Un membre du Parti communiste du Swaziland, Bongi Nkambule, a été enlevé le 23 mars,et passé à tabac par la police. Bongi Nkambule a été enlevé et jeté dans un camion de police, les policiers l’ont maintenu à terre et battu avec leurs matraques sur ses fesses, ses cuisses, ses jambes, la tête et ses bras. Bien plus tard dans la nuit, ils l’ont jeté dans les ordures à l’extérieur de la capitale Mbabane, près d’un camp de police. S’exprimant à l’hôpital de Mbabane, le camarade Bongi a déclaré que les policiers, entre les insultes, l’accusaient, ainsi que le PCS, d’avoir brûlé une voiture de police et un camp de police à Mbabane. Ils ont aussi évoqués les rassemblements que le parti a organisés dans le canton de Msunduza et dans diverses communautés du pays.

 

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Dans la nuit du dimanche 15 août, les soldats du roi Mswati, monarque absolu, ont agressé un jeune homme, Mcebo Mamba, et l’ont poussé sur des pneus enflammés. L’agression fait suite à une action de protestation à Zombodze Emuva dans la région de Shiselweni, de l’Eswatini (anciennement Swaziland). Pendant la manifestation, des pneus en feu avaient été placés sur la route. Les soldats s’en sont pris à Mamba , sans aucune preuve de son implication dans l’incendie des pneus, ils l’ont insulté et pressé à éteindre l’incendie à main nue. Le jeune homme a subi de graves brûlures dans différentes parties de son corps. Il a ensuite été admis au centre de santé de Nhlangano pour y être soigné. Les soldats ont également agressé deux autres personnes qui étaient plus proches de l’action de protestation. Depuis les manifestations de juin, les forces de sécurité de la monarchie ont tué plus de 70 personnes et agressé brutalement des centaines. Plus de 600 personnes ont été arrêtées au cours des trois derniers mois pour avoir appelé à la démocratie.

 

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Le ministre de l’Education du Swaziland a annoncé dans la presse locale que 110 enseignants grévistes avaient été licenciés avec effet immédiat. Les 14.000 enseignants demandent une augmentation de 4,5%. Ils ont un temps été rejoints par d’autres fonctionnaires, et notamment les infirmières, mais sont finalement restés seuls à poursuivre le mouvement, malgré une décision de justice leur ordonnant de mettre fin à cinq semaines de grève. Le ministre a précisé que les chefs traditionnels avaient été dépêchés dans des écoles pour recenser les grévistes. Les enseignants licenciés ont contre-attaqué en justice.

Le Fonds monétaire international a exhorté le gouvernement à réduire sa masse salariale avant d’autoriser de nouvelles facilités de paiement au royaume. Faute de progrès dans les réformes exigées, le FMI a ensuite retiré son équipe du pays.