Le personnel technique de la compagnie aérienne VLM Airlines a entamé ce jeudi son troisième jour de grève d’affilée. La direction a décidé hier jeudi matin d’interdire temporairement au personnel gréviste l’accès aux bureaux «pour des raisons de sécurité». Les syndicats regrettent cette décision mais se disent toujours disponibles pour discuter. Cette action ne devrait pas avoir de conséquences sur les vols de VLM. Le conflit social a débuté à la suite du licenciement d’un travailleur la semaine dernière. Les syndicats ont indiqué ne pas être convaincus par cette décision après une discussion avec la direction lundi et le personnel technique de la compagnie aérienne est alors parti en grève. Les grévistes disent craindre pour leur propre avenir et demandent des garanties. La direction ne veut pas réintégrer le travailleur licencié et demande au personnel gréviste de reprendre le travail avant d’entamer des discussions.

Les syndicats ont plaidé jeudi après-midi devant le tribunal de première instance de Bruxelles pour faire opposition à l’ordonnance unilatérale obtenue par la firme BM&S pour autoriser les travailleurs nouvellement sous contrat à entrer sur le site de l’atelier SNCB de Schaerbeek. Une décision est attendue vendredi ou lundi.

BM&S nie aux deux syndicalistes licenciés leur statut d’employés protégés étant donné qu’ils ne sont pas membres d’organes de concertation de l’entreprise et qu’ils n’ont pas été candidats lors d’élections sociales. Les deux personnes licenciées ont été élues lors des élections sociales organisées en 2012 par la firme précédente et repris dans le cadre du transfert d’entreprise. Et BM&S n’a pas encore organisé d’élection sociale…

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Le Cahier n°13 contient: La première interview donnée par Nikos Maziotis après son arrestation (voir ici ce document en .pdf), la lettre de Pola Roupa, à partir de la clandestinité, après cette arrestation
(voir ici ce document en .pdf) et une chronologie de l’organisation Lutte révolutionnaire (accessible en suivant ce lien).

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La nouvelle génération de policiers sera désormais formée à la détection des mensonges. Les premiers servis seront les élèves de l’Académie de police de Namur qui, à partir de janvier 2015, suivront un cours sur les techniques d’audition modernes. Il s’agit d’une première en Belgique. Les cadres de base suivront ce cours pendant 8 heures. Les inspecteurs principaux, ceux qui se préparent à diriger les enquêtes, auront une formation un peu plus poussée avec 8 et 12 heures de cours.

Les policiers fédéraux pourraient, eux aussi, bénéficier d’une remise à niveau en technique d’audition dans le cadre de leur formation continue, souligne le quotidien. Dans un premier temps, environ 300 élèves devraient suivre la formation.

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Il suffit d’un simple smartphone et neuf secondes pour pirater le système d’accès par badge du tout nouveau siège de la police judiciaire fédérale à Bruxelles, qui abrite notamment la cellule anti-terroriste, a révélé hier mercredi Het Laatste Nieuws. La police ne cache pas son embarras par rapport à cette situation et a exigé de la firme chargée de la sécurité de faire le nécessaire immédiatement. Des agents sont désormais chargés de surveiller l’entrée du bâtiment.

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Une quinzaine de travailleurs de la firme BM&S, (un sous-traitant chargé du nettoyage des trains et des graffitis à l’atelier SNCB de Schaerbeek), sont en grève depuis le 21 août. Ils protestent contre le licenciement pour faute grave de deux délégués syndicaux, accusés de corruption, et l’arrêt du contrat de trois intérimaires. La régionale CGSP cheminots de Bruxelles avait soutenu le piquet de grève.

Le 28 août, BM&S avait obtenu une ordonnance du tribunal imposant la levée du piquet de grève, mais la police refuse d’assister l’huissier pour faire exécuter ce jugement, le bourgmestre de Bruxelles ne souhaitant pas s’immiscer dans un conflit social. La deuxième ordonnance du tribunal, qui enjoint à la Ville de Bruxelles de faire appliquer le premier jugement sous peine d’une astreinte de 10.000 euros, a été signifiée mardi aux autorités de Bruxelles et de Schaerbeek. Une telle décision, judiciaire contre exécutif, est unique dans le cas d’une grève.

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EDIT: Intervention de la police ce matin

Ce mercredi matin, la police est quand même intervenue. Elle a dispersé le piquet de grève pour permettre aux travailleurs souhaitant travailler d’entrer dans l’atelier. Mais la situation était tellement tendue que la direction a conseillé les jaunes de quitter les lieux.
EDIT 2: La police s’est retirée et le piquet a été maintenu.

Bahar Kimyongür a été informé jeudi soir de sa radiation définitive du fichier d’Interpol en date du 22 août. La commission d’Interpol a émis cette recommandation en sa dernière session de juin. Ses avocats turcs ont obtenu une audience le 12 septembre devant la 11e Cour d’assises d’Ankara pour plaider le droit d’être représenté à distance afin de faire réviser les accusations à son encontre. Sa femme Deniz Kimyongür a bénéficié d’un non-lieu le 16 juillet dernier pour prescription.

Bahar Kimyongur

Bahar Kimyongur

Deux policiers brugeois qui ont porté plainte contre des vidéastes amateurs qui les ont filmés lors d’une intervention lors d’une rixe en terrasse et ont ensuite mis les images en ligne. Le SLFP Police déclare que « S’il peut sembler normal à un citoyen – avec tous les moyens modernes – qui est témoin de l’action policière, d’en prendre les images en vue soit de prouver ultérieurement que les policiers ont mal agi, soit qu’ils ont été victimes de violences diverses, il n’en demeure pas moins qu’il y a un cadre légal complexe préservant les droits de ces mêmes policiers. Et la prise de vidéo et de son sans le consentement des personnes filmées … est illégale ».

Selon une circulaire, les policiers peuvent être photographiés et filmés, notamment dans le cas d’une collecte de preuves. Toutefois, la commission sur la vie privée indique qu’il subsiste un problème lorsque ces images sont diffusées. Le chef de corps brugeois a annoncé qu’il se portait partie civile.

Quelque deux tiers des zones de police du royaume sont favorables à l’idée d’intégrer des volontaires en leur sein. Pas moins de 45 zones font par ailleurs déjà appel à des non professionnels, ressort-il d’un rapport de la Commission permanente de la police locale.

Pas moins de 126 zones sur 195 ont répondu à l’enquête menée par la commission. Deux tiers d’entre elles verraient d’un bon oeil l’engagement de volontaires au sein des services de police et 45 zones indiquent déjà y avoir recours. Les chefs de zone citent le gain de capacité, l’avantage financier ou encore la flexibilité parmi les avantages que revêtent les volontaires. Le risque de violation du secret professionnel et le mode de sélection de ces volontaires figurent parmi les inconvénients supposés.