Le premier procès du vaste dossier ouvert en Géorgie contre des militants opposés au centre de formation à la sécurité publique d’Atlanta, la fameuse « Cop city », a commencé le 7 juillet. Le procès intenté par l’État de Géorgie contre Ayla King, 19 ans, pourrait donner un aperçu de la manière dont la Géorgie traitera les plus de 60 affaires en cours de la campagne « Stop Cop City » et façonner l’avenir du droit des manifestations et du droit pénal dans l’État.
Ayla King, résidente du Massachusetts, est accusé d’avoir pris d’assaut le chantier du comté de DeKalb en mars 2023 avec plus de 20 autres militants masqués après un concert de protestation à proximité. Ayla King, qui risque une peine de cinq à 20 ans de prison, a demandé un procès accéléré fin 2023, peu après leur inculpation, aux côtés de 60 autres personnes accusées de terrorisme intérieur, de racket, de blanchiment d’argent et autres (loi RICO). La procédure a traîné en longueur en raison d’un débat procédural sur la question de savoir si le procès a débuté dans les délais impartis. Les sympathisants et les défenseurs de la liberté d’expression dénoncent les inculpations, ainsi que les nouvelles lois de l’État durcissant les sanctions pour les personnes commettant des « actes de vandalisme » lors des manifestations.
Dossier(s): Amérique du Nord Tags: Etats-Unis