Un combattant de la NPA a été tué et trois autres blessés lors de l’attaque d’un camp de la guérilla maoïste à Mag-asawang Bukid Sitio, près de Sipalay City. Le commandant du 47e bataillon d’infanterie a déclaré que le camp abritait une trentaine de guérilleros qui s’apprêtaient à faire un raid contre la ville de Sipalay City. Le camp pouvait abriter 40 personnes, les policiers et les militaires y ont retrouvé des armes, médicaments, hamacs, documents politiques etc.

Un combattant et un commandant de la NPA pnt par ailleurs été arrêtés près de Lucena City, dans la province de Quezon. Le commandant capturé est Fidel Holanda, un membre du comité exécutif du Sud Quezon-Péninsule de Bundoc du Parti communiste des Philippines. La police a saisi du matériel explosif, informatique, et de télécommunication.

Un porte-parole de l’armée philippine a reconnu que la NPA avait mené 447 attaques en 2011, y compris 31 attaques de grande envergure contre de mines et de grandes plantations, causant 27 millions de $ de dégâts. Une centaine de militaires et de policiers ont été tués dans ces attaques dont le nombre est un peu moindre que l’année passée. L’impôt révolutionnaire aurait rapporté 7 millions de $ à la guérilla qui compte, selon l’estimation de l’armée, 4.000 combattants.

Six soldats ont été tués et 16 d’autres ont été blessés dans des embuscades simultanées contre des véhicules militaires près de la ville de Kitaotao dans Bukidnon au début de cette semaine selon le porte-parole de la NPA. La 10ème Division d’Infanterie a reconnu la perte de quatre hommes.

Mercredi à l’aube, un groupe de guérilleros maoïstes a brûlé des camions chargés de bananes de plantations refusant de payer l’impôt révolutionnaire. Des unités du 8e Bataillon d’Infanterie ont immédiatement été déployés dans les environs pour accrocher la colonne de guérilleros. Ceux-ci ont tendu une embuscade aux militaires, faisant exploser un IED et les prenant sous un feu nourri. Quatre soldats ont été blessés. Les combats ont eu lieu près de la ville Quezon. Des hélicoptères militaires ont été envoyé en appui.

Une embuscade tendue par une unité d’entre 20 et 30 guérilleros contre un convoi de l’armée à tourné au désavantage des combattants de la NPA. Les guérilleros ont été pris sous le feu d’un véhicule blindé qui a tué six des leurs. Les autres guérilleros ont fondu dans la jungle, laissant six corps et cinq armes sur le terrain. L’armée affirme n’avoir enregistré aucune parte. Le combat a eu lieu lundi près de la ville Mawab dans la province de Compostela Valley.

Un déserteur de la NPA qui avait accepté le bénéfice du programme gouvernement de réinsertion a été abattu devant sa résidence Mina-utok Barangay. L’homme faisait partie d’un groupe qui s’était rendu au 62e Bataillon d’Infanterie et avait reçu de l’argent et un emploi du gouverneur de la province. Il y a trois semaines, un autre déserteur de la NAP, qui avait également bénéficié du programme gouvernemental, avait été abattu à Moises Padilla.

Un cadre de haut niveau de la guérilla maoïste, Arnel Balucas, nom de guerre « Layab », 35 ans, s’est rendu à l’armée la semaine passée. L’explication de cette reddition est la grave maladie dont il souffre. Il s’est rendu sans arme. Balucas était l’officier politique de la NPA de la région Kilusang Larangang Northeast (KL NE) et le responsable du département « Education » de la NPA et du parti Communiste des Philippines.

Après trois mois d’enquête, les deux tueurs présumés du missionnaire italien Fausto Tentorio, assassiné le 17 octobre sur l’île de Mindanao (sud des Philippines), ont été arrêtés. L’enquête suit deux pistes qui n’en font peut-être qu’une seule : politiciens corrompus et les compagnies responsables du projet de digue sur le fleuve Pulangi, et les paramilitaires engagés dans la lutte contre la guérilla communistes.

Le religieux italien s’était opposé à un projet de construction d’une digue sur le cours du fleuve Pulangi) et d’une centrale électrique qui allaient noyer les cimetières, lieux sacrés, terrains agricoles et de chasse des tribus Maguindanaon et Manobo en faveur desquelles il œuvrait. Il avait aussi énergiquement dénoncé l’activité des groupes paramilitaires de contre-guérilla, responsables de milliers de crimes dans les communautés indigènes.