l’unanimité. L’ancien président avait été condamné en avril pour son rôle dans des massacres de civils en 1991-92 par des ‘escadrons de la mort’, lors de la répression de l’Etat contre les guérillas (guévariste du MRTA, et maoïste du PCP). Fujimori avait été condamné au même procès pour les séquestrations avec circonstances aggravantes, par ses services secrets, d’un journaliste et d’un entrepreneur. Lors de procès distincts en 2007 et 2009, Fujimori a aussi été condamné pour corruption et abus de pouvoir.

Trois soldats ont été blessés dimanche lors d’une attaque de la guérilla maoïste contre la base contrasubversiva Nº 42 de Unión Mantaro. Le village d’Union Mantaro (un peu plus de 500 habitants) et est situé 335 kilomètres au sud-est de Lima, dans la province de Huanta-Ayacucho. La garnison « antiterroriste » de la base Mantaro compte un peu plus de 50 soldats de l’Armée. Les combats ont durés plusieurs heures. Un hélicoptère militaire a décollé de la base militaire de Pichari, dans la région Cusco, mais il n’a pas pu atterrir en raison des tirs des guérilleros. Cette garnison avait déjà été attaquée en août; deux soldats avaient alors été blessés. Depuis un an, le gouvernement reconnait la perte de 40 soldats dans les combats avec la guérilla maoïste dans cette région. 154 militaires attaqués entre morts et blessés. Le PCP revendique pour la même période et dans la même région avoir mis hors de combat (tués ou blessés) 154 militaires.

Patrouille de l’armée

Patrouille de l'armée