Au moins deux militaires ont été tués et deux blessés dans un accrochage armé mardi dans le sud-est du Pérou entre une patrouille de l’armée et une colonne de guérilleros du PCP-SL. L’affrontement est intervenu dans le district de Llochegua (région d’Ayacucho). Les militaires tués sont des sous-officiers affectés à la Base Contra Terrorista “Unión Mantaro”. Des hélicoptères ont évacués les blessés et débarqués des renforts pour des opérations de ratissages.

Embuscade de la guérilla maoïste au Pérou

Embuscade de la guérilla maoïste au Pérou

Samedi, une colonne de guérilleros du PCP-SL, une colonne senderista est arrivée à Virgen Ccasana – Rosario Santillana (district de Llochegua, province de Huanta – Ayacucho), près de la base militaire de Corazonpata. Les guérilleros ont organisé un meeting, puis le procès d’un habitant du village accusé d’être un indicateur de police. L’homme a été abattu.

Vendredi, une autre colonne de guérilleros du PCP-SL était entrée dans le village de Valdivia (district de Tintaypunco, province de Tayacaja) où une autre personne, également accusée d’être un indicateur de police, a été grièvement blessé par balles.

Un ancien officier de l’armée péruvienne Telmo Hurtado est arrivé vendredi à Lima après son extradition par les Etats-Unis. Hurtado, diplômé de la fameuse Ecole des Amériques commandait la patrouille militaire qui tua 69 villageois, dont 30 enfants et 27 femmes, en août 1985 à Accomarca, dans le sud-est du Pérou, durant le conflit avec la guérilla du PCP-SL. 29 autres militaires sont jugés depuis le 4 novembre 2010 pour ces faits.

Durant la présidence d’Alberto Fujimori (1990-2000), Hurtado était officiellement protégé. il fut même décoré en 1992, 1994 et 1996. Il était major quand une modification de la loi d’amnistie l’a exposé aux poursuites. il a alors pris la fuite, d’abord en Colombie, ensuite à Miami. Hurtalo a déclaré que le massacre faisait partie d’une stratégie d’ensemble de lutte contre le PCP-SL. Plusieurs de ces massacres avaient pour double but de terroriser les populations indiennes et de servir la propagande gouvernementale (largement reprise dans les médias internationaux) qui attribuaient ces massacres aux maoïstes.

La justice péruvienne a demandé à la Bolivie l’extradition d’Ulser Pillpa, dirigeant du PCP-SL connu sous le nom de guerre de « camarade Johnny ».
Ulser Pillpa, est pouruivi par le tribunal « Supraprovincial » d’Ayacucho pour « appartenance à un groupe terroriste », et il pourrait être condamné à 20 ans de prison. Arrêté en mars 2010, la presse péruvienne affirme qu’il a « efficacement collaboré » avant de s’évader en avril de la même année.

Trois membres présumés du PCP-SL, dont un était recherchés sous le pseudonyme de « camarade Johnny », ont été capturé en Bolivie. Ils étaient armés et déguisés en membres de la police anti-narcotique, et venaient de dépouiller trois narcotrafiquants boliviens (qui ont également été arrêtés) de 43 kilos de la cocaïne. Le « camarade Johnny » était une des personnes les plus recherchée par la police péruvienne. Arrêté le 6 mars, il s’était évadé le 26 avril.

Militants du Sentier Lumineux arrêtés en Bolivie

Militants du Sentier Lumineux arrêtés en Bolivie

Un indicateur de police a été abattu hier dans la juridiction du Centro Poblado de Pueblo Nuevo par les guérilleros du PCP-SL. L’homme circulait à moto en compagnie d’une autre personne lorsqu’ils ont été arrêté par un barrage de guérilleros maoïste. Il a tenté de s’échapper, mais a été abattu par les guérilleros qui ont laissé partir son compagnon de voyage et qui ont déposé un document revendiquant l’exécution au nom de la « Base de Huallaca du PCP ».

Informateur de police abattu par les maoïstes au Pérou

Rappelons qu’en six mois, 18 cadres et militants du PCP-SL ont été arrêté dans la région de l’Huallaca par la police. Il y a encore deux jours, les agents de la Police Nationale ont capturé Diomer Alegría Pinedo (44), le commandement présumé de la logistique et des communications du PCP-SL dans la région.

Arrestation d’un dirigeant maoiste au Pérou

Informateur de police abattu par les maoïstes au Pérou
Arrestation d'un dirigeant maoiste au Pérou

Trois personnes sont mortes et 15 autres ont été blessées par balles lorsque la police a ouvert le feu sur des manifestants alors qu’ils tentaient d’investir un aéroport Manco Capac près de la ville de Juliaca dans la province de Puno, au moins 4000 personnes ont participé à la manifestation. Ils appartiennent pour la plupart au peuple indien Aymara, et protestent depuis le 9 mai contre l’ouverture d’une mine d’argent par une entreprise canadienne et un projet hydroélectrique qui bénéficierait au Brésil.

Pérou: Trois manifestants indiens tués

Des fusiller-marins péruviens du 15e Bataillon (une unité spéciale anti-guérilla) qui quadrillaient les hameaux de Unión Nueva Victoria, Juan Santos Atahualpa, 10 de Agosto et Cañuto (province de Tocache), à la recherche d’une colonne du PCP-SL, ont été accrochés par les guérilleros maoïstes. Après une longue fusillades, ceux-ci ont pu disparaitre sous couvert de la végétation, abandonnant derrière eux deux fusils, quatre pistolets et du matériel de propagande.

Pérou: Une colonne maoïste échappe à la contre-guérilla

Les agents de recherches spécialisées de la Police Nationale du Pérou, ont capturé hier l’un des lieutenants principaux du camarade « Artemio », le dirigeant du Comité Régional Huallaga de PCP-SL. Il s’agit de Larry Utia Pérez, la connaissance comme la camarade « Larry » ou « le Chat ». L’arrestation a lieu dans les environs de la ville de Juanjuí, la capitale de la province, dans la région le Saint-Martin. Larry Utia Pérez dirigeait la cinquième colonne de la guérilla maoïste du Comité Régional Huallaga.

Pérou: Arrestation d’un dirigeant de la guérilla maoïste

Cinq militaires ont été tués et plusieurs autres blessés dans un embuscade de la guérilla du PCP-SL près de la localité de Vilca Bamba, près de Cusco. Quatre autres militaires ont été blessés. Cette embuscade a eu lieu quelques minutes avant le début du deuxième tour des élections présidentielles. Ces élections de dimanche se sont déroulée dans un climat d’état de siège. Dans la seule du région du VRAE, 1.200 policiers appuyés par un contingent de la Division d’Opérations Spéciales (DINOES), et 7.000 militaires ont sécurisés les 621 bureaux de vote de la région.