Des centaines de sans-papiers manifestaient ce mardi 26 avril à la Place du Luxembourg. Un fasciste français (ancien du Front National) a décidé d’attaquer la manifestation, protégé par quelques militants de l’extrême-droite belge. Les militants fascistes ont déclenché la bagarre -où ils se sont encore une fois retrouvés en désavantage- avant de se réfugier derrière la police anti-émeute qui aurait arrêté une quarantaine de sans-papiers. Les fascistes sont partis sans êtres inquiétés.

Contre-manifestation d'extrême-droite à Bruxelles

Contre-manifestation d’extrême-droite à Bruxelles

Dans le cadre d’investigations sur le milieu criminel arménien, en 2012, des enquêteurs de Malines avaient remarqué que deux suspects utilisaient expressément Skype pour s’entretenir de certaines affaires. Le juge d’instruction avait alors demandé l’autorisation à Skype d’accéder à ces conversations, mais le logiciel avait refusé, arguant qu’il n’agissait pas en tant qu’opérateur téléphonique en Belgique et n’était donc pas soumis à la législation belge. Selon le parquet de Malines, qui a ouvert une enquête, il pourrait s’agir d’une violation de la loi sur les télécommunications. « La chambre du conseil a renvoyé le dossier devant le tribunal correctionnel », a précisé le porte-parole du parquet de Malines.

On n’oubliera pas qu’en 2012, Skype a modifié son architecture pour permettre aux autorités policières et judiciaires américaines d’avoir accès aux adresses, numéros de cartes de crédit, et contenus des échanges.

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Le nouveau cadre organique de la police fédérale prévoit un affaiblissement de ses services centraux au profit des forces présentes dans chaque arrondissement, notamment la police judiciaire (PJF). Il s’agira de décentraliser des centaines d’agents. Bruxelles et Anvers surtout seront renforcés. Officiellement, ce plan, dessiné par l’état-major de la fédérale et avalisé par le ministre de l’Intérieur, vise à rendre les effectifs plus opérationnels et efficaces. Si l’arrêté royal (en cours de rédaction) appelé à valider cette nouvelle organisation devait être signé, il pourrait cependant être contraire à la loi sur l’optimalisation des services de police. Un recours en annulation auprès du Conseil d’Etat n’est donc pas exclu.

Une cinquantaine de personnes ont manifesté en solidarité avec les prisonniers révolutionnaires en grève de la faim au Chili et au Maroc. La manifestation a défilé du Cinquantenaire à l’ambassade du Chili en passant par l’ambassade du Maroc. Des chansons et messages de solidarité avec les prisonniers sahraouis et turques ont été lus en face des ambassades ainsi que des textes pour expliquer la situation des prisonniers.

Texte lu devant l’ambassade du Maroc

Entre temps, plusieurs groupes de prisonniers en grève de la faim ont arrêté leur grève au moins momentanément : c’est le cas des prisonniers mapuche, des prisonniers marocains, des anciens-prisonniers de Pinochet.

Voir les photos du rassemblement.

Manifestation pour les prisonniers politiques au Chili et au Maroc.

Manifestation pour les prisonniers politiques au Chili et au Maroc.

Le pentagone de Bruxelles a été reconnu comme ‘zone touristique’, ce qui autorise les magasins situés dans cet endroit à ouvrir le dimanche. Une centaine de membres du front commun syndical ont manifesté ce dimanche matin vers 11.30 dans la Rue Neuve pour protester contre cette première « ouverture du dimanche ». les policiers sont intervenus et ont prit les identités de plusieurs manifestants sans raison apparente.

Des manifestants contre l'ouverture des magasins le dimanche.

Des manifestants contre l’ouverture des magasins le dimanche.

Ce lundi 25 mai à 14h, plusieurs organisations -dont le Secours Rouge- manifesteront du Parc du Cinquantenaire (Sortie du métro Mérode) jusqu’à l’ambassade du Maroc, en passant par l’ambassade du Chili, en solidarité avec les prisonniers maoïstes et anarchistes en grève de la faim au Maroc et au Chili, en solidarité avec les anciens détenus du régime de Pinochet qui sont également en grève de la faim, et en solidarité avec les prisonniers mapuche qui viennent de terminer eux aussi une grève de la faim.

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Manifestation pour les prisonniers politiques au Chili et au Maroc.

Manifestation pour les prisonniers politiques au Chili et au Maroc.

La Commission de concertation doit donner ce mercredi son avis sur l’obtention des permis de construire pour la méga prison de Haren, sensée ouvrir en 2018 et accueillir près de 1.200 détenus. Un rassemblement d’opposition à la prison avait lieu mercredi matin place de la Monnaie à Bruxelles. Dès 9h30, la Ville de Bruxelles et la Région bruxelloise ont organisé un Comité de concertation. 300 personnes avaient demandé d’y assister, notamment des riverains, mais aussi des militants, des représentants de différentes associations comme La Ligue des Droits de l’Homme ou l’observatoire international des prisons.

Place de la Monnaie hier

Place de la Monnaie hier

Lire un compte rendu de la réunion

Dans l’après-midi, une vingtaine de personnes masquées ont occupé le siège de la Régie des Bâtiments. Tandis que certaines d’entre elles bloquaient l’entrée, d’autres s’en sont prise à la maquette de la nouvelle prison de Haren qui se trouvait dans le fond la salle d’accueil. Les occupants ont ensuite quitté les locaux. il n’y a pas eu d’arrestation mais le parquet de Bruxelles a ouvert une enquête.

Le domicile privé du ministre-président de la région bruxelloise Rudi Vervoort a été tagué avec l’inscription « Pas de prison à Haren » dans la nuit de dimanche à lundi, un mélange de fumier et de goudron sur le pas de la porte. La maison d’un collaborateur de Vervoort a également été taguée, ainsi que celle de l’ex-directrice de la prison de Forest et responsable francophone du projet de maxi-prison à Haren qui a été recouverte de graffitis. Suite à cela, elle a décidé de démissionner du projet. Depuis le début du projet de réforme des prisons belges, de nombreuses attaques ont visé tous les acteurs du plan : politiques, administratifs, construction, architectes,… Dernière attaque en date : un engin incendiaire (une bonbonne de gaz) sur le pas de la porte de l’architecte dont le bureau a signé les plans de la maxi-prison de Haren, en février.

Demain matin, dés 8h, des manifestants se rassembleront sur la Place de la Monnaie contre la commission de concertation qui doit approuver le projet et dont la décision ne fait bien sûr aucun doute…

Une des trois maisons taguées dans la nuit du 17 au 18 mai.

Une des trois maisons taguées dans la nuit du 17 au 18 mai.

Le 15 avril à 17H les forces spéciales de la police allemande ont arrêté sept responsables de l’ATIK, la Confédération des travailleurs Turcs en Europe, en les accusant d’être des cadres du TKP/ML, le Parti Communiste de Turquie Marxiste-Léniniste. L’opération a été brutale (portes défoncées etc.) et approfondie (les perquisitions des maisons ont commencé à 17H et ont fini à 1H du matin). Cette opération couronnait une enquête qui a commencé en 2013 à l’initiative du parquet de Karlsruhe. La police allemande reproche aux responsables de l’ATIK d’avoir collecté de fonds, et de soutenir les activités de l’organisation en Turquie, et d’avoir formé en Allemagne des militants pour combattre au Rojava.

Les mandats d’arrêt portent sur « appartenance à une organisation terroriste étrangère » vertu de l’article 129 B du Code criminel. Interdit en Turquie, le TKP/ML ne l’est pas en Allemagne, et il n’est pas inscrit sur la liste terroriste de l’UE. Parmi les militants arrêté figure E. Muslum, responsable de l’ATIK pour l’Allemagne. C’est un militant révolutionnaire historique de Turquie, qui a fait 22 ans de prison pour appartenance au TKP/ML. Il était dans les années ’80 à la prison de Dyarbakir où il a été torturé et où il a participé à la grève de la faim. Il a aussi participé à la grande grève de 2000 et a été libéré conditionnellement suite au 15 décembre 2000. La justice allemande a aussi délivré des mandats d’arrêt avec demande d’extradition pour un militant qui a été arrêté en Suisse, trois arrêtés en Grèce, et un autre en France.

En solidarité avec les inculpés de l’ATIK, la façade de la représentation du Land de Rhénanie du Nord et de Westphalie auprès de l’Union Européenne, 47 rue Montoyer à 1000 Bruxelles, a été taguée, et un rassemblement a eu lieu aujourd’hui devant l’ambassade d’Allemagne, Rue Jacques de Lalaing 8-14 à 1000 Bruxelles.

La représentation du Land de Rhénanie du Nord et de Westphalie

La représentation du Land de Rhénanie du Nord et de Westphalie

A l'ambassade d'Allemagne

A l’ambassade d’Allemagne

Ce 20 mai, la « commission de consultation » rendra son avis sur les permis d’urbanisme accordés à la maxi-prison qui sera construite sur le terrain du Keelbeek à Haren. Cette réunion est publique mais n’a aucune obligation de tenir compte de l’avis du public. La maxi-prison de Haren est la pierre angulaire du plan de réforme pénitentiaire belge. A elle seule, la future prison de Haren pourra emprisonner 1.200 personnes, sa construction coûtera 2 milliards d’euros.

A l’occasion de cette commission, un rassemblement aura lieu à la Place de la Monnaie dés 8h du matin, ce 20 mai.

Affiche contre la maxi-prison.

Affiche contre la maxi-prison.