Une vingtaine de participants à la Marche pour la Liberté venu d’Allemagne et revendiquant la libre circulation ont été interpellés ce mercredi matin par la police alors qu’ils s’étaient introduits dans les locaux de l’ambassade d’Allemagne, rue de Lalaing. Ils demandaient à être reçus par les responsables de l’ambassade pour évoquer le cas de l’école Gerhardt-Hauptman, à Berlin, un bâtiment désaffecté occupé par des demandeurs d’asile, qui est en cours d’évacuation. Ils ont rapidement été délogés du bâtiments de l’ambassade, interpellés et colsonnés par les forces de l’ordre.

Le 4 décembre 2013, les pompiers de Liège entamaient une grève d’une semaine pour protester contre une mauvaise gestion de l’IILE et la volonté de la direction de modifier le système d’allocations de primes liées à leurs équipements. Ils avaient incendié une carcasse de voiture et des pneus devant leur caserne rue Ransonnet.

Une trentaine de dossiers ont été ouverts à l’encontre de pompiers qui auraient participé à ces faits. Un agent, accusé d’avoir fait brûler le toit d’un véhicule de désincarcération, a écopé d’une suspension de deux mois sans salaire. Deux autres, à qui l’on reprochait d’avoir tracté cette carcasse, ont été suspendus un mois et demi et un mois. Le quatrième, qui aurait fait brûler une caisse en carton, a été écarté quinze jours sans salaire. Les syndicats parlent de « vendetta » et de peines disproportionnées. La CGSP annonce des recours auprès du conseil d’Etat.

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Quatre à cinq personnes ont lancé jeudi peu avant 03h30 de la peinture rouge sur la façade de l’aile nord du nouveau palais de justice de Liège, situé rue de Bruxelles. Sur le mur un tag :  » Solidarité avec les prisonniers. » Le produit lancé, très difficile à éliminer, a donné du mal à l’équipe du service ’Propreté’ de la ville de Liège qui, armée de deux nettoyeurs à haute pression, s’est attelée jeudi matin à nettoyer la façade.

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Le dossier du dernier numéro de la revue Kairos, a cette fois pour titre « Violences policières au menu de l’actualité ». Une soirée-débat de présentation de la revue aura lieu demain chez Cépages sur le thème

Présentation :
– Alexandre Penasse : journal Kairos
– Gérald Hanotiaux : coordinateur du dossier de ce numéro
– Un représentant de ObsPol, l’Observatoire des violences policières
– Mathieu Beys présentera également son livre-manuel : « Quels droits face à la police ? »

Vendredi 20 juin, 19h, Cépages, 22 avenue Jean Volders, 1060 Saint-Gilles

La crise économique et sociale touche les prisons grecques de plusieurs manières: d’abord parce que les licenciements massifs et la suppression des budgets sociaux poussent un nombre de plus en plus important de Grecs et d’immigrés dans la marginalité, ensuite parce que les coupes budgétaires rendent la vie des prisonniers de plus en plus misérables (surpopulation, alimentation insuffisante, absence de soin médicaux, etc.), et enfin parce que la résistance a grandement augmenté le nombre des révolutionnaires emprisonnés.

Le cycle oppression/résistance/répression a connu une nouvelle escalade avec une réforme des prisons qui prévoit un régime de détention d’isolement pour les prisonniers politiques et les prisonniers qui se sont rebellés dans les prisons. Ils n’auront pas le droit aux congés pénitentiaires, leurs visites sont limités. Un complexe de cellules d’isolement est aménagées dans la prison de Domokos, d’autres seront ensuite construits dans d’autres prisons. Cette nouvelle étape de la répression a engendré une nouvelle résistance. Les prisonniers luttent contre ce régime d’isolement par des manifestations, des émeutes, et des grèves de la faim. La solidarité internationale se développe avec eux et une initiative a eu lieu aujourd’hui à Bruxelles dans ce cadre.

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[Le tract distribué cet après-midi à Bruxelles (format .pdf)->]

Les douaniers disposent depuis septembre 2013 de ces scanners mobiles ANPR (Reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation), qui enregistrent tous les véhicules et comparent les numéros avec une base de données. Si le véhicule est en infraction (amende non payée, défaut de contrôle technique…), un voyant s’allume et la douane procède à l’interception. Du 1er janvier à la mi-juin, 35.555 véhicules ont ainsi été scannés.

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Le parquet général d’Anvers souhaite poursuivre tous les agents de l’équipe spéciale de la police locale anversoise qui sont intervenus dans la cellule où se trouvait Jonathan Jacob avant que le jeune homme de 26 ans ne décède, le 6 janvier 2010, dans cette cellule du commissariat.

L’an dernier, devant la chambre du conseil, le parquet avait requis un non-lieu pour les huit agents de l’unité spéciale. Finalement, seul l’un d’entre eux avait été renvoyé devant le tribunal. Le parquet général désirerait à présent poursuivre tous les membres de cette unité, ainsi que le commissaire de la police locale qui a décidé de faire appel à eux, le directeur de l’institut psychiatrique de Boechout de l’époque et un psychiatre. Le parquet général n’a pas souhaité confirmer l’information.

Suite à une échauffourée sur le Parvis de Saint-Gilles (Dont nous vous parlions ici), le journal ‘La Dernière Heure/Les Sports’ avait publié un article incendiaire intitulé. « Les “bobos” empêchent l’arrestation d’un vandale ». L’article expliquaient comment « plus d’une dizaine d’inspecteurs et un officier […] seront bloqués sur place à cause d’une foule anti-police qui a pris fait et cause pour un vandale ». Des internautes interpellés par le ton de l’article ont pris le temps de vérifier le passif de la journaliste Stéphanie Ovart. Surprise : celle-ci est une (ancienne ?) inspecteur de police qui prenait parti pour ses collègues, en témoigne son profil Linkedin. La page disparait quelques minutes plus tard, mais les internautes avaient prit le temps de faire une capture d’écran.

La capture d'écran

La capture d’écran

Dans la nuit de lundi 2 juin, le chantier de la nouvelle prison psychiatrique à Anvers a été le cible d’un sabotage incendiaire. Trois grues mobiles et un lourd générateur électrique ont été détruit par les flammes. Les dégâts sont importants, le feu a été mis à quatre endroits différents.

Les travaux pour réaliser ce « centre psychiatrique légal » ont commencé en 2013. Le CPL est érigé sur un terrain d’environ 4 ha situé à la Beatrijslaan 100, sur la rive gauche, près du Burchtse Weel. Le centre est destiné à accueillir 180 internés à partir de fin 2016. Le centre se composera de trois bâtiments interconnectés qui présenteront des niveaux variés de sécurisation, allant du régime fermé à ouvert, en fonction du traitement requis des patients.