Environ deux cents personnes se sont rassemblées place du Luxembourg en soutien aux manifestants d’Istanbul, en opposition au gouvernement AKP et à la répression policière. Une délégation du SR a distribué un tract pour Hatice et Guluzar). Un rendez-vous a été donné au même endroit demain 18H00.

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Quatre cents personnes ont manifesté, samedi, de 17 heures à 19 heures, place du Luxembourg, à Bruxelles, pour dénoncer les violences policières en Turquie. Deux musiciens du groupe Yorum, Muharrem Cengiz et Caner Bozkurt, ont témoigné, dès 13 heures, au Sazz n’Jazz, rue Royale, à Saint-Josse Ten Noode, des émeutes de la place Taskim, à Istanbul. Plusieurs musiciens de Yorum ont participé aux manifestations du parc Gezi, à proximité de la place Taksim, à Istanbul. Les musiciens du groupe sont régulièrement poursuivis pour leur lien supposé avec le groupement d’extrême gauche turc du DHKP-C. Cinq membres de Yorum ont ainsi été arrêtés en janvier.

Le comité international Free the Five a organisé, samedi, une action de protestation devant la Maison Blanche, à Washington D.C., et a lancé un appel à des actions simultanées devant les ambassades américaines à travers le monde. A l’initiative du comité Free the Five, plus d’une cinquantaine de personnes se sont rassemblées, samedi, à 14 heures, devant l’ambassade des Etats-Unis, boulevard du Régent, à Bruxelles, pour demander la libération des 5 Cubains. Ils ont déployé des banderoles pour demander au président Obama d’amnistier les quatre restant en prison.

Les Cuban Five sont cinq agents cubains qui avaient infiltré des réseaux terroristes basés à Miami dans le but de prévenir des attentats contre leur pays. Depuis déjà 15 ans, ils sont incarcérés dans des prisons américaines. En 2011, René González a obtenu la liberté conditionnelle. Le 3 mai dernier, une juge de Miami l’a autorisé à rester vivre à Cuba en échange du renoncement à sa nationalité américaine. Fernando González, Antonio Guerrero, Ramon Labañino et Gerardo Hernández sont toujours détenus en prison aux Etats-Unis.

Les avocats des « libérateurs de champ » ont plaidé que le grand échange de patates de mai 2011 était une contestation légale contre un champ illégal. En août 2012, le tribunal de Gand a jugé que l’autorisation de l’essai était illégal suite au manque de motivations de la part des ministres compétents pour n’avoir pas tenu compte des oppositions publics, ni des avis quoique minoritaires des experts du conseil de biosécurité. Le 28 mai, les avocats ont expliqué aux juges que l’action s’inscrit dans le droit de liberté d’expression et qu’elle était nécessaire pour garantir le principe de précaution.

Pendant l’audience du 28 mai,les juges ont de nouveau refusé d’entendre les experts invités à témoigner pour le compte de la défense. Ils vont éventuellement délibérer ultérieurement de la possibilité de les entendre avant de rendre un jugement définitif. Ces témoins et des témoignages vidéo étaient proposés par les accusé(e)s afin d’argumenter leur défense, mais aussi de justifier le lien avec leurs présences devant ce tribunal. Ces témoignages visaient à souligner le caractère politique de l’action. Les juges ont accepté le témoignage d’un comparant volontaire, Bart Staes, parlementaire européen. Ils délibèreront dans les jours qui viennent de la possibilité d’inclure les comparants volontaires dans le procès. Le jugement (ou au minimum le résultat de la délibération) sera rendu le 25 juin 2013.

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La semaine prochaine, les autorités vont examiner un projet de loi élaboré par Joëlle Milquet. Celui-ci prévoit de légaliser les caméras mobiles et de permettre l’utilisation de ‘bodycams’. Selon la ministre, ces caméras placées sur le casque des policiers en intervention pourrait ‘être allumée au moment le plus opportun, dans des cas spécifiques de maintien de l’ordre où l’usage de la force s’avère nécessaire’.

La Direction générale des Etablissements pénitentiaires a présenté son rapport annuel ce matin. Il dévoile entre entre que le taux de surpopulation carcérale a augmenté de 23,7% l’année dernière et que la moyenne des personnes incarcérées dans une des prisons belges a été de 11330 en 2012. Par ailleurs, la surpopulation carcérale dépassait les 50% dans quatre prisons, à Dinant (72%), à Forest (65,1%), à Anvers (64,4%) et à Berkendael (50,2%). Le nombre de détenus a augmenté de 7% dans le courant de l’année dernière pour atteindre le ‘record’ de près de 12000 prisonniers le 17 décembre.

La nouvelle loi sur les Sanctions Administratives Communales sera votée aujourd’hui par les députés belges. Au programme : la loi regroupera plus d’infractions, abaissera l’âge d’application à 14 ans et augmentera le prix des amendes. Un texte contre les SAC regroupants plus de 200 associations de jeunesses -regroupants toutes ensemble environ un million d’adhérents- a été remis à tous les députés.

Cafasso Consortium dont fait partie le groupe Denys a été choisi par le gouvernement fédéral pour la construction d’une méga-prison à Haren. Les négociations doivent déboucher sur un contrat définissant le projet, la construction, le financement et l’entretien de ce qui sera le plus grand complexe pénitentiaire du pays. 1.190 détenus y seront regroupés en plusieurs entités dont trois prisons pour hommes, deux prisons pour femmes, un centre psychiatrique et une institution pour jeunes. Il s’agit du plus grand projet jamais géré par la Régie des bâtiments.

Le Cafasso Consortium regroupe les partenaires suivants: Denys NV, FCC CONSTUCCIÓN SA, MACQUARIE CAPITAL Group, Vialia Sociedad Gestora de Concesiones de infraestructuras SL, AAFM Facility Management bv (Aracadis Aqumen Facility Management BV), Buro II & ARCHI+I cvba, E G M architecten, le bureau d’étude G. Dervaux nv, Marcq & Roba, Ares, M.O.O.Con, Advsiers bvba, Typsa, et Arch. Dr. Andrea Seelich.

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